Sixties et polar, retour de Robert Guédiguian à Marseille :
Le Voyage en Arménie sorti en 2006 est un film de Robert Guédiguian, qui repose sur différents genres de film
Lors dun entretien, sur le site Kinok.com, Frédéric Mitterand lui posait la question :

" Suite à cet acte de violence, on bascule dans le polar. Mais dix minutes plus tard, on prend de nouveau un chemin de traverse en abandonnant la poursuite pour aborder le conte, en créant une sorte de paradis perdu où il fait bon vivre, mourir et tomber amoureux en un clin doeil. Est-ce que lun des paris du film était de conjuguer la noirceur de La Ville Est Tranquille et le conte, façon Largent fait le bonheur ? "
Le réalisateur répondait :
" Dans ce voyage où le personnage est aux prises avec linattendu, il me semblait, dès le scénario, quil fallait confronter le spectateur à différentes formes : la chronique, le polar, le mélo, le conte... Passer dun genre à lautre, cest le type de choses que jaime bien faire. Je sais que ça passe ou ça casse et je fais tout pour que ça fonctionne. "

Pour son prochain film « Lady Jane », il lavait annoncé : " Cest un film de gangster à ma manière. Son titre devrait être Lady Jane, comme la chanson des Rollings Stones." Et il ajoutait : " Tout ça bien-sûr, pour le plus grand bénéfice dune morale simple : il faut briser le cercle de la vengeance. Elle ne sert ni à ceux qui lappliquent, ni à ceux qui la subissent. Elle ne sert à rien."
Début 2007, était donné à Marseille le Coup denvoi du tournage de Lady Jane, le 15e long métrage de Robert Guédiguian qui sessaye pour la première fois au polar, genre toujours très en vogue dans la production cinématographique française.
De retour dans sa cité phocéenne fétiche après sen être éloigné pour Le Promeneur du champ de Mars et Le voyage en Arménie., Robert Guédiguian sest installée à la Friche du 15 janvier au 27 avril 2007 pour le tournage. Il ne pouvait décemment pas revenir sans convier les membres de sa famille de cinéma : on retrouvera donc dans Lady Jane ses comédiens fétiches, à commencer par sa compagne Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin et Gérard Meylan, qui composent le trio central du film. A noter également que Robert Guédiguian enchaîne un second film avec Pierre Millon comme directeur de la photographie.
A l'époque où les Rolling Stones chantaient Lady Jane (Lalbum : Aftermathest de 1966), Muriel, François et René, amis d'enfance, nés dans les quartiers populaires de Marseille, ont cessé leurs cambriolages après avoir tué un bijoutier. Pour se faire oublier, ils se sont peu vus jusqu'au jour où le fls de Muriel est enlevé. Leur amitié se remet aussitôt en place pour réunir l'argent de la rançon. Muriel, sur une grande place vide, a l'argent sur elle lorsqu'elle voit son fils s'approcher en souriant et... s'effondrer mortellement atteint d'une balle en pleine tête, sans aucune tentative des ravisseurs pour récupérer la rançon.
Lady Jane est donc un polar, écrit par le cinéaste avec son comparse Jean-Louis Milesi, et produit par Agat Films. Ajoutons que les acteurs Jacques Boudet, Frédérique Bonnal, Christine Brücher, Yann Tregouët, autres habitués de l'univers de Guédiguian, font eux aussi partie de l'aventure.
Produit par le cinéaste lui-même pour Agat Films & Cie/ Ex-Nihilo, Lady Jane dont le tournage sest terminé au printemps 2007, a bénéficié dun budget de 4,1 millions deuros incluant 800 000 euros dinvestissement de France 3 Cinéma (moitié en pré achat, moitié en coproduction) et une avance sur recettes du Centre National de la Cinématographie (CNC). Diaphana assurera la distribution dans les salles françaises et les ventes internationales sont pilotées par Films Distribution. Diaphana a distribué les films de Robert Guediguian. Cest aussi le distributeur de films réalisés par Lucas Belvaux et du film Persépolis réalisé par Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud entrautres.
La sortie dans les salles de " Lady Jane " est prévue pour le 30 janvier 2008.

Robert Guédiguian réalise des films depuis 1980. La plupart sont situés dans un quartier populaire de Marseille, lEstaque. Le réalisateur tourne avec sa même famille dacteurs(Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Jacques Boudet, Pascale Roberts sans oublier Ariane Ascaride, devenue son épouse). "La troupe, dit-il, cest essentiel, cest moins évident dans le cinéma que dans le théâtre où cela a toujours existé. Cest un moyen de travailler beaucoup plus et beaucoup plus souvent." Quant à Marseille, il ajoute : "cest un très grand théâtre, où je fais de tout : des mélodrames, des tragédies, des comédies "
Robert Guédiguian a constitué une maison de production Agate Films et Cie/Ex Nihilo, qui fonctionne comme une coopérative et permet le tournage de premiers films.
"Ce génie du cinéma" selon Pierre Blondeau, est non seulement talentueux, mais aussi humaniste.
Site de Agat films et Cie / Ex Nihilo :
http://agatfilms.mediactive.fr/agatfilms/accueil.htm
Avec les sorties prévues fin 2007 :
LES TOITS DE PARIS Fiction - Réalisé par HINER SALEEM - Sortie en salles: 21/11/2007
MA VIE N'EST PAS UNE COMEDIE ROMANTIQUE Fiction - Réalisé par MARC GIBAJA - Sortie en salles: 19/12/2007
En marge, Robert Guédiguian, parrain du 1er grand festival du cinéma arménien à Marseille dans le cadre de lannée de lArménie en France :

Pendant le tournage du film " Lady Jane ", Robert Guédiguian et sa tribu se sont rendus le 2 mars dernier à la Friche de la Belle de Mai ( Marseille) pour assister au lancement du 1er grand festival de cinéma arménien qui réunissait sur le grand écran les uvres de grands cinéastes arméniens de 1927 à 2007 : Henri Verneuil, Atom Egoyan, Alain terzian, Serge Avédikian (acteur avent dêtre réalisateur) mais aussi, pour les cinéphiles, Ardavast Péléchian, Froundzè Dovlatian, Sergueï Paradjanov et Viguen Tchaldranian. Robert Guédiguian est monté à la tribune en qualité de parrain du festival et cest Ariane Ascarides qui a prononcé son discours dont nous vous reproduisons un extrait sur lidentité immortelle : " Lannée de lArménie est loccasion daffirmer que lArménie existe ici et là-bas et Permettez-moi de penser, quà y regarder de près, cette affirmation nest pas si évidente. Le génocide a raté Comme tous les génocides. Le génocide a été le seul linceul qui aurait pu ensevelir ce peuple. Mais, comme une source que lon aurait empêché de sécouler là où elle était née, le peuple arménien sest insinué sous la terre entière jusquau jour où il trouverait à resurgir, enrichi des lieux où il est passé. Si lidentité dun peuple est en premier lieu physique, à portée de voix, à perte de vue où à la distance que lon parcourt à pied en une journée aller et retour, elle devient ensuite le souvenir de cet espace primordial et, là, grâce à cette sensualité remémorée, relevant dun merveilleux mystère, elle devient immortelle. Oui, on ne sait ni pourquoi, ni comment, mais le souvenir se transmet quon le veuille ou non, et, lorsquil affleure, il se transforme en possibilité davenir. Aucun empire na jamais réussi à endiguer ce souvenir, à en empêcher la transmission. Pas plus lempire ottoman avec les Arméniens que lempire américain avec les indiens, pas plus lempire allemand avec les Juifs que lempire soviétique avec les Tchétchènes " Ensuite, Robert Guédiguian a stigmatisé , dans notre actualité, ce quil appelle lempire de la consommation ou le capitalisme mondialisé qui menace les identités et les cultures particulières " comme tout ce qui fait que les hommes sont humains, libres et irréductibles ". Il concluait son discours en ces termes : " Pour cela, il faut que nous affirmions, comme nous le faisons aujourdhui pour lArménie et pour la France, le double caractère de chaque être humain qui, porte en lui, au plus profond, le village où il est né et le monde entier, le lieu de ses lointaines origines et le proche territoire où il vit. Universel donc, et particulier, en même temps. Vive la diversité culturelle, vive le cinéma indépendant, de France et dArménie. "
L'Affiche de Lady Jane n'est pas encore diffusée. Alors nous avons reproduits les affiches des films antérieurs...

Bonus :
Depuis l'utilisation de Summertime de Janis Joplin dans " La ville est tranquille ", on connaît l'amour de Robert Guédiguian pour le rock des années 60...
Pour annoncer le film Lady Jane, nous vous livrons les paroles de la chanson des Rolling Stones:
My sweet lady Jane, when I see you again
Your servant am I, and will humbly remain
Just heed this plea, my love. On bended knees my love
I pledge myself to lady Jane
My dear lady Anne, I've done what I can
I must take my leave, for promised I am
The play is run, my love. Your time has come my love
I pledge my soul to lady Jane
Oh, my sweet Marie, I wait at your ease
The sands have run out, for your lady and me
When love is nigh, my love, her station's right my love
Life is secure with lady Jane
<script src='http://www.kazeo.com/inclusion/afficher_fichier.php?urlfichier=http://www.youtube.com/v/HKrtC5N0T94&rel=1"@@@200@@@200'></script>
Le Voyage en Arménie sorti en 2006 est un film de Robert Guédiguian, qui repose sur différents genres de film
Lors dun entretien, sur le site Kinok.com, Frédéric Mitterand lui posait la question :

" Suite à cet acte de violence, on bascule dans le polar. Mais dix minutes plus tard, on prend de nouveau un chemin de traverse en abandonnant la poursuite pour aborder le conte, en créant une sorte de paradis perdu où il fait bon vivre, mourir et tomber amoureux en un clin doeil. Est-ce que lun des paris du film était de conjuguer la noirceur de La Ville Est Tranquille et le conte, façon Largent fait le bonheur ? "
Le réalisateur répondait :
" Dans ce voyage où le personnage est aux prises avec linattendu, il me semblait, dès le scénario, quil fallait confronter le spectateur à différentes formes : la chronique, le polar, le mélo, le conte... Passer dun genre à lautre, cest le type de choses que jaime bien faire. Je sais que ça passe ou ça casse et je fais tout pour que ça fonctionne. "

Pour son prochain film « Lady Jane », il lavait annoncé : " Cest un film de gangster à ma manière. Son titre devrait être Lady Jane, comme la chanson des Rollings Stones." Et il ajoutait : " Tout ça bien-sûr, pour le plus grand bénéfice dune morale simple : il faut briser le cercle de la vengeance. Elle ne sert ni à ceux qui lappliquent, ni à ceux qui la subissent. Elle ne sert à rien."
Début 2007, était donné à Marseille le Coup denvoi du tournage de Lady Jane, le 15e long métrage de Robert Guédiguian qui sessaye pour la première fois au polar, genre toujours très en vogue dans la production cinématographique française.
De retour dans sa cité phocéenne fétiche après sen être éloigné pour Le Promeneur du champ de Mars et Le voyage en Arménie., Robert Guédiguian sest installée à la Friche du 15 janvier au 27 avril 2007 pour le tournage. Il ne pouvait décemment pas revenir sans convier les membres de sa famille de cinéma : on retrouvera donc dans Lady Jane ses comédiens fétiches, à commencer par sa compagne Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin et Gérard Meylan, qui composent le trio central du film. A noter également que Robert Guédiguian enchaîne un second film avec Pierre Millon comme directeur de la photographie.
A l'époque où les Rolling Stones chantaient Lady Jane (Lalbum : Aftermathest de 1966), Muriel, François et René, amis d'enfance, nés dans les quartiers populaires de Marseille, ont cessé leurs cambriolages après avoir tué un bijoutier. Pour se faire oublier, ils se sont peu vus jusqu'au jour où le fls de Muriel est enlevé. Leur amitié se remet aussitôt en place pour réunir l'argent de la rançon. Muriel, sur une grande place vide, a l'argent sur elle lorsqu'elle voit son fils s'approcher en souriant et... s'effondrer mortellement atteint d'une balle en pleine tête, sans aucune tentative des ravisseurs pour récupérer la rançon.
Lady Jane est donc un polar, écrit par le cinéaste avec son comparse Jean-Louis Milesi, et produit par Agat Films. Ajoutons que les acteurs Jacques Boudet, Frédérique Bonnal, Christine Brücher, Yann Tregouët, autres habitués de l'univers de Guédiguian, font eux aussi partie de l'aventure.
Produit par le cinéaste lui-même pour Agat Films & Cie/ Ex-Nihilo, Lady Jane dont le tournage sest terminé au printemps 2007, a bénéficié dun budget de 4,1 millions deuros incluant 800 000 euros dinvestissement de France 3 Cinéma (moitié en pré achat, moitié en coproduction) et une avance sur recettes du Centre National de la Cinématographie (CNC). Diaphana assurera la distribution dans les salles françaises et les ventes internationales sont pilotées par Films Distribution. Diaphana a distribué les films de Robert Guediguian. Cest aussi le distributeur de films réalisés par Lucas Belvaux et du film Persépolis réalisé par Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud entrautres.
La sortie dans les salles de " Lady Jane " est prévue pour le 30 janvier 2008.

Robert Guédiguian réalise des films depuis 1980. La plupart sont situés dans un quartier populaire de Marseille, lEstaque. Le réalisateur tourne avec sa même famille dacteurs(Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Jacques Boudet, Pascale Roberts sans oublier Ariane Ascaride, devenue son épouse). "La troupe, dit-il, cest essentiel, cest moins évident dans le cinéma que dans le théâtre où cela a toujours existé. Cest un moyen de travailler beaucoup plus et beaucoup plus souvent." Quant à Marseille, il ajoute : "cest un très grand théâtre, où je fais de tout : des mélodrames, des tragédies, des comédies "
Robert Guédiguian a constitué une maison de production Agate Films et Cie/Ex Nihilo, qui fonctionne comme une coopérative et permet le tournage de premiers films.
"Ce génie du cinéma" selon Pierre Blondeau, est non seulement talentueux, mais aussi humaniste.
Site de Agat films et Cie / Ex Nihilo :
http://agatfilms.mediactive.fr/agatfilms/accueil.htm
Avec les sorties prévues fin 2007 :
LES TOITS DE PARIS Fiction - Réalisé par HINER SALEEM - Sortie en salles: 21/11/2007
MA VIE N'EST PAS UNE COMEDIE ROMANTIQUE Fiction - Réalisé par MARC GIBAJA - Sortie en salles: 19/12/2007
En marge, Robert Guédiguian, parrain du 1er grand festival du cinéma arménien à Marseille dans le cadre de lannée de lArménie en France :

Pendant le tournage du film " Lady Jane ", Robert Guédiguian et sa tribu se sont rendus le 2 mars dernier à la Friche de la Belle de Mai ( Marseille) pour assister au lancement du 1er grand festival de cinéma arménien qui réunissait sur le grand écran les uvres de grands cinéastes arméniens de 1927 à 2007 : Henri Verneuil, Atom Egoyan, Alain terzian, Serge Avédikian (acteur avent dêtre réalisateur) mais aussi, pour les cinéphiles, Ardavast Péléchian, Froundzè Dovlatian, Sergueï Paradjanov et Viguen Tchaldranian. Robert Guédiguian est monté à la tribune en qualité de parrain du festival et cest Ariane Ascarides qui a prononcé son discours dont nous vous reproduisons un extrait sur lidentité immortelle : " Lannée de lArménie est loccasion daffirmer que lArménie existe ici et là-bas et Permettez-moi de penser, quà y regarder de près, cette affirmation nest pas si évidente. Le génocide a raté Comme tous les génocides. Le génocide a été le seul linceul qui aurait pu ensevelir ce peuple. Mais, comme une source que lon aurait empêché de sécouler là où elle était née, le peuple arménien sest insinué sous la terre entière jusquau jour où il trouverait à resurgir, enrichi des lieux où il est passé. Si lidentité dun peuple est en premier lieu physique, à portée de voix, à perte de vue où à la distance que lon parcourt à pied en une journée aller et retour, elle devient ensuite le souvenir de cet espace primordial et, là, grâce à cette sensualité remémorée, relevant dun merveilleux mystère, elle devient immortelle. Oui, on ne sait ni pourquoi, ni comment, mais le souvenir se transmet quon le veuille ou non, et, lorsquil affleure, il se transforme en possibilité davenir. Aucun empire na jamais réussi à endiguer ce souvenir, à en empêcher la transmission. Pas plus lempire ottoman avec les Arméniens que lempire américain avec les indiens, pas plus lempire allemand avec les Juifs que lempire soviétique avec les Tchétchènes " Ensuite, Robert Guédiguian a stigmatisé , dans notre actualité, ce quil appelle lempire de la consommation ou le capitalisme mondialisé qui menace les identités et les cultures particulières " comme tout ce qui fait que les hommes sont humains, libres et irréductibles ". Il concluait son discours en ces termes : " Pour cela, il faut que nous affirmions, comme nous le faisons aujourdhui pour lArménie et pour la France, le double caractère de chaque être humain qui, porte en lui, au plus profond, le village où il est né et le monde entier, le lieu de ses lointaines origines et le proche territoire où il vit. Universel donc, et particulier, en même temps. Vive la diversité culturelle, vive le cinéma indépendant, de France et dArménie. "
L'Affiche de Lady Jane n'est pas encore diffusée. Alors nous avons reproduits les affiches des films antérieurs...

Bonus :
Depuis l'utilisation de Summertime de Janis Joplin dans " La ville est tranquille ", on connaît l'amour de Robert Guédiguian pour le rock des années 60...
Pour annoncer le film Lady Jane, nous vous livrons les paroles de la chanson des Rolling Stones:
My sweet lady Jane, when I see you again
Your servant am I, and will humbly remain
Just heed this plea, my love. On bended knees my love
I pledge myself to lady Jane
My dear lady Anne, I've done what I can
I must take my leave, for promised I am
The play is run, my love. Your time has come my love
I pledge my soul to lady Jane
Oh, my sweet Marie, I wait at your ease
The sands have run out, for your lady and me
When love is nigh, my love, her station's right my love
Life is secure with lady Jane
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