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Par Difrade le 2 Juin 2012 à 09:45
Le mercredi 11 juillet 2012, une quinzaine d'auteurs embarqueront sur l'un des deux grands navires de la SNCM, le Danielle Casanova. Des rencontres et dédicaces sont prévues à bord. Le départ de Marseille est à 21 Heures avec arrivée à Ajaccio le lendemain 12 juillet pour l'ouverture du festival du polar corse et méditerranéen qui se déroulera le 12 et le 13 juillet sur la place Diamant de la cité impériale pour aller le 14 juillet se prolonger au CCAS de Porticcio.
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Par Difrade le 23 Mai 2012 à 13:14
Chiistain Rauth, Président du 6ème festival du polar corse et méditerranéen qui se déroulera les 12 et 13 juillet prochains à Ajaccio avec un prolongement le Samedi 14 juillet au CCAS de Porticcio...
Chritian Rauth est né en 1950 dans le 20ème arrondissement de Paris, c'est au théâtre qu'il débute en tant qu'acteur mais aussi en tant que metteur en scène. Il crée d'ailleurs sa compagnie de théâtre en 1976. Il coécrit également des pièces de théâtre avec Pierre Pelot.
Puis à partir des années 80, il tourne pour le cinéma (notamment dans Rue Barbare, Les Caprices d’un Fleuve de Bernard Giraudeau) et la télévision, dans plusieurs séries à succès. Après avoir écrit Omnibus réalisé par Sam Karman (un court-métrage qui obtint la Palme d’Or à Cannes, un Oscar à Hollywood et un British Award) il entame une carrière de scénariste. Près d’une quarantaine de ses scripts ont été produits et réalisés à ce jour.
Mais c'est surtout grâce à la télévision qu'il est connu. C'est, en effet en 1989 qu'il devient René Auquelin, l'un des mulets de Navarro, aux côtés de Roger Hanin, Sam Karmann ou encore Daniel Rialet. Jusqu'à la mort de ce dernier en 2006, Rauth et Rialet multiplieront les collaborations. Les deux grands amis, ils créent la série Les Monos pour France 2, en 1999. Christian Rauth y interprète le rôle de Manu, un éducateur. Il en est également le scénariste. Après la perte de son ami Daniel Rialet, il déclarait : »Je vais finir par avoir l’impression d’être médium puisque 4 mois avant la mort de Daniel, j’avais écrit un épisode de Père et maire intitulé L’Ami perdu ». En 2002, il avait abandonné la série Les Monos pour écrire et créer une nouvelle sur TF1, toujours aux côtés de Daniel Rialet : Père et Maire . Rauth y interprète la rôle du Maire, Hugo Boski. Après le 23ème épisode sur TF1, Il sortira son premier roman, Série noire après avoir tourné, Monsieur Julien, une fiction pour France 3 dans laquelle il a le rôle principal, un personnage très noir et surprenant. Mon premier roman est un polar déjanté et un hommage, à mots couverts, à son ami Daniel Rialet.
Encouragé par Jean Bernard Pouy, Pierre Pelot, Tito Topin, il a publié son premier Roman « La Brie ne Fait Pas Le Moine », dans la collection Le Poulpe (Baleine). Le Poulpe était son premier roman : une sorte d’affaire Dutroux, avec un pédophile qui finit bouffé par les tigres d’un cirque.Après avoir participé à quelques recueils collectifs de Nouvelles et tout en continuant son travail de scénariste, il a publié en Juin 2010 « Fin de Série » chez Lafon, un second roman « salué par une partie de la critique qui fort heureusement ne s’est pas arrêté à son statut d’acteur ». Son prochain roman s’intitulera « Le Mort s’énerve ».
Dossier de Presse cliquer ci-dessous...
Bibliographie
1999: Le Brie ne fait pas le moine, Éd. Baleine (dans la série Le Poulpe)
2004: Crime pour L'Humanité dans 36 nouvelles noires, recueil collectif de nouvelles (Ed. Hors Commerce)
2010: Fin de Série, (Éd. Michel Lafon)
Cinéma
1980: L'Œil du maître de Stéphane Kurc
1984: Rue barbare de Gilles Béhat
1985: Urgence de Gilles Béhat: Max
1987: Charlie Dingo de Gilles Béhat: Fruits et Légumes
1987: Irena et les ombres d'Alain Robak: Maurice/Faux Maurice
1990: Bienvenue à bord ! de Jean-Louis Leconte: Inspecteur
1991: Aujourd'hui peut-être... de Jean-Louis Bertucelli: Renaud
1992: Omnibus de Sam Karmann(+ scénario)
1996: Les Caprices d'un fleuve de Bernard Giraudeau: Capitaine français
1998: Tout le monde descend de Laurent Bachet: Michel, le conducteur du bus
Séries télévisées :
Comme héros récurrent
1988 : Le vent des moissons de Jean Sagols: un coureur automobile en convalescence à Florimont
1989: L'Agence de Jean Sagolsavec Agostina Belli
1989-2006: Navarro : L'inspecteur René Auquelin
1997: La Vocation d'Adrienne de Joël Santoni: Michel au côté d'Anny Duperey
1999- 2001et retour en 2003: Les Monos : Manu et scénario et production
2002- 2009: Père et Maire : Le maire Hugo Boski et scénario
Dans un épisode
1980: Les Amours des années folles de Marion Sarrautdans l'épidode La châtaigneraie : Maurice
1982: Les Amours des années grises de Marion Sarrautdans l'épisode Histoire d'un bonheur : Tony
1985: Les Cinq Dernières Minutes : Crime sur Megahertz de Joannick Desclers
1987: Série noire de Gilles Béhatdans l'épisode Le cimetière des durs : Michel
1988: Série noire d'Yvan Butlerdans l'épisode Le manteau de Saint Martin : Lafleur
1988: Les Enquêtes du commissaire Maigret, série télévisée, de Michel Subielaépisode Le Témoignage de l'enfant de chœur : L'inspecteur Thiberge
1996: Les Cordier, juge et flic de Gilles Béhatdans l'épisode Le petit juge : Grimault
2001: Joséphine, ange gardien de Denis Mallevaldans l'épisode La Tête dans les étoiles : Charles Brunet
2011: Camping Paradis de François Guérindans l'épisode Roméo et Juliette au camping : Gabriel Alvarez
2011: Commissaire Magellan de Claire de la Rochefoucaulddans l'épisode Pur sang : Gabriel Laville
Mini-séries
1980: Les Mystères de Paris d'André Michel
1991: La Florentine de Marion Sarraut: Philippe de Commynes
1997: La Belle vie de Gérard Marx: Gaspard, il joue le frère de Jean Yanne
Téléfilms
1984: Raison perdue de Michel Favart: Un médecin
1992: Fou de foot de Dominique Baron: Jean Pelletier
1993: Pepita de Dominique Baron: Amédée
1995: Pour une vie ou deux de Marc Angelo: Le patron de Mila
1996: Je m'appelle Régine de Pierre Aknine: Vinaucour
1997: Les Lauriers sont coupés de Michel Sibra: Prof d'Anglais
2004: Les copains d'abord de Joël Santoni: Gaspard, au côté de Bernard Lecoq
2010: Monsieur Julien de Patrick Volson: Monsieur Julien
2011: La Vie en miettes de Denis Malleval: Maître Farelli
Théâtre
Comédien
1985: Jardin sous la pluie d'Alain Laurent, mise en scène Théo Jehanne, Petit Odéon
Metteur en scène
1976: La Surface de Réparation de Raymond Dutherque, Festival d'Avignon et dans toute la France, dont Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
1978: Contumax de Dorian Paquin, mise en scène avec Chantal Granier, Théâtre du Chapeau Rouge Festival d'Avignon Off
1979: Vous ne trouvez pas que ça sent la guerre ? de Noël Simsoloet Paul Vecchiali, Festival d'Avignon
1987: Coup de crayon de Didier Wolff, Théâtre de Poche Montparnasse
1988: Baby boom d'après Jean Vautrinavec Anémone
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Par Difrade le 22 Mai 2012 à 12:58
Denis Parent est un journaliste, scénariste, réalisateur et écrivain français né à Cambrai en 1954. Il a grandi à Paris. Aujourd'hui, il vit à Ajaccio.
Après des études de littérature à la Sorbonne, il se lance dans le journalisme à partir de 1983. Il se spécialise très vite dans le cinéma. Au cours de sa longue carrière, il a eu le bonheur de créer des radios (dites "libres"), un journal (Studio Magazine, avec quelques autres), une chaîne de télévision (Cinécinéma, avec quelques autres), puis il est devenu cinéaste. Il travaillait à la fois pour la radio (France Inter, Fun radio,...), la presse écrite (chroniqueur pour les magazines Première et Studio Magazine, CinéCinma) et la télévision (la chaîne cablée CinéClassics).
C'est en tant que réalisateur qu’il se fait connaître. Il est l'auteur de plusieurs courts métrages dont Sweet home, l’amour fou et Va au diable. Il faut citer son long métrage, Rien que du bonheur, une comédie avec Bruno Solo.
Ancien étudiant en lettres, c'est aussi dans ce domaine qu'il exerce ses talents : scénariste de bande dessinée, auteur de nouvelles (publiées dans la revue «Bordel») et de pièces de théâtre, Il a écrit trois pièces de théâtre, dont une, Jude, a été publiée aux Editions de Venise. Les deux autres, Only you et L'amour du maillot.
Denis Parent publie son premier roman Perdu avenue Montaigne Vierge Marie en 2008, Stéphane Million éditeur, 2008, réédité chez Pocket. Profane et sacré, drôle et caustique, vachard et lucide, ce livre brosse un portrait cinglant de la course éperdue vers la célébrité.
LES AUTRES ROMANS
Wuull,roman jeunesse, éditions Storylab, 2011.
Ce sont les êtres les plus secrets de notre monde. La plupart des hommes ignorent jusqu’à leur existence. Et pourtant, les Wuulls sont parmi nous... depuis la nuit des temps. Qui sont ils ? Vers quel voyage sans retour entrainent-ils certains humains ?
Samy, 11 ans, gamin ordinaire (bien qu'un peu plus doué que ses camarades de classe), vivant dans une famille monoparentale ordinaire, mais doté d'une imagination débordante, a été choisi par un Wuull pour devenir son Mensan. Mensa est une organisation internationale dont le seul critère d'admissibilité est d'obtenir des résultats supérieurs à ceux de 98 % de la population aux tests d'intelligence (le plus souvent, un test de QI). Elle fait donc partie de la catégorie des sociétés à QI élevé. Un membre de Mensa est appelé Mensan, ou encore M's.
Lorsque l’Etna et le Stromboli entrent simultanément en éruption, il ne le sait pas encore mais sa vie va en être bouleversée.
Devenant la cible d'un groupe occulte prêt à tout pour dominer le monde, Samy devra faire preuve d'un courage et d'une clairvoyance hors normes pour éviter le pire...
Un roman à paraître en 2012: Grand chasseur blanc. Le manuscrit est presque bouclé…
Un chien qui hurle, roman, Stéphane Million éditeur, 2011.
Ça se passe à Denciennes, une ville non loin de la frontière belge. William est prof de Français, lettré, brillant, provocateur. Il vit avec son vieux père, militaire à la retraite. Il a des visions. Il joue à des jeux dangereux avec ses copains. Il n’a pas peur de mourir. Il n’a peur de rien. De rien.
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Par Difrade le 21 Mai 2012 à 12:09
Jean-Paul Delfino vit et travaille à Aix-en-Provence. Ce Méridional de naissance aime à se qualifier de « citoyen du monde ». « Depuis plus de 20 ans, le Brésil m'a nourri et m'a tout donné. Il m'a façonné et m'a offert parmi les plus grandes joies de mon existence. » Par la littérature, l'écrivain offre l'évasion. « Avec de l'encre et du papier, on peut chambouler l'existence de lecteurs inconnus et, subitement, avec la seule arme d'une simple histoire, les faire s'envoler à 12 000 kilomètres de chez eux, dans un pays qu'ils n'auraient vraisemblablement jamais connu sans cela ! »
Citoyen du monde, brésilien de cœur, il a une bibliographie fournie.
Il sera présent au festival du polar corse et méditerranéen qui se déroulera à Ajaccio les 12 et 13 juillet 2012 et le 14 juillet au CCAS de Porticcio.
Il a reçu le Prix des lecteurs angevins en 2012. Ses derniers ouvrages ont pour décor récurrent le Brésil. En 2011, est paru « Pour tout l’or du Bresil », un roman historique solidement documenté, dont le récit se déroule en parallèle dans deux pays différents : le Portugal et le Brésil. En rendant hommage à un pays au passé tourmenté, l'auteur livre une invitation à l'aventure. Tandis qu'un tremblement de terre ravage Lisbonne, Zumbi, fils d'esclave, quitte Rio de Janeiro pour faire fortune dans la quête de l'or et des diamants au Brésil. Sur fond de conspirations indépendantistes, on rencontre des personnages célèbres qui ont fait l'Histoire du Brésil et du Portugal. L'auteur dresse une peinture de ces pays en les opposant, tandis que la découverte de cette période historique mouvementée invite le lecteur à partager les péripéties vécues par deux héros.
Zumbi est le titre d’un précédent roman tout aussi historique. Ce roman que l’on peut qualifier d’historique nous ramène au 17ème siècle, d’abord en Afrique puis au Brésil. Certains personnages sont imaginaires, d’autres ont existé. C’est le cas de Zumbi, qui donne son nom au roman (Zumbi Dos Palmares fut le chef d’un groupe d’esclaves insurgés qui créa le royaume autonome des Palmares vers 1670.)
Semba, le héros du roman, est capturé par un négrier portugais installé au Brésil où l’attend sa vie d’esclave. Commence alors un véritable enfer pour lui et ses compagnons d’infortune : battus, humiliés, travaillant sans relâche à des travaux exténuants… Jean-Paul Delfino ne nous épargne rien du traitement réservé aux esclaves et montre ce qu’était l’aristocratie brésilienne du XVII° siècle. De quoi peut rêver un esclave sinon de liberté. Dans cette aventure, il nous parle aussi d’amour et d'amitié. On tremble avec Samba, on souffre avec lui. On partage sa révolte …
Zumbi est la quatrième fiction que Jean-Paul Delfino consacre au Brésil et la fin laisse entrevoir une suite. Les trois premiers opus sont « Samba triste», « Dans l’ombre du Condor» et « Corcovado(Prix Amérigo Vespucci). La fin de Zumbi laisse entrevoir l’écriture du cinquième « Pour tout l’or du Brésil »….
Un sixième vient de paraître : Pour l’amour de Rio.
Lisbonne, novembre 1807. Les troupes de Napoléon, dirigées par le Général Junot, envahissent le Portugal. Sans armée digne de ce nom, Dom Joao VI, suivi par l'ensemble des membres de la cour royale et de la noblesse, est obligé de fuir en catastrophe, emportant avec lui, dans une cinquantaine de navires, toutes les richesses de son royaume. Leur seule destination possible: la lointaine colonie du Brésil. Au même moment, à Rio de Janeiro, Dona Josefina, une responsable du candomblé, l'un des cultes spirites issus de l'Afrique, accepte de collaborer avec un vieux médecin portugais à l'un des premiers ouvrages rendant compte de la condition des esclaves du Brésil. Tout d'abord jetée en prison, elle finira par mener à bien son projet et s'attirera les foudres de l'église. Dans un respect scrupuleux des faits historiques, Jean-Paul Delfino dépeint, avec violence et tendresse, la naissance du Brésil au monde moderne: une réalité composée d'intrigues royales, d'aventures tumultueuses et de déchirements amoureux. De la souffrance des gamins des rues à la passion de Jao VI pour cette colonie qui n'en sera bientôt plus une, de la déclaration d'indépendance du Brésil par Dom Pedro I à l'abolition de l'esclavage,
Pour l'amour de Rio dresse un portrait haletant et méconnu d'une nation en marche vers son destin.
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Par Difrade le 16 Mai 2012 à 10:50
Bernard Vitiello est né en 1951 à Marseille. Il fait partie de ceux que les Marseillais purs pastis appelaient des Babis, entendez des Italiens de Marseille. Ses grands-parents ont franchi les Alpes en 1924 pour fuir l’Italie fasciste. Il ne faut pas croire que l’installation a été facile à une époque où la xénophobie était déjà plus fréquente que la solidarité. Malgré quelques injures et pas mal d’ostracisme, les Vitiello, comme d’autres familles italiennes, se sont intégrés sans se désintégrer. Ils sont devenus des Français d’origine italienne. Son père; après une courte expérience comme prothésiste dentaire, devient journaliste au Provençal (aujourd'hui La Provence). Sans doute influencé par la plume paternel, Bernard Vitiello commence à écrire dès l'adolescence. Il a d’abord exercé divers métiers dont celui de pion au sein de cette grosse machine qu'est l'Éducation nationale. Il est resté pendant sept ans dans un L.E.P.( Lycée d’enseignement professionnel) des quartiers Nord. Il y a crée un atelier de Jeu dramatique puis de photo. De pion, il est passé Conseiller d'orientation psychologue. On peut aujourd’hui lui dire ce qu’a écrit Michel Ficetola dans son opus « La tchache de Marseille » : « A une époque les Babis y zétaient considérés comme des crapauds ; Et maintenant y sont respectés comme Marcel Ruffo. ».
Au début des années 1980, Bernard Vitiello devient un A.C.I. (auteur-compositeur-interprète). S'en suivra une série de concerts, notamment au Théâtre Toursky (Marseille) et à Châteauvallon. Derrière lui, sept musiciens aux talents confirmés, dont Philippe Troïsi, âme damnée du groupe rock Quartiers Nord. Bernard Vitiello composera pour la scène et, en 2009, il signe même un oratorio. Sa passion des arts ne s’arrête pas là. Du dessin pur à la gouache, via la linogravure, les papiers collés et le pastel, il s’adonne aux arts plastiques. Il n'abandonne pas l’écriture. Là encore il se frotte à plusieurs genres : poésie (son domaine de prédilection), romans (surtout le noir), écrits sur la société et théâtre. Une vie professionnelle, intellectuelle, artistique et littéraire déjà bien remplie.
Bernard Vitiello est un des nouveaux invités du Festival du polar corse et méditerranéen qui se déroulera le 12 et le 13 juillet à Ajaccio. Il embarquera le mercredi 11 juillet prochain sur le Danielle Casanova qui part à 21 Heures.. Ce sera l’occasion de présenter et dédicacer aux voyageurs ses deux romans noirs avant d’être présent sur la place Diamant à Ajaccio les jours suivants.
Noir divan
Le divan est inséparable de la psychanalyse. C’est le lieu où le passé resurgit. Dans ce roman noir, il devient ce qui relit les deux premières victimes : une jeune psychanalyste assassinée et son dernier patient qui se suicide. La mort est un événement familial mais la famille de la jeune psychanalyste veut savoir ce qui s’est passé. C’est un ami avocat qui va enquêter en se rapprochant du commissaire de police chargé de l’affaire. Le suicide semble désigner comme coupable le dernier patient. Sans doute trop évident pour ne pas chercher ailleurs. C’est Didier Daeninckx qui a défini le roman policier en disant qu’il était «un type de roman dont l’objet se situe avant la première page ». C’est forcément une descente rétrospective dans le passé et l’auteur va nous amener à la période de Mai 1968, période ô combien historique et porteuse d’idéaux. Que reste-t-il de ces idéaux ? La réponse est-elle la clé de l’enquête. Une enquête va chercher dans le passé de vieilles actions alors que la psychanalyse fait remonter de vieilles passions. Sont-ce les actions ou les passions qui peuvent être mortelles ? Pour le savoir qui sera le plus efficace, l’avocat ou le policier ? D’où sortira la vérité ? De l’enquête officielle, des techniques policières ou de l’enquête officieuse plus personnelle, moins factuelle et moins légaliste. Les deux peuvent-elles finalement se compléter grâce à l’amitié partagée? Cette dualité fait penser à la théorie à la théorie de Kehlweiler dans un roman de Fred Varga. Le policier doit se servir de ses deux mains.…La main gauche imparfaite, malhabile, hésitante, et donc productrice salutaire du cafouillis et du doute, et la main droite, assurée, ferme, détentrice du savoir-faire. Avec elle, la maîtrise, la méthode et la logique. Dans le roman de Bernard Vitiello, la main droite serait le flic et la main gauche l’avocat qui joue le rôle du privé... Ce récit policier, puisqu’il y a meurtre et enquête, met en scène des personnages dont l’auteur a fignolé la psychologie. C’est aussi une psychanalyse soixante-huitarde et une histoire d’amitié.
Au sujet de ce roman l’auteur a parlé d’amitié dans un article : « Ce roman est d’abord l’histoire d’une amitié indéfectible qui me lie depuis la fin des années 70 à Michel Bouilly, avocat, fin lettré et un remarquable musicien. Ensemble moi le Marseille, lui le Parisien, nous avons élaboré la trame de « Noir divan » et si je suis l’unique plume, une lumière fraternelle brûlait comme une lampe quand j’écrivais »
Une auteure, Nathalie Lotiger-Chacornac a donné son avis : « Chez Bernard Vitiello, ce qui m’a frappée, c’est la musique de l’écriture. Son livre, c’est de la poésie urbaine, c’est plein de rebondissements, avec des allers et retours entre Marseille, Paris, Lyon, avec une étude très fine de la psychologie des personnages, même s’il ne donne jamais de leçon de morale et assure détester la psychologie rampante. »
Léo prat et la forme blanche par Bernard Vitiello
Bernard Vitiello explique sa démarche et parle de son deuxième roman noir : « Explorer toutes les déclinaisons de la littérature noire, tel est mon but et mon (bon) plaisir, moi qui viens de la poésie et qui y reste. Dans Noir Divan, je fais un clin d’œil à nos glorieux ancêtres du polar « urbain », Chase, Chandler and co. Avec mon tout dernier Léo Prat et la Forme blanche, vive le polar fantastique ! »
La forme blanche ? Les neurobiologistes travailleraient sur un « phénomène », l’expérience la plus terrifiante que l’espèce humaine ait jamais vécue, nous dit l’auteur. Il ne lui restait plus qu’à dérouler son « voyage » et notre « phénomène » sur une trame romanesque. Léo Prat et la Forme blanche est un récit entre réalité et fictions qui se croisent, se percutent, se parasitent se nourrissant l’une de l’autre, une « sorte de banquet du diable ».
Trois femmes, trois meurtres, l’abominable rituel d’un serial killer, Léo et Léa Prat, Ned le chat... voilà pour la réalité. L’intrusion d’un tueur en série apparaît surréaliste... Où commence la réalité et où finit la fiction ?
« Souvenez-vous : La terre est bleue comme une orange écrivait Paul Éluard. Un paquet d’années plus tard, le premier homme expédié dans la lune témoignera que, vue de loin, notre petite boule est de facto bleue » lance malicieusement Bernard Vitiello et il conclue « La poésie, le polar, les techniques, la science, il n’existe pas de frontières pour l’esprit, pas de petites boîtes, la « pensée à tiroirs » est une invention d’insuffisants ! »
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