Maurice Gouiran avait raté le
bateau l'année dernière. Il a promis d'être sur le Danielle Casanova le
3 juillet 2008 pour se rendre au Festival du polar corse et
méditerrranéen qui se déroulera du 4 au 6 juillet sur la place Foch à
Ajaccio.
Maurice Gouiran :
Une
plume virulente et juste. Prix Sang d'encre des lycéens 2003 pour La
nuit des bras cassés, Prix virtuel du Polar 2006 pour Sous les pavés la
rage, est un incontournable du polar actuel. Maurice Gouiran est né en
1946 au Rove, près de Marseille, dans une famille de bergers (de
chèvres du Rove bien entendu et on connaît la Brousse du Rove, un
fromage blanc ressemblant au brocciu) et de félibres. Son enfance
tranquille dans les collines de l'Estaque lui donne à jamais la passion
de cette nature rude et généreuse à la fois. Etudiant au Lycée
Saint-Charles, il oscille entre les maths et les calanques. Cela finit
malgré tout, quelques années après, par un solide doctorat en
mathématiques !
Plus tard, Maurice
Gouiran, devenu spécialiste en informatique appliquée à la gestion des
feux de forêts, effectue en tant que consultant pour l'ONU, de nombreux
voyages autour de la Méditerranée, et toujours pour la prévention des
incendies de forêts. L'enfance dans les collines du Rove n'est jamais
très loin. Il enseigne par ailleurs, à l'Université, dessine dans un
journal satirique, dirige une équipe de foot, s'essaie à la peinture,
aux mots croisés, et même au journalisme... Et depuis son "Prix Sang
d'Encre des Lycéens" il est présent dans les salons et manifestations
littéraires, dans les classes aussi, à la rencontre de ses lecteurs,
petits et grands !
Un peu comme son héros,
Clovis Narigou, il a beaucoup voyagé, les États-Unis, la Méditerranée,
et de ses observations il a ramené des fragments d'histoire qu'il
confronte à l'Histoire du vingtième siècle, une de ses passions (avec
la peinture). Ses romans sont aussi politiques, engagés, car voilà bien
un écrivain qui semble bien ne pas rester inerte face aux dérives de
notre société, aux abus des profiteurs, à la démission des édiles
gouvernants, à l'hypocrisie générale, à la destruction de
l'environnement. Maurice Gouiran s'insurge, se révolte, et transcrit sa
rage d' anarchisant à travers ses intrigues, ses romans... forcément
noirs...
Maurice GOUIRAN voit désormais
chacun de ses polars nominés dans la plupart des Prix Polar : Prix sang
dencre des lycéens en 2003 pour " La nuit des bras cassés " et prix
virtuel du polar en 2006 pour son dernier roman " Sous les pavés, la
rage ".
Ses dernières parutions:
Les chèvres bleues dArcadie ( Jigal, 2008 )
Quand
le député-maire du secteur, chantre de la famille, de la morale et des
traditions est retrouvé, une balle dans le buffet en compagnie dun
anarchiste grec à la cervelle explosée, le scandale fait désordre et
provoque au Beau Bar des commérages désobligeants. Quand, pour les
beaux yeux dÉlodie, Clovis Narigou, part en croisade et mène lenquête
dans les milieux échangistes, laffaire prend une tournure iconoclaste
! Mais Clovis, égal à lui-même, sinvestit à fond dans sa mission,
quitte à payer de sa personne. Dautant que Priape, le dieu grec,
semble être la clé de cette curieuse aventure. Mais de là à imaginer
quun futur ministre et ex-tortionnaire de la dictature des colonels
puisse être mêlé à cet étrange imbroglio, il ny a quun pas que
Clovis, dOlympie à Marseille, nhésite pas à franchir!
Putain de pauvres ( Jigal, 2008)
Quand
Laura, un amour de jeunesse devenu SDF, est venue lui parler de cette «
peste des pauvres » qui semblait sattaquer aux quartiers Nord de la
ville, Clovis Narigou na pas immédiatement réagi. Les pauvres ? Yen a
partout, on ne les regarde même plus ! Mais quand, quelques jours plus
tard, les politicards de tout bord montent au créneau pour démentir
cette alarmante rumeur, Clovis se dit quil est peut-être temps
denquêter ! Les pauvres et les sans-abri tombent en effet comme des
mouches, décimés par une épidémie foudroyante
Le maire Bellérophon
Espingole a beau ségosiller pour minimiser cette étrange affaire,
toute la ville est en ébullition
Quarantaine déclarée, routes fermées,
état dalerte sanitaire maximum
Marseille coupée du monde ! La tension
est à son comble, le peuple gronde, les politiciens se déchaînent, les
pauvres trinquent. Mais à qui profite donc le crime ?
Marseille, la ville où est mort Kennedy ( Jigal 2007)
En
1963, à Marseille une époque tire à sa fin. À Dallas, le président
Kennedy meurt sous des balles inconnues. Quelque quarante ans plus
tard, Clovis Narigou toujours plus enclin à se laisser nonchalamment
vivre dans les collines de lEstaque quà venger la veuve et
lorphelin, se voit, bien malgré lui, embarqué sur les traces des
assassins de JFK. Et de la French Connection aux grèves brisées en 47
sur le port, Clovis va rouvrir un pan entier de lHistoire de
Marseille. Un passé peu glorieux et jalonné de morts violentes où se
mêlent politique, hommes de lombre, mafia, CIA, complot, milliards de
dollars, trafic de drogue et pouvoir. Un cocktail explosif qui des
années après continue à malmener truand repenti, journaliste véreux et
malfrat aux dents trop longues...
Quelques présentations de romans antérieurs:
Train bleu, train noir ( Jigal, 2007) son onzième roman.
1943
1993 À cinquante ans dintervalle, deux trains quittent Marseille et
font route vers le nord. 1993. Un train bleu, bouillonnant de cris, de
rires et de chants, emmène un millier de supporters marseillais vers
Munich où leur club sera sacré champion dEurope. 1943. Un long train
noir, pétrifié par la torpeur et langoisse, achemine plus de mille six
cents habitants des vieux quartiers de Marseille au camp de Compiègne.
Puis pour la plupart, ce sera ensuite Drancy et le camp dextermination
de Sobibor. 1943 Bert, Miche et Jo font partie du sinistre convoi et
lombre du long train noir va les hanter toute leur vie. 1993 Bert,
Miche et Jo sont à nouveau du voyage, mais le foot semble aujourdhui
assez loin de leurs préoccupations
Et ces trois P38 planqués dans le
wagon font-ils vraiment partie de la panoplie du parfait supporter de
lOM ? Que cherchent-ils ? Derrière le mystère de ces trois honorables
papys, surgissent les ombres du passé et une terrible interrogation qui
plane sur les raisons de la destruction des vieux quartiers en 1943.
Nettoyage des bas-fonds autour du Vieux-Port ou juteuse opération
immobilière, lhistoire officielle a parfois bon dos !
À
peine vient-il de recevoir le " Prix Virtuel du Polar 2006 " pour son
9ème roman " Sous les Pavés la Rage " que Maurice GOUIRAN récidivait
avec un magistral polar coup de poing " Train bleu, train noir ".
Délaissant un instant son personnage fétiche " Clovis Narigou ",
Maurice GOUIRAN nous plonge à sa manière, cest-à-dire avec brutalité
et raffinement, au cur de lHistoire, car il y a tant à dire. Ici,
cest la guerre, les déportations, la bassesse des uns, la cupidité des
autres, la lâcheté de beaucoup et lopportunisme odieux des affairistes
prêts à tout pour quelques lingots supplémentaires. Maurice GOUIRAN qui
aime tisser des vies parallèles, enfonce ici le clou avec lahurissante
histoire de la destruction du vieux quartier du Panier à Marseille
Certains auraient-ils pu sous prétexte du nettoyage de la " racaille "
se livrer à une juteuse opération immobilière concertée ? Impossible me
direz-vous
Allez savoir, les voies du Seigneur sont impénétrables et
les desseins des hommes parfois si difficiles à cerner ! Une sacrée
plume et un immense talent au service une fois encore de la Mémoire !
Sous les pavés la rage (Jigal)
Mai
68, la France est en effervescence. Elle rêve et c'est déjà ça ! A
Sainte-Apostasie, les crânes de sept notables explosent sous des coups
anonymes, ce qui, vous l'avouerez ne facilite pas la réflexion ! A
Marseille, Jackie et sa bande de l'Estaque découvrent les grèves, les
manifs et la folle utopie qui va avec... En même temps, né sous X et
obsédé par son passé, Jackie décide de rechercher la mère qu'il n'a
jamais eue ! Quoiqu'il arrive, il veut savoir ! Pour retrouver ses
racines, ses pas le mènent en Haute-Provence, dans un de ces villages
perchés aux ruelles tortueuses peuplées d'ombres, de mystères et de
non-dits. En fouillant son passé, Jackie est alors confronté à une
période particulièrement trouble de la fin de la guerre, l'épuration,
qui vit surgir de nulle part, ces résistants de la vingt-cinquième
heure s'érigeant bien vite en justiciers ! L'Histoire est un éternel
recommencement, l'horreur, la haine et la connerie aussi ! Un 9e roman
dans lequel Maurice Gouiran, aborde avec rudesse les thèmes qui lui
sont chers, l'Histoire et ses innombrables injustices, opposant ici
l'exubérance de Marseille à l'âpreté de l'arrière-pays.
Avec son dixième roman, " Terminus Ararat
" aux Editions Jigal, Maurice Gouiran se trouve au cur de lactualité
pour deux raisons. Double comme les deux sommets de la montagne
mythique : Le Mont Ararat !
1°- Tout dabord,
par lintermédiaire de son sympathique héros, Clovis Narigou dit Clo,
pseudo berger écolo du côté de lEstaque. Cet ancien journaliste se
retrouve, après maintes péripéties, à escalader le Mont Ararat. En
cette année officielle de lArménie, la question arménienne,
lappartenance de ce mont emblématique, si cher au cur de tous les
rescapés et descendants du génocide de 1915, est donc ici abordée en
toile de fond, avec un passage très émouvant dans le chapitre seize
quand lauteur, par le biais du personnage féminin, évoque les
massacres de Van.
2°- Ensuite, et surtout
dans ce roman, la thématique essentielle concerne les sectes, qui se
retrouvent à la Une de lactualité depuis quelques semaines et en ce
début de mois de février avec " Latlas de la création ", ouvrage
créationniste qui " sincruste au Lycée " comme la annoncé LCI , le 2
février. Ce livre luxueux est envoyé gratuitement dans les
établissements scolaires. Il est écrit par un inconnu : Harun Yahya, de
nationalité turque. Le Ministre de léducation, alerté, la interdit
(discrètement
Pourquoi ?) dans les CDI. Imprimé en Turquie et traduit
en français, il réfute la théorie de Darwin (1809 1882) sur
lévolution des espèces car, selon louvrage insidieux, elle serait "
la réelle source du terrorisme " (sic).
Clo
est de lespèce des non-héros dans lévolution du roman noir. Amateur
de riz aux favouilles sous la tonnelle, il taquine la girelle et la
galline. Cet adepte des rougets grillés et des belles filles (lhommage
rendu à Aphrodite "for ever" constitue un distrayant intermède érotique
dans un roman qui a pour mérite de mettre en valeur de graves questions
de société, voire d'humanité) va se trouver, en effet, confronté à une
terrible organisation sectaire américaine ayant des ramifications
internationales dont le centre théologique, filiale française... "un
mouvement basé sur l'autorité et l'infaillibilité de la bible... Pour
eux, tout ce qui était écrit dans l'Ancien Testament était, par
définition, Axiome..."
Initialement embarqué
dans la recherche dun gosse enlevé, via Bodrum (antique Halicarnasse,
cité d'Hérodote, surnommée "BedRoom" par Gouiran...), Ankara, Van
Clo
va devoir affronter de dangereux créationnistes et des " Karatufeks " (
Les fusils noirs) dune secte islamiste. Mais, pourquoi le Mont Ararat ?
"La
silhouette de l'Ararat, sobre et puissante, domine tout le panorama.
Les moutons blancs et noirs, les gosses, les chiens... le vent qui
balaye l'herbe rare... rien n'a dû changer ici depuis des
millénaires... Nous empruntons le chemin de terre poussiéreux... Une
sueur glacée coule dans mon dos..."
Réfléchissez
! Connotez la première de couverture et vous devinerez la réponse : Noé
bien sûr, son arche, le déluge, la " direction divine "
Mais alors,
quel lien avec le kidnapping d'enfant ? Réponse : lire le livre qui,
tout en dénonçant le danger sectaire et limplication des plus
puissants dirigeants planétaires ( Suivez les regards
), nous
entraîne, avec délectation, humour et amour, dans lespace anatolien et
les " temps immémoriaux ".
Comme le héros,
Clovis, vous tomberez sans doute amoureux, à nouveau, de Diane qui lit
le roman " LArménienne aux yeux dor " (de Maurice Gouiran, 2002 chez
le même éditeur) et qui, avant quils ne disparaissent à leur tour,
inventorie les derniers vestiges arméniens de Turquie
" disparition
programmée " dun passé architectural prestigieux, de " la sérénité de
lîle dAktamar", sur laquelle, en 915, a été édifiée l'Eglise de la
Sainte-Croix "... dune splendeur à couper le souffle
".
LArménienne au Yeux dor ( Jigal, 2003) :
Ce
quen dit l'éditeur " Jigal " : "L'Arménienne aux yeux d'or" le
quatrième roman de Maurice Gouiran n'est pas n'importe quel polar sorti
au hasard d'une rentrée littéraire prolixe. "L'Arménienne aux yeux
d'or" est un roman grave et impressionnant ! Ici s'emmêlent les
histoires... les petites et les grandes, les anecdotes et les
intrigues... Mais aussi l'Histoire, avec un grand H. Celle du génocide
arménien qui, de nos jours encore, laisse une trace de sang en travers
de l'Europe et un sale goût dans nos bouches. Une trace à jamais
indélébile. Et Marseille, bien sûr. Marseille qui a accueilli (une fois
encore, et avec plus ou moins de bonne volonté) des milliers
d'Arméniens, qui eux aussi ont fait la ville, en apportant leurs
coutumes, leurs peurs, leurs cuisines et leurs espoirs. Les mots de
Maurice GOUIRAN, sont parfois à la limite du soutenable. Mais c'est le
prix à payer, comme un tribut à la folie des hommes. Calambo, Bubble,
Lila, Kader, La Bêche... les petits voyous de l'Estaque sont au
rendez-vous du "Beau Bar"... Pater , Toine et Biscottin restent quant à
eux fidèles à leur bouteille de jaune... Sarkis est la clé, qui après
avoir traversé l'Anatolie dans les pires souffrances, arrive un beau
matin de 1924 à Marseille, amenant avec lui son secret. Levon, l'oncle
d'Amérique, est le lien, un peu philosophe, un peu nostalgique, qui 50
ans plus tard renouera les fils de cette maudite histoire... Le style
gouleyant de Maurice Gouiran pimente avec force et humour une intrigue
machiavélique tissée par dessus les années et les frontières. Du Palais
de Topkapi à l'Estaque il n'y a qu'un pas que Maurice GOUIRAN franchit
avec une maîtrise parfaite. Il navigue avec une aisance jubilatoire
entre le petit peuple de Marseille, les malfrats turcs, le royaume
ottoman et le port de l'Estaque. Au delà du polar, impeccable, Maurice
Gouiran nous livre ici un formidable témoignage que nul ne devrait
jamais plus oublier.
En voici un court extrait
Levon
s'accouda à l'extrémité du comptoir. Ca faisait combien de temps qu'il
n'avait plus mis les pieds ici ? Cinquante ans ? Cinquante-deux ans?(
Le bistrot avait un peu changé, mais il avait gardé son nom, le " Beau
Bar ". On avait simplement abattu le mur qui séparait jadis l'endroit
en deux salles, on avait refait le carrelage, les peintures, revu le
mobilier, la décoration et le comptoir. Aujourd'hui, dans ce bistrot
qu'il avait jadis fréquenté, c'était lui l'étranger. Normal, un
demi-siècle, ça fait un bail... Le patron s'approcha :
- Monsieur ?
C'était
curieux car cet homme n'avait ni l'allure, ni l'accent du coin. Ces
tempes grisonnantes dissimulaient mal le cheveu châtain et sa voix
n'avait ni les intonations, ni la gouaille un peu crapule des gars du
coin. Levon ne pouvait pas savoir que Léon était Limougeaud, même si
ici on l'appelait " le Parigot " parce que pour les gars de l'Estaque,
Limoges ou Paris c'est du pareil au même !
- Un pastis s'il vous plaît.
Un
des consommateurs scotchés au comptoir se retourna afin de dévisager ce
nouveau venu aux manières de pagalenti : aucun autochtone ne
commanderait un pastis sans en préciser la marque ! Ici c'était un
Ricard, un casa, un 51, voire un Janot, un Pec ou un Berger. Léon servi
un Pec parce qu'il avait un mal fou à terminer cette satanée bouteille
que personne ne semblait apprécier. Levon porta le verre à ses lèvres.
Il n'avait pas l'occasion de boire du pastis à New-York où il
s'adonnait plutôt au whisky écossais - pur malt évidemment - ou au
Bourbon. Il retrouva le goût de sa jeunesse. Il se souvint de Julien
qui tenait ce bistrot en... Il ne se rappelait guère de l'année... Ce
devait être juste après la guerre, avant qu'il ne quitte la France.
Julien devait fumer des mauves par la racine depuis belle lurette...
- Un autre, mais un Ricard cette fois.
Les
réflexes revenaient et Léon sourit en versant dans la momie le liquide
anisé. Ce mec n'était pas, comme il l'avait craint, un toutou perdu.
Pour le coup, il sortit une coupelle de cacahuètes grillées. La
conversation pouvait débuter.
Le théorème de lengambi ( Jigal, 2001)
Lorsque
Bart et Riri découvrent le fameux chercheur Victor Barbinet à l'agonie
dans un chiotte d'autoroute, ce qui n'aurait dû être qu'un vulgaire
fait divers va devenir une fabuleuse course au trésor. Totor
travaillait sur la plus célèbre énigme mathématique de tous les temps,
restée sans réponse depuis plus de quatre siècles et systématiquement
jalonnée de morts tragiques. A la clé, évidemment, un beau paquet de
pognon pour celui qui percera le mystère. Et c'est là que démarre
l'engambi qui, des calanques de Marseille aux palaces de Rabat en
passant par les souks d'Ankara, va voir nos héros affronter les pires
jobis dans une aventure rocambolesque qui va leur faire regretter
d'avoir déserté leur terrasse de café préférée à l'Estaque.
Bibliographie complémentaire succincte :
2000
- La nuit des bras cassés (prix sang d'encre des lycéens 2003) - 2001 -
Le théorème de l'engambi - 2002 - Le dernier des chapacans et
L'Arménienne aux yeux d'or - 2003 - Les Martiens de Marseille - 2004 -
La porte des Orients perdus et Les damnés du Vieux-Port - 2005 -
Marseille, la ville où est mort Kennedy (lauréat été 2005 du prix du
polar SNCF) et Sous les pavés, la rage (prix virtuel du polar - prix
ROMPOL - 2006)
NOTA: L'association
Corsicapolar demande à Maurice Gouiran de noter sur son agenda qu'il
sera attendu le jeudi 3 juillet prochain à 20 Heures devant la gare
maritime de la SNCM, La Joliette, Marseille, pour procéder aux
formalités d'embarquement. Si nécessaire, il lui est conseillé de faire
un noeud à son kleenex daté... Pour un maximum de sécurité, il est
demandé à tous ce qui le connaissent de lui rappeler son rendez-vous
tous les jours jusqu'au 3 juillet. Corsicapolar ne voudrait pas avoir
recours à la force publique pour le monter à bord du Danielle Casanova.