Lorsque vous contactez Mlle Nadia DHOUKAR, docteur es lettres, cette universitaire titrée est intarissable sur le polar. Elle répond, généreusement et sans a priori, à vos questions. Ses connaissances en la matière ne sont plus à démontrer. Elle a fait dimportants travaux universitaires sur des classiques du genre avec des personnages récurrents comme Lupin, Burma et Maigret, pères fondateurs (bases solides et inépuisables détude). Routarde du polar, elle a été sollicitée pour de nombreuses conférences lors de salons du polar. Notamment, elle a déjà intéressé de nombreux sites comme Mauvaisgenre (devenu Ruedesboulets) et le Cercle noir. Elle contribue à la revue " 813 "* qui a ouvert un site dont certaines pages sont en construction (Vous pouvez trouver ce journal chez des librairies en ligne). Léditeur Laffont lui a confié la réédition des uvres de Léo Malet, créateur du personnage de Nestor Burma. Dans la collection Folio de Gallimard , vous trouverez, à partir du 8 juin prochain , son opus sur Jean-Claude Izzo , sous-titré " La trilogie Fabio Montale ", annoncé dans le guide Folio du polar 2006 ( dont nous avons parlé dans notre article précédent). Nadia Dhoukar est une jeune femme lettrée et passionnée. Elle a déjà un passé rempli dans le monde du polar mais aussi un bel avenir plein de projets. Nous lui avons posé quatre questions. Elle nous a répondu avec beaucoup de gentillesse et dintelligence. Nous vous présentons des extraits de mémoires et darticles. Votre libraire vous offrira le guide folio du polar où vous retrouverez Jean-Claude Izzo et Nadia Dhoukar.
*Revue 813 : Le titre " 813 ", paru en 1910, cest aussi celui du premier gros roman de Maurice Leblanc qui a créé le personnage du gentleman cambrioleur sous les traits de plusieurs personnages. Ce titre " 813 " est repris dans la revue de lassociation des amis de la littérature policière depuis 25 ans. Site : http://www.813.fr
Mlle DHOUKAR a écrit des articles fouillés dans dautres revues : Temps noir, Rocambole
EXTRAITS:
Maurice Leblanc et Arsène Lupin :
" Arsène Lupin est un personnage de la Belle Epoque, empreint du positivisme et de la frivolité ambiante du moment. Il se divertit sans cesse, n'agit que par goût du jeu ; c'est un individu léger qui aime l'art, le défi et les jolies femmes. A l'instar de Sherlock Holmes, il fait rire et sourire et entraîne son lecteur dans un univers qui se moque des lois et des convenances, et cela, toujours avec intelligence et finesse. Mais surtout, plus que ses homologues tels Holmes ou encore Fantômas, Lupin n'est pas hiératique dans le sens où il prend corps au fil des aventures, change, se remet en question, éprouve des sentiments humains et s'avère plus proche du lecteur anonyme que d'un détective infaillible. La réunion de tous ces éléments a fait de Lupin un personnage qui a plu et qui plaît encore
Lupin illustre une légèreté et une désinvolture qui plaisent de tout temps parce qu'il se joue des limites que les hommes ont tracées, limites qui, si elles se transforment, existent et existeront toujours. De ce fait Lupin possède un caractère qui relève de l'universel : celui du défi
" (mémoire DEA)
Site pour consulter le mémoire de DEA soutenu par Mlle Dhoukar:
http://www.scd.univ-paris3.fr/Textes/NDhouDEA/
Une étude plus récente a été publiée dans le N°9 de la revue Temps noir.
Léo Malet , créateur de Nestor Burma :
Léo Malet est de retour. Curieux homme, vagabond, anarchiste, vendeur de journaux à la criée, surréaliste, puis créateur de Nestor Burma, ce personnage de détective privé (signe particulier : libre et aventurier) qui lui ressemble tellement. Etrange écrivain, qui a influencé beaucoup de nos auteurs de policiers et donné un nouveau style, sensible et poétique, au roman noir. Francis Lacassin lavait aidé pour la première publication de ses uvres chez " Bouquins ". Aujourdhui, cest Nadia Dhoukar qui a veillé sur cette nouvelle édition. Elle a notamment rédigé une biographie de Léo Malet placée en début de volume et nous offre quelques textes (chansons, poèmes, nouvelles, articles) en best off. Bonne lecture ! "
Rappels:
Maurice Leblanc est né en 1864 et mort en 1941, sous l'occupation allemande. Il a créé Arsène Lupin en 1905 dans un magazine "Je sais tout".
Simenon est né en 1903 et mort en 1989. Il a créé Maigret en 1931.
Leo Malet est né en 1909 et mort la veille de son 87ème anniversaire. Il a créé Nestor Burma en 1943.
Contexte succinct: Le genre policier fait lobjet de controverses sur sa définition, sur sa valeur littéraire et ses origines. Pour certains, Régis Messac aurait exprimé lessentiel du sujet en 1929 dans deux ouvrages : " " Le détective Novel " et " Linfluence de la pensée scientifique ". Et pourtant , lencre noire na cessé de donner de la " tâche " aux analystes.
Le genre émerge au 19ème, siècle de lindustrialisation et de lurbanisme. Son inspiration peut se trouver dans des biographies de bandits , des récits de meurtres vendus par des colporteurs et des personnages comme Vidocq.
Nous citerons quelques dates :1832 - Balzac est considéré par certains comme lauteur des premiers romans noirs avec " La grande Bretèche "1841 - Laméricain Edgar Poe , avec " Double assassinat dans la rue Morgue ", pensait avoir découvert une technique de raisonnement applicable à la fiction. Il sera considéré comme le père du roman policier. La même année, Balzac publie " Une ténébreuse affaire ". Jusquen 1918, on partait de la découverte dun crime pour remonter jusquaux mobiles, en utilisant les techniques du roman populaire où les péripéties lemportent sur la déduction.A partir de 1918 Les auteurs français vont suivre le modèle anglais en privilégiant lanalyse et la déduction. En 1930-1940, le roman noir est dans son âge dor au Etats-Unis avec Dashiel HAMMET et les " Muckrakers " (fouille-merde).
Jean-Claude Izzo trilogie de Fabio Montale collection Folio, préfacée par Nadia Dhoukar::
Née en 1978, Nadia Dhoukar a présenté une thèse de littérature française sur le pouvoir de fascination du personnage dans le roman policier, à partir des personnages dArsène Lupin, de Jules Maigret et de Nestor Burma. Captivée par les personnages récurrents du roman policier, cest naturellement quelle a croisé le chemin de Fabio Montale " (Guide Folio du polar ).
Rappel de la trilogie : Total Kheops, Chourmo et Solea sortie en juin 2006 au prix de 10 euros.
Le guide du polar 2006 " Folio Policier ", offert par votre libraire, avec un hommage à Jean-Claude IZZO. Vous y découvrirez " la consolation de Fabio Montale ", un petit texte inédit de cet auteur regretté.
" Car Jean-Claude Izzo est un météore. Fulgurant, lumineux, insaisissable. La densité de sa lumière est variable selon le moment, selon notre position sur la Terre, selon que nos yeux sont ouverts et notre cur réceptif. " - Extrait de " Jean-Claude Izzo, la trajectoire dun homme. " écrit par Nadia Dhoukar.
Il sest éteint le 26 janvier 2000 à Marseille. Il était aussi poète. On peut citer chez Librio , deux recueils : " Vivre Fatigué " et " Laridité des jours ".
Un extrait (pour le plaisir) de " Laridité des jours " :
" Je nai plus de voix mais je crie. Une poignée de terre
En main.
En mon poing,
Un bourgeon à ouvrir.
Jai rêvé la terre rêvant lhomme. "
Interview en quatre questions de: Nadia DHOUKAR
1°/ Chez un personnage récurrent, quels sont les traits de caractère qui vous intéressent?
Deux traits du personnage récurrent mintéressent. Tout dabord, dun roman à lautre, le personnage se construit, se façonne et se dévoile à mesure que notre complicité avec lui grandit. Il sagit dune alchimie subtile : lauteur prend ses marques avec son personnage à mesure quil le met en scène, et le lecteur découvre le personnage par touches. Comme dans la "vraie" vie, une relation damitié (damour parfois) sinstaure progressivement entre le lecteur et le personnage. Si on considère, dans lordre de leur publication, les séries des Lupin, des Maigret ou des Burma, ce processus de construction du personnage est flagrant. Petit à petit, tous trois apparaissent comme des êtres dotés dun passé, dune histoire, parcourus de souffrances et de failles. Jaime cette installation progressive à mes côtés dun être que je découvre patiemment : qui est finalement le plus détective des deux ? Le personnage ou le lecteur ? Il y a toujours un jeu de miroir passionnant entre lauteur, son personnage et le lecteur. Mais ce jeu nexplique pas tout : nombre de personnages, même récurrents, ne me séduisent pas.
Chaque héros a une part de réalité (il est ancré dans un univers géographique, résout des énigmes crédibles, a une présence physique, un passé, des relations sociales, un métier, etc.) et une part dimaginaire (ce que lui peut faire et pas nous, son éternité, le genre littéraire dans lequel il déambule pétri de mythes et d'arcanes). Cest la symbiose subtile, le va-et-vient permanent entre ces deux "dimensions" qui fait, selon moi, un personnage réussi. Comme un pacte : si je crois en ce personnage, je consens alors à ce quil mentraîne là où il veut, même vers linvraisemblable. Lorsque la part de réalité du personnage minterpelle, parce que je my identifie ou que je laccepte, je suis apte à le suivre et à explorer sa dimension imaginaire, plus personnelle, voire intimiste. Deux personnages aussi différents quArsène Lupin (Maurice Leblanc) et Fabio Montale (J-C Izzo) séduisent pourtant pour les mêmes raisons.
Arsène Lupin est un personnage réel parce quil a une histoire, des amours déçus, une relation dipienne avec son père, il vieillit, évolue dans des univers réels, la Normandie, Paris
Mais évidemment, Arsène Lupin est une pure fantaisie : il peut être nimporte qui, donc tout le monde, il atteint toujours ses objectifs, il met la main sur des trésors dignes dAli Baba, " chaque femme à son heure rêve de voir son visage ", etc. Il est donc à la fois présent au monde et en même temps au-delà du monde : dans limaginaire, il incarne lenfance, le goût du jeu et du défi, cest un démiurge. Bref, Lupin incarne autant de rêves que nous, lecteurs, connaissons parce quil sagit de facettes de nous-mêmes qui nous appartiennent ou nous ont appartenu, mais que nous sommes contraints de reléguer dans notre vie quotidienne.
Même chose pour Montale : il est flic, habite à Marseille, a un passé, des amours et des amitiés malheureuses, et il est confronté à des intrigues on ne peut plus crédibles et sordides. Mais Montale démissionne. Il nous emmène vers lunivers des poètes oubliés, vers les origines mythiques de la cité phocéenne, il nous invite à explorer une musique métissée, il nous convie à renouer avec notre humanité profonde, même dans ce quelle suppose de noirceur. En cela, Montale est notre égal, parce quil est un homme comme les autres. Et, dans le même temps, il nous dépasse, parce que, en héros de papier, il ose ce que la plupart dentre nous nosons pas : se rebeller, demeurer fidèle à des idéaux, à une enfance, à une foi, quitte à en perdre la vie.
Le personnage, dès lors quil est capable dêtre suffisamment au monde pour nous "harponner", nous entraîne vers un imaginaire qui est souvent le nôtre : le propre de toute littérature en somme, sauf que, dans le cadre du genre policier, cet effet est décuplé par le phénomène de la série et par les thèmes, toujours cruciaux et originels, quil met en scène : la mort, la justice, laltérité
Le personnage récurrent lutte pour être au monde entièrement, en tant quindividu et en tant quhomme, et nous vivons cette lutte par procuration, à défaut de la mettre en uvre concrètement. Finalement, à chacune des pages du roman, lenquêteur nie limperfection de lexistence, alors que la plupart dentre nous lacceptons. Si leur réalité peut saltérer avec le temps (les univers sociaux ou géographiques mutent), limaginaire quils nous convient à partager est intemporel : il sagit le plus souvent dune quête de justice, didéal, dune capacité à sinsurger et à se rebeller. Et même des héros anonymes, dont on sait peu de choses, ni le nom ou le physique, tel celui de Robin Cook, ont cette faculté à nous entraîner vers
nous-même. Et on retrouve ainsi le miroir
2°/ Avez-vous une idée sur l'évolution de l'image du flic dans le polar du 21ème siècle?
Du flic ou de lenquêteur récurrent ? La littérature policière est (miroir toujours) un reflet sans fioritures de la société dans laquelle elle est "perpétrée", ce qui explique sans doute leffacement progressif du personnage récurrent ces trente dernières années. Le personnage, surtout dans la littérature française, a eu tendance à se faire discret ou à devenir prétexte à une autre vision. Il a perdu son humanité en même temps que la foi en lêtre humain a été sérieusement entamée. Presque plus de personnages récurrents donc. Mais je crois quil y a, dans le polar français, un renouveau parce que le personnage, récurrent ou pas, constitue aussi le point de départ ou fil directeur dune histoire. Ces dernières années, le roman policier a souvent viré au roman social et politique avec son lot de dénonciations. Plus dhistoire ni dévasion. Aujourdhui, beaucoup dauteurs renouent avec la tradition du conteur et, par là même, avec le personnage comme point de gravité et de départ dune histoire. Ce qui nempêche pas une vision sociale ou critique en toile de fond: la trilogie de Jean-Claude Izzo ou la série des Padovani de F-H Fajardie suffisent à sen convaincre. Mais, avant tout chose, lauteur conte et propose à son lecteur de simmiscer dans un univers original et tissé dimaginaire. Quant au flic, en tant que fonction je le vois soit seffacer car roman policier et roman noir sans enquêteur se rejoignent dans une vision commune (noire) du monde : que cette frontière entre noir et policier sestompe, cest heureux. Quant à lenquêteur du XXIe siècle, pour quil demeure crédible, je ne le vois pas flic ni détective privé, plutôt chasseur de tête(s), directeur des ressources humaines dune entreprise, reporter ou juge dinstruction.
3°/ Connaissez-vous des personnages corses dans le monde du polar?
Aïe. Je nai hélas pas de culture encyclopédique du polar. Je vais adresser cette question aux membres de lassociation " 813 " : nul doute quils seront nombreux à vous citer les noms des personnages, les auteurs et les références bibliographiques, en couvrant le monde entier et au moins les deux siècles derniers.
Jai souvenir du commissaire Pelligrini dans LHomme au sang bleu, de Léo Malet qui "remplace" le commissaire Faroux dans lenquête à Cannes de Nestor Burma. Un autre Corse chez Burma, le bandit Sarfotti (Lenvahissant cadavre de la plaine Monceau). Il me semble que ces deux personnages sont corses. Une Corse chez Arsène Lupin : Faustine (La Cagliostro se venge), avec laquelle, selon toute vraisemblance, notre gentleman - cambrioleur coulera des jours paisibles. Jai souvenir aussi que, dans leur peinture du "milieu", André Héléna et Albert Simonin ont mis en scène des personnages corses. Vu la production énorme de J-G Arnaud et son intérêt pour le sud de la France, je serais fort surprise de ne pas rencontrer un Corse au fil des pages de ses romans. Je suis étonnée, en fouillant dans ma mémoire lacunaire, de ne pas retrouver de Corse dans lunivers de Maigret
cela me reviendra peut-être. Je crois avoir entendu parler dun pastiche récent de Sherlock Holmes, où le détective quitte Londres pour lîle de Beauté. En tout cas, jai dorénavant lil aiguisé et ne manquerai pas de vous signaler tout Corse croisé dans les contrées policières.
4°/ Avez-vous des actions en cours ou des projets dans le domaine du polar?
Des projets ? Toujours ! Des éditeurs pour les soutenir ? Beaucoup moins !
Plus sérieusement, je poursuis la réédition de la série des Nestor Burma chez Robert Laffont (collection Bouquins) : le tome 2 sortira en septembre avec une préface sur les personnages mythiques de la littérature policière qui ont influencé Nestor Burma. Quant aux tomes 3 (sortie en octobre) et 4 (sortie début 2007), ils seront agrémentés dune étude, longue et inédite, en deux parties, du personnage de Nestor Burma, justement autour de cet axe réalité/imaginaire.
Après Lupin et Burma, jai décidé de quitter les personnages pour les auteurs : en ce sens, Jean-Claude Izzo constitue un tournant. Je me suis fait détective pour tenter de reconstituer la trajectoire dun homme pas comme les autres. Le Folio Policier, qui réunit en un seul volume la trilogie et est précédé de la biographie inédite que jai consacrée à Jean-Claude Izzo, sortira le 8 juin. Il y a beaucoup à dire sur Jean-Claude Izzo, lhomme et lauteur, et nombreux sont les artistes (photographes, écrivains, chanteurs
) à vouloir lévoquer, soit parce quils lont connu ou aimé, soit parce que son uvre ou son parcours les ont touchés. Je prépare donc un livre sur Jean-Claude Izzo. Je devrais également prendre en charge une collection policière dédiée aux auteurs français à la rentrée, dans une maison dédition "under construction".
Enfin, Lupin et Burma sont des personnages auxquels jai consacré des années entières et nombre de travaux/conférences. Mais je travaille également depuis des années sur Maigret, au sujet duquel je nai jamais pris la plume ni la parole, soit parce quon pense que tout a été dit, soit parce quil sagit dun domaine "réservé". Tant de choses restent pourtant à dire à propos de ce personnage et de ses univers "imaginaires"
Voilà, pour lheure : des projets, susceptibles dêtre modifiés au fil de mes coups de cur. Au hasard dune rencontre, on découvre un auteur ou un personnage dont la générosité (mot-clé de lunivers polar) donnent envie de les soutenir, de les faire connaître, et hop : un nouveau projet est né...
Quelques références sur le parcours de Nadia Dhoukar: Il s'agit d'une liste non exhaustive,
Articles et directions
Editions Gallimard (collection Folio Policier) : écriture dune préface sur Jean-Claude Izzo (publication en juin 2006)
Editions Robert Laffont (collection Bouquins) : direction de la réédition des enquêtes de Nestor Burma : choix de lordre de présentation, des documents annexes et écriture des préfaces, introductions et notes Tome 1 publié en mars 2006, tome 2 publié en septembre 2006, tome 3 publié en octobre 2006, tome 4 publié premier trimestre 2007)Editions Joseph K : écriture des fiches sur les personnages ddipe, Benjamin Malaussène, Johnny Metal, et Fabio Montale (Dictionnaire des Littératures Policières, sous la direction de Claude Mesplède, publication en 2006)
Editions Nouveau Monde : écriture des fiches sur Nestor Burma, Léo Malet et Jean-Claude Izzo (Dictionnaire des Romanciers populaires, publication en 2007)
Articles :
"La vie amoureuse dArsène Lupin" Revue 813, n°94 (2005)
"La vie amoureuse de Nestor Burma" Revue 813, n°90 (2004)
"Arsène Lupin entre en scène" Revue Le Rocambole, n°22 (2003)
Les premiers pas de Nestor Burma" Revue Le Rocambole, n°22 (2003)
Dossiers
Préparation dun livre biographique sur J-C Izzo Numéro spécial Arsène Lupin Revue Temps Noir, 70 p. (mars 2005)
Conférences
Le personnage dArsène Lupin (février-déc. 2005)
4 conférences sur les salons consacrés au roman policier
(Saint-Quentin-en-Yvelines, Cognac, Vienne, Le Havre)
Histoire de la littérature policière à travers ses personnages mythiques (sept-déc. 2005)
Universités pour tous de Joigny, dAuxerre et de Toucy (89)
SITE OFFICIEL DE JEAN-CLAUDE IZZO:
http://www.jean-claude-izzo.com
UN ENTRETIEN AVEC LEO MALET SUR LE SITE:
http://www.globenet.org/chroniqueur/02/rubriques/entretien.html
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UN SITE ARSENE LUPIN :
http://www.arsene-lupin.com/