BABEL, film du réalisateur mexicain Alejandro Gonzàlez Inàrritu, prix de la mise en scène au 59ème festival de Cannes et prix du jury cuménique, sorti en 2006. Principaux acteurs : Brad Spitt, Cate Blanchett, Gael Garcia Bernal et Kôji Yakusho.
Babel serait le nom hébreu de Babylone, ou un mot akkadien " Bab-ili " la Porte de Dieu, ou encore " Bab-el " la cité de dieu. La tour de Babel a été dabord évoquée par les Sumériens. Puis, selon la Genèse, les descendants de Noé représentaient lhumanité entière et parlaient la même langue adamique, jusquà lédification de cette tour qui déclencha lire céleste. Dieu " brouilla les langues ". Les hommes ne se comprirent plus et ne purent plus faire uvre commune. La tour de Babel resta inachevée et lhumanité se dispersa sur la terre avec de multiples idiomes et dialectes. Cette parabole biblique met en garde les hommes qui défient le pouvoir céleste de Dieu et, par exégèse, met en évidence la nécessiter de se parler, de communiquer et de se comprendre pour mener à terme un grand projet. Il nest pas étonnant que la tour de Babel reste une source dinspiration pour nombre dauteurs.
Babel, cest le titre du dernier volet de la trilogie réalisée par Alejandro Gonzalèz Inàrritu , après " Amours chiennes " ( Amores perros) en 2000 et " 21 grammes " en 2004. Lauteur fait une nouvelle mise en scène des destins de plusieurs personnages, avec laccumulation de faits contingents qui deviennent les rouages du drame humain. Dans chacun de ses trois films, les destins se nouent de façon accidentelle. Se servant de la nature humaine comme métier à tisser les fils disparates des vies de ses personnages, Inàrritu cherche une trame commune. Cest une grande ambition et un vaste champ dinvestigation dans lequel les thèmes sont nombreux.
Donc rien à voir avec le Babel de Gérard Pullicino qui, en 1999, avait réalisé, avec ce même titre, un film fantastique. En choisissant ce titre de Babel, Alejandro Gonzalèz Inàrritu a voulu " englober toute lidée de la communication humaine, ses ambitions, sa beauté et ses problèmes, en un seul mot ". Il y déroule des vies totalement indépendantes qui vont se rejoindre à la suite dun coup de feu dans le désert marocain. Ce sont deux jeunes marocains qui ont le fusil et qui ont appuyé sur la détente en déclenchant un drame accidentel qui va être le théâtre dun choc des cultures entre des destins, jouets de malentendus. Le drame apparaît alors comme la conséquence dun enfermement obsessionnel, dun repli intra-muros des individus, murés dans lincompréhension et la méfiance de lautre. Dès lors, quels points communs peuvent exister entre deux jeunes chevriers marocains, un couple de touristes américains en proie à leur crise conjugale, une nourrice mexicaine avec deux enfants américains et une jeune sourde muette japonaise révoltée dont le père est poursuivi par les policiers de Tokyo ? La solitude et la douleur.
Les êtres sont condamnés au malentendu dêtre autre. Entretenu pour que lhomme ne défie plus Dieu, ce malentendu éloigne du ciel les hommes qui, tout en se référant à des valeurs religieuses, ne se sont jamais montrés aussi peu solidaires. Privée de tour de Babel, lhumanité creuse des tunnels de solitudes. La multiplication et les progrès des moyens de communication devraient favoriser leur solidarité alors quils se laissent guider par la paranoïa collective, telle quon a pu la ressentir après des attentats terroristes spectaculaires. Inàrritu explique que " chaque empire a tendance à avoir un regard sur lautre Généralement lincompréhension engendre la paranoïa, tout le monde dès lors est un terroriste en puissance. Cette idée est devenue obsessionnelle aux Etats-Unis ".
Si le constat est solipsiste et communautaire, Alejandro Gonzalez Inàrritu nous parle aussi de notre destin individuel lié à celui de lhumanité, de la douleur mais aussi des amours et des sentiments dans ce XXIème siècle qui voit sinstaller la méfiance. " On est extrêmement vulnérable à travers les êtres que nous aimons, dit-il " et il ajoute, sur les personnages du film quils " souffrent de leur incapacité à entrer en contact avec autrui : époux, enfants ou frontières tout tourne autour de ce besoin dêtre touché lorsque les mots ne fonctionnent plus. " Il nous entraîne sur des pistes humaines dans le désert marocain. A la croisée humaine de trois continents, il recherche ce qui peut se trouver duniversel dans lintime. Il scénarise des réactions en chaîne humaine et nous fait entendre des échos dans le désert. Pour lui, " il sagit dun film sur les êtres humains et non sur les Marocains, les Mexicains ou les Américains ".
Babel versus Babel : Un humanité pluriculturelle ou rien ?
Pour revenir à la Tour de Babel, que peut-on trouver dautre dans cette parabole ? Ne serait-elle pas aussi une mise en garde contre la pensée unique, lintégrisme, leugénisme et plus généralement toute hégémonie ? Si lhomme, dans son unité perdue, na pas atteint le ciel, cet échec navait-il pas pour but de lui montrer une autre voie, celle de son humanité ? Lhumanité réduite à un seul peuple et une seule langue ? Ce projet fou ne vous rappelle rien ?... Donc, plus jamais ça !
La tour de Babel serait-elle, à rebours de ce que montre le film dInàrritu, le symbole de ce que lhumanité ne doit plus être, car la voie de cette humanité en devenir devrait se trouver dans la pluralité. Le premier but à atteindre ne serait pas le ciel mais la solidarité dans la diversité. Cette solidarité ne peut pas être une fin en soi mais le ciment de notre humanité dans la mesure où tout projet commun sinscrit dans des perspectives humanitaire et humaniste, en commençant par porter un autre regard sur lautre.
Enfin, faut-il parler la même langue pour faire uvre commune ? Pour Inàrritu : " Ce nest pas un problème ; une langue peut être en effet vite apprise. En revanche, je pense que le problème concerne ces idées reçues qui maintiennent une séparation entre les peuples " et il ajoute : " Jai voulu explorer la contradiction entre limpression que le monde est devenu tout petit en raison de tous les outils de communication dont nous disposons, et le sentiment que les humains sont toujours incapable de sexprimer et de communiquer les uns avec les autres au niveau fondamental... "
Chaque culture, chaque civilisation qui disparaît est un appauvrissement pour lensemble de lhumanité. Les langues sont des facteurs identitaires de première importance. Elles permettent la survie et le prolongement de cultures minoritaires. " Interdire lusage de sa langue à des peuples conquis " était la première mesure inique prise par leurs colonisateurs pour les intégrer de force. Lavenir, ce nest pas un seul peuple et une seule langue mais des peuples polyglottes.
Les langues ont des passerelles : les traductions. Si on prend pour exemple la littérature qui se nourrit de mots et transfuse la langue, les éditeurs shonoreraient à proposer davantage de textes en éditions bilingues lorsquil sagit de sauver un patrimoine culturel et promouvoir une culture dans ce quelle a de vivant.
Enfin, il ne faudrait pas que, sous leffet dune hégémonie linguistique, des langues ne participent plus aux babils des enfants qui, plus tard, seront à la recherche archéologique et généalogique dune identité perdue. La langue est un outil de pouvoir et de domination. Si les minorités sont aujourdhui menacées, quen sera-t-il de certaines grandes nations demain ? Quelles soient culturelles, économiques, politiques etc , toutes les Babélisations ne sont pas bonnes à suivre ! Cest Dieu qui le fait comprendre si on tient compte de lexégèse.
Exrtait de la genèse 11 de la Bible " la ville et la tour de Babel " , en français
" Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots Allons bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. LEternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. Et lEternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et cest là à ce quils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce quils auraient projeté. Allons ! Descendons, et là, confondons leur langage, enfin quils nentendent plus la langue, les uns des autres. Et lEternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville. Cest pourquoi on lappela du nom de Babel, car cest là que lEternel confondit le langage de toute la terre, et cest là que lEternel les dispersa sur la face de toute la terre. "
et en Corse : A Bibbia - Genesi 11
" Tutta a terra avia una sola lingua è e listesse parolle . Aio ! custruimuci una cità è una torra chi a cima tocchi u celu, è fèmuci un nome, affinchi no un siamu spargugliati nantu à a fàccia di tutta a terra. LEternu falo per vede a cità è a torra chelli costruianu i figlioli di lomi. E lEternu disse : Eccu, formanu un solu populu è hanu tutti a listessa lingua, è ghjè quessa chelli hanu intrapresu ; avà nunda limpédiciaria di fà tuttu cio chelli avarianu prughjittatu. Aio ! falemu, è cunfundimu u so linguàgiu, affinchi luni un capiscanu piu u linguàgiu di laltri. E u Signore i sparguglio luntanu da culà nantu à a faccia di tutta a terra ; è cissonu di custruisce a cità. Hè per quessa chella fu chjamata Babele, perchè ghjè quà chi u Signore cunfuse u linguàgiu di tutta a terra, è ghjè da quà chi u Signore i spagliuglio nantu à a faccia di tutta a terra. "
Nous nous excusons auprès des puristes pour labsence de nombreux accents toniques, absence due à de " pures " raisons techniques
Note : La belle édition bilingue de La Bible ( A Bibbia ) date de 2005. Nous la devons aux Editions DCL avec le soutien de la Collectivité Territoriale Corse. La traduction corse est de Christian Dubois en collaboration avec Ghjuseppe Maria Antone Rabazzani. Il sagit dune édition cuménique réalisée sous la direction de Gabriel Xavier Culioli.
Babel serait le nom hébreu de Babylone, ou un mot akkadien " Bab-ili " la Porte de Dieu, ou encore " Bab-el " la cité de dieu. La tour de Babel a été dabord évoquée par les Sumériens. Puis, selon la Genèse, les descendants de Noé représentaient lhumanité entière et parlaient la même langue adamique, jusquà lédification de cette tour qui déclencha lire céleste. Dieu " brouilla les langues ". Les hommes ne se comprirent plus et ne purent plus faire uvre commune. La tour de Babel resta inachevée et lhumanité se dispersa sur la terre avec de multiples idiomes et dialectes. Cette parabole biblique met en garde les hommes qui défient le pouvoir céleste de Dieu et, par exégèse, met en évidence la nécessiter de se parler, de communiquer et de se comprendre pour mener à terme un grand projet. Il nest pas étonnant que la tour de Babel reste une source dinspiration pour nombre dauteurs.
Babel, cest le titre du dernier volet de la trilogie réalisée par Alejandro Gonzalèz Inàrritu , après " Amours chiennes " ( Amores perros) en 2000 et " 21 grammes " en 2004. Lauteur fait une nouvelle mise en scène des destins de plusieurs personnages, avec laccumulation de faits contingents qui deviennent les rouages du drame humain. Dans chacun de ses trois films, les destins se nouent de façon accidentelle. Se servant de la nature humaine comme métier à tisser les fils disparates des vies de ses personnages, Inàrritu cherche une trame commune. Cest une grande ambition et un vaste champ dinvestigation dans lequel les thèmes sont nombreux.
Donc rien à voir avec le Babel de Gérard Pullicino qui, en 1999, avait réalisé, avec ce même titre, un film fantastique. En choisissant ce titre de Babel, Alejandro Gonzalèz Inàrritu a voulu " englober toute lidée de la communication humaine, ses ambitions, sa beauté et ses problèmes, en un seul mot ". Il y déroule des vies totalement indépendantes qui vont se rejoindre à la suite dun coup de feu dans le désert marocain. Ce sont deux jeunes marocains qui ont le fusil et qui ont appuyé sur la détente en déclenchant un drame accidentel qui va être le théâtre dun choc des cultures entre des destins, jouets de malentendus. Le drame apparaît alors comme la conséquence dun enfermement obsessionnel, dun repli intra-muros des individus, murés dans lincompréhension et la méfiance de lautre. Dès lors, quels points communs peuvent exister entre deux jeunes chevriers marocains, un couple de touristes américains en proie à leur crise conjugale, une nourrice mexicaine avec deux enfants américains et une jeune sourde muette japonaise révoltée dont le père est poursuivi par les policiers de Tokyo ? La solitude et la douleur.
Les êtres sont condamnés au malentendu dêtre autre. Entretenu pour que lhomme ne défie plus Dieu, ce malentendu éloigne du ciel les hommes qui, tout en se référant à des valeurs religieuses, ne se sont jamais montrés aussi peu solidaires. Privée de tour de Babel, lhumanité creuse des tunnels de solitudes. La multiplication et les progrès des moyens de communication devraient favoriser leur solidarité alors quils se laissent guider par la paranoïa collective, telle quon a pu la ressentir après des attentats terroristes spectaculaires. Inàrritu explique que " chaque empire a tendance à avoir un regard sur lautre Généralement lincompréhension engendre la paranoïa, tout le monde dès lors est un terroriste en puissance. Cette idée est devenue obsessionnelle aux Etats-Unis ".
Si le constat est solipsiste et communautaire, Alejandro Gonzalez Inàrritu nous parle aussi de notre destin individuel lié à celui de lhumanité, de la douleur mais aussi des amours et des sentiments dans ce XXIème siècle qui voit sinstaller la méfiance. " On est extrêmement vulnérable à travers les êtres que nous aimons, dit-il " et il ajoute, sur les personnages du film quils " souffrent de leur incapacité à entrer en contact avec autrui : époux, enfants ou frontières tout tourne autour de ce besoin dêtre touché lorsque les mots ne fonctionnent plus. " Il nous entraîne sur des pistes humaines dans le désert marocain. A la croisée humaine de trois continents, il recherche ce qui peut se trouver duniversel dans lintime. Il scénarise des réactions en chaîne humaine et nous fait entendre des échos dans le désert. Pour lui, " il sagit dun film sur les êtres humains et non sur les Marocains, les Mexicains ou les Américains ".
Babel versus Babel : Un humanité pluriculturelle ou rien ?
Pour revenir à la Tour de Babel, que peut-on trouver dautre dans cette parabole ? Ne serait-elle pas aussi une mise en garde contre la pensée unique, lintégrisme, leugénisme et plus généralement toute hégémonie ? Si lhomme, dans son unité perdue, na pas atteint le ciel, cet échec navait-il pas pour but de lui montrer une autre voie, celle de son humanité ? Lhumanité réduite à un seul peuple et une seule langue ? Ce projet fou ne vous rappelle rien ?... Donc, plus jamais ça !
La tour de Babel serait-elle, à rebours de ce que montre le film dInàrritu, le symbole de ce que lhumanité ne doit plus être, car la voie de cette humanité en devenir devrait se trouver dans la pluralité. Le premier but à atteindre ne serait pas le ciel mais la solidarité dans la diversité. Cette solidarité ne peut pas être une fin en soi mais le ciment de notre humanité dans la mesure où tout projet commun sinscrit dans des perspectives humanitaire et humaniste, en commençant par porter un autre regard sur lautre.
Enfin, faut-il parler la même langue pour faire uvre commune ? Pour Inàrritu : " Ce nest pas un problème ; une langue peut être en effet vite apprise. En revanche, je pense que le problème concerne ces idées reçues qui maintiennent une séparation entre les peuples " et il ajoute : " Jai voulu explorer la contradiction entre limpression que le monde est devenu tout petit en raison de tous les outils de communication dont nous disposons, et le sentiment que les humains sont toujours incapable de sexprimer et de communiquer les uns avec les autres au niveau fondamental... "
Chaque culture, chaque civilisation qui disparaît est un appauvrissement pour lensemble de lhumanité. Les langues sont des facteurs identitaires de première importance. Elles permettent la survie et le prolongement de cultures minoritaires. " Interdire lusage de sa langue à des peuples conquis " était la première mesure inique prise par leurs colonisateurs pour les intégrer de force. Lavenir, ce nest pas un seul peuple et une seule langue mais des peuples polyglottes.
Les langues ont des passerelles : les traductions. Si on prend pour exemple la littérature qui se nourrit de mots et transfuse la langue, les éditeurs shonoreraient à proposer davantage de textes en éditions bilingues lorsquil sagit de sauver un patrimoine culturel et promouvoir une culture dans ce quelle a de vivant.
Enfin, il ne faudrait pas que, sous leffet dune hégémonie linguistique, des langues ne participent plus aux babils des enfants qui, plus tard, seront à la recherche archéologique et généalogique dune identité perdue. La langue est un outil de pouvoir et de domination. Si les minorités sont aujourdhui menacées, quen sera-t-il de certaines grandes nations demain ? Quelles soient culturelles, économiques, politiques etc , toutes les Babélisations ne sont pas bonnes à suivre ! Cest Dieu qui le fait comprendre si on tient compte de lexégèse.
Exrtait de la genèse 11 de la Bible " la ville et la tour de Babel " , en français
" Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots Allons bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. LEternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. Et lEternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et cest là à ce quils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce quils auraient projeté. Allons ! Descendons, et là, confondons leur langage, enfin quils nentendent plus la langue, les uns des autres. Et lEternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville. Cest pourquoi on lappela du nom de Babel, car cest là que lEternel confondit le langage de toute la terre, et cest là que lEternel les dispersa sur la face de toute la terre. "
et en Corse : A Bibbia - Genesi 11
" Tutta a terra avia una sola lingua è e listesse parolle . Aio ! custruimuci una cità è una torra chi a cima tocchi u celu, è fèmuci un nome, affinchi no un siamu spargugliati nantu à a fàccia di tutta a terra. LEternu falo per vede a cità è a torra chelli costruianu i figlioli di lomi. E lEternu disse : Eccu, formanu un solu populu è hanu tutti a listessa lingua, è ghjè quessa chelli hanu intrapresu ; avà nunda limpédiciaria di fà tuttu cio chelli avarianu prughjittatu. Aio ! falemu, è cunfundimu u so linguàgiu, affinchi luni un capiscanu piu u linguàgiu di laltri. E u Signore i sparguglio luntanu da culà nantu à a faccia di tutta a terra ; è cissonu di custruisce a cità. Hè per quessa chella fu chjamata Babele, perchè ghjè quà chi u Signore cunfuse u linguàgiu di tutta a terra, è ghjè da quà chi u Signore i spagliuglio nantu à a faccia di tutta a terra. "
Nous nous excusons auprès des puristes pour labsence de nombreux accents toniques, absence due à de " pures " raisons techniques
Note : La belle édition bilingue de La Bible ( A Bibbia ) date de 2005. Nous la devons aux Editions DCL avec le soutien de la Collectivité Territoriale Corse. La traduction corse est de Christian Dubois en collaboration avec Ghjuseppe Maria Antone Rabazzani. Il sagit dune édition cuménique réalisée sous la direction de Gabriel Xavier Culioli.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :