• Gilles Del Pappas, de retour à Ajaccio pour le festival corse du polar

    Gilles Del Pappas, écrivain, ami de la Corse et premier soutien de Corsicapolar, sera à nouveau présent au festival du polar corse et méditerranéen. Il embarquera sur le Danielle Casanova le 3 juillet prochain en soirée et, à bord, participera à une séance de dédicaces avec une quinzaine d'auteurs.



    Gilles Del Pappas :


    GRAND PRIX LITTÉRAIRE DE PROVENCE pour l'ensemble de son oeuvre.

    GRAND PRIX DE LITTÉRATURE POLICIÈRE D'AUBUSSON.

    De père grec et de mère italienne, Del Pappas est un vrai Marseillais. Pure huile d'olive ! Né en 1949 au Racati, un quartier populaire de la cité phocéenne, il passe une enfance heureuse de gamin des rues, ambiance que l'on retrouve parfois au détour de ses romans. Il s'essaye d'abord à l'écriture en commençant par la science fiction avant de devancer l'appel de l'armée pour laquelle il devient photographe militaire en 1967. Poursuivant son goût photographique dans le civil, il touche également à de nombreux autres métiers (éducateur et cinéaste entre autre). Il s'intéresse très tôt à l'image, la photographie tout d'abord, la peinture ensuite puis le cinéma. Et c'est par celui-ci qu'il appréhende l'écriture. Comme ses lointains ancêtres phocéens, Del Pappas a su très jeune quitter Marseille, son "Omphalos", pour parcourir le monde... L'Amérique du Sud, le Maghreb, L'Afrique, L'Inde... Ailleurs n'est jamais trop loin pour ce voyageur, sans cesse en quête de nouvelles cultures et de nouvelles rencontres. Mais Del Pappas, c'est aussi un amoureux de la mer, du soleil, des garrigues, de Marseille, des odeurs, des lumières, sans oublier la cuisine bien sûr pour laquelle il est toujours partant, dès qu'il s'agit de partager une sardinade entre amis. En 1995, son premier roman " Le baiser du Congre " est unanimement salué par la critique. Nominé au Prix du polar en 1998 pour " La Girelle de la Belle de Mai ", il reçoit le grand prix littéraire de Provence en 2002 pour l'ensemble de son œuvre (10 romans et de nombreuses nouvelles). Il sortira la même année " Mémoire d'un goûte sauce ", un livre consacré à la cuisine, une autre de ses passions. Del Pappas se consacre entièrement à l'écriture.



    Sortie du Jobi du Racati en poche Jigal ( Mai 2008)

    La peur ? Non ! Il n’avait pas peur… C’était pas quelques jeunes nervis qui allaient l’emmerder. Remettre en question sa tranquillité, sa quiétude, son calme… Non ! Surtout à cette heure où il goûtait la nuit marseillaise en savourant à la fois un laser des chants sacrés charakans et un beurrek onctueux que lui avait fait parvenir une de ses belles-filles. La pâtisserie salée révélait l’âpre douceur un peu aigre du fromage grec.
    Il sourit (…)


    « Ce troisième volet des aventures de Constantin dit « le Grec » est une plongée dans son passé familial. Un vieil homme, Dionysos qui a bien connu son père, lui rend visite afin de lui remettre des documents relatifs à un héritage. Mais Constantin ne sait pas grand chose de la vie de son père qui est mort quand il était encore enfant. Comme une galère n’arrive jamais seule, il décide également d’aider sa voisine Esther, (croisée dans Bleu sur la Peau), qui est menacée d’expulsion par la mairie. Il flaire la magouille et décide de mettre son nez dans ces affaires pas très claires, d’autant que lui, habitant le même immeuble, n’a reçu aucun courrier de ses services.Une suite de péripéties assez rocambolesques, Constantin se trouve confronté à des tueurs, magouilleurs, sur fond de transactions immobilières. Encore une fois, Gilles Del Pappas nous entraîne à la suite de son personnage, qui fonce tête baissée au devant de toutes les engatses possibles et imaginables. De nouveau cette écriture riche en sensations, couleurs, odeurs, goût et un texte emmaillé d’anecdotes relatives à l’histoire de Marseille, sa mythologie, son architecture… Pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. » lu sur le site  pol’art noir.





    Les 100 femmes du Grec.
    Kali nicta Constantin (Editions Transbordeurs, 12/2007)

    Constantin fuit des souvenirs et Marseille. Il s'installe sur une île grecque située au milieu de nulle part. Il veut être seul et trouve, loin de tout, une maison isolée sur une plage au bout du monde pour penser ses plaies. Il noue des relations avec trois garçons de son âge, un médecin, un instituteur et un policier. Une fois par semaine, les amis se retrouvent autour d'un dîner ou d’un verre de retsina et parlent des femmes. Grâce à une jeune femme insaisissable, ils comprendront les ombres qui planent sur cet endroit étrange. Petit à petit, il va redécouvrir les plaisirs de la vie, simple et frugale.

    En dédicaces , Anacréontiques dont nous reproduisons le début :
    Si tu es assez savant pour énumérer toutes les feuilles des arbres
    Si tu sais trouver le nombre de vagues
    Celles de la mer entière
    C’est toi seul que j’engage comme comptable de mes amours
    Avent tout, mes amours d’Athènes…

    Serge Scotto dans le Mague : « Et Del Pappas frappe juste ! D’abord, il y a cette île grecque, le cagnard sur nos têtes et le cri des mouettes comme si on y était. Puis tous ces petits moments de rien qui font l’humanité et dans la description sensuelle desquels excelle cet auteur : on le savait déjà, mais ce texte sublime cette disposition rare à toucher du doigt les bleus à l’âme, les odeurs de cuisine et les parfums de l’amour. Enfin, il y a la saveur des anecdotes, souvent édifiantes, et où chacun et chacune verra passer dans ces pages certainement un peu de lui-même et beaucoup de ses fesses… »





    Vogue, bel engatseur, Editions Jigal ( octobre 20078)

    De retour de son exil dans les îles grecques, Constantin dit le Grec retrouve Marseille avec l’envie de bouléguer sa vie ! Pêcheur il sera ! Mais attirant les embrouilles comme dégun, Constantin se retrouve au centre d’une incroyable engatse qui, de l’Estaque à l’Amérique du Sud, en passant par les camps de concentration, va réveiller de vieux démons. Fidèle à lui-même et avec l’aide de l’ami Féfé, c’est au lance-flammes que l’affaire se réglera... parce qu’ici, il y a des choses avec lesquelles on ne plaisante pas !

    Dans le 14e roman de sa série marseillaise, DEL PAPPAS aux basques de son héros Constantin dit le Grec, retourne vers la mer et les viriles amitiés qui nimbèrent son premier roman, « le baiser du congre ». Constantin, ou serait-ce Del Pappas, a le goût de l’insouciance, du désir et des idéaux que rien n’entrave jamais. Ses romans sont toujours des rencontres, des regards, qui bien au-delà de l’histoire particulière de cette ville fantasmagorique, Marseille, emmènent ses lecteurs pour une partie de plaisir, comme une soirée entre amis, de tchatche débridée, de bouffe épicée, de paroles partagées, de rires communicatifs… Chez DEL PAPPAS, c’est souvent exagéré, c’est à la fois, noir et lumineux, mais à travers ses veines et ses mots coulent le sang et l’histoire des hommes du sud ! Chez DEL PAPPAS, c’est en effet au-delà des intrigues qu’il faut lire, c’est entre les lignes qu’il faut apercevoir la chair et l’âme non seulement de son auteur, mais aussi, de cette Méditerranée qui rend parfois les hommes fous…




    on a rangés les Indiens dans la catégorie des Amérindiens. Ils portaient d’autres noms et ont laissé derrière eux de grandes civilisations (Aztèque, Maya, Inca…). Ils ont été réduits en esclavage, chassés, exterminés… dans des proportions incroyables. Des ethnies ont été entièrement décimées. Il n’existe plus d’indiens des Caraïbes, plus de Natchez, Biloxi, Catawba, plus de Tupi et neuf dixièmes des tribus amazoniennes ont été anéanties. D’autres ont été totalement métissées et christianisées. Tous font l’objet d’un ethnocide culturel. C’est la mythologie des forts qui l’emporte sur la mythologie des faibles ou affaiblis, eux-mêmes capables de cruauté et de barbarie.

    Gilles Del Pappas nous amene dans les brumes des Amérindiens, ceux de la Guyane et dans celles de Russ, l’Indien blanc…



    En dédicace de son dernier roman « Indien Blanc », l’auteur rapporte les paroles de « Chef boîteux » ( Tahca Ushte ) : « Notre peuple ne s’appelle pas Sioux ou Dakota. Ce sont les blancs qui s’expriment de cette manière. Nous nous appelons Ikce Wicasa. Les humains de la nature, le peuple ordinaire sauvage et libre. Il me plaît d’être ainsi appelé ».

    Bien sûr, Indien blanc est une fiction et l’auteur a jugé utile d’en avertir le lecteur. Il n’avoue cependant que le péché d’envie d’intriguer et de faire rêver. Les lettrés ne devront pas y chercher « un semblant de cohérence sociologique, ethnologique, culturelle ou historique. Il y trouveront de la sympathie ( au sens plein du terme) pour les Amérindiens qui défendent leur culture « avec énergie et amour».

    Et pour les couillons qui se reconnaîtraient, Gilles Del Pappas a sorti une autre citation mais celle-là anonyme :

    Si j’avais la pine d’un bison
    Si j’avais les couilles d’un bison
    Je montrerais en haut de la colline
    Et je pisserais sur tous les couillons.

    Les premières pages du récit décrivent une culture animiste. C’est la mort du grand fromager, un arbre qui ressemble au fromage africain. L’arbre plusieurs fois centenaire souffre et les spectateurs, impuissants, souffrent avec lui en assistant à sa chute : « Lallêtou, licota matobou ! ». traduisez « C’est sa fin, c’est sa mort ! », s’exclament-ils… Mais cet animisme est présent aussi dans toute la nature et la vie confondue.

    Amoïdona, jeune amérindienne, lorsqu’elle a donné son amour à Russ, accepte qu’il parte. Leurs destins sont liés et c’est cela qui compte. Elle lui dit alors qu’elle sera partout où il se trouvera… « Le fleuve est partout et je serai toujours avec toi. Il te suffit, lui dit-elle, de plonger tes regards si clairs dans ces eaux noirs pour m’apercevoir… Je suis là, dans le fleuve, mais aussi dans le manguier, dans le noyau du maripa dont on fait le beurre, dans les grains de comou dot on fait le lait si doux… » Suit une énumération de tout ce qui grimpe, ce qui vole, ce qui nage… jusque dans le moustique cruel ou une rivale… Elle sera en lui… en elle.

    Maintenant que vous êtes imprégnés de culture animiste, débarque l’ingénieur français qui veut profiter d’un colloque pour faire du tourisme ethnologique… De façon irraisonnée et impulsive, il va suivre un Amérindien qui va s’avérer être Russ, l’Indien blanc. La rencontre va être rugueuse mais ce dernier va confier à notre ingénieur une enveloppe à remettre à une dame domiciliée à Paris…

    A partir delà, deux intrigues vont prendre des voies différentes. La première s’envole avec l’enveloppe et l’ingénieur vers Paris. C’est un retour vers le passé trouble de Russ. La deuxième monte en pirogue avec cet Indien blanc qui, pour gagner du fric, accepte de rechercher un homme sur une île maudite pour le compte de mystérieux commanditaires… C’est un avenir incertain.

    Sur la quatrième page de couverture , on peut lire : « Cette histoire est également un prétexte pour mettre en scène les derniers Indiens de Guyane, refoulés toujours plus loin par notre civilisation. Le roman noir devient pirogue, il glisse au fil de l’eau attentif aux moindres détails de la nature qui l’aspire et le voyage prend d’autres couleurs…"


    A Marseille, où il a jeté ses amarres, Gilles Del Pappas a été appelé par la fumée des Amérindiens…

    Toutes les puissances du globe
    Sont là, dans la ville maritime
    Où débarquent, brûlent et passent
    Les races multipliées
    […./…]


    L’homme passe sa vie à lancer des amarres,
    Puis, quand il est saisi dans le calme du port,
    Pour peu qu’à l’horizon une fumée l’appelle,
    Il regrette à nouveau la liberté des mers
    […/…]


    Deux extraits de poèmes écrits par Louis Brauquier, parce que Gilles Del Pappas, comme Jean-Claude Izzo, pourrait nous réciter les deux extraits en poursuivant ..

    Dans la cohue des idiomes
    Au hasard des chants et des rixes,
    Et surgissant des faits divers,
    J’exalte toutes les puissances.
    […/…]

    Il n’est pas étonnant que , loin du Ferry Boat Marseillais, l’auteur marseillais nous amène au delà de la Méditerranée, pour « effacer la mer qui nous sépare et nous engloutit », comme elle engloutit les Indiens de Guyane.

    Gilles Del Pappas connaît des îles lointaines… Ces îles que Jean-Toussaint Desanti nous a décrites « La peau qui nous enveloppe, c'est notre île, notre insularité. Nous ne pouvons pas en sortir, elle nous accompagne partout. Nous sommes tous insulaires au sens propre. Nous sommes obligés de montrer nos sentiments sur notre peau et de lire, sur la peau des autres, leurs sentiments. Nous sommes toujours dans ce rapport à la fois d'exclusion et d'intériorité. L'intérieur et l'extérieur se tiennent. La notion de frontière doit être pensée entièrement, elle n'est pas une ligne de séparation, mais une relation mobile." [...]


    Quelques ouvrages antérieurs:



    Le baiser du congre ( Jigal, 1998) premier roman

    À Marseille, il paraît que pour faire une bonne bouillabaisse, il suffit de lever une girelle frétillante, d’ajouter un vieux pêcheur corse, son pointu, le soleil et quelques belles calanques. À mi-cuisson, jetez dans le bouillon un flic psychopathe, un Noir Marron véreux, une introuvable mine d’or et deux, trois meurtres sanglants ! Et moi, Constantin dit le Grec, j’étais loin d’imaginer l’engambi monstre que ça allait donner, même la Bonne Mère n’avait jamais vu ça ! Depuis deux ans Del Pappas nous distille avec passion l’épopée du Grec à Marseille. Au fil de ses cinq romans, les mots, les hommes et les lumières de la Méditerranée prennent vie avec une force surprenante. Le Baiser du Congre (nominé au Prix Polar 98) est son premier roman.

    Quelques présentations de romans :


    Sous la peau du Monde ( Après la lune, 2006) :

    Maria s'ennuie à mourir dans ce bar de nuit. Lazare, macho taciturne dont on ne sait s'il était déjà laid avant d'avoir ce visage balafré, lui propose de travailler à son service. Elle voyagera. Elle connaîtra l'aventure. Elle sera riche. Elle aura la belle vie. Par défi, Maria accepte le marché. Sans avoir la moindre idée de ce que ce mystérieux inconnu au visage brûlé par un passé de cendres attend d'elle en échange. Del Pappas frappe là où on ne l'attendait pas et donne avec " Sous la peau du monde " un polar existentiel, crépusculaire, oscillant entre ombre et lumière, qui rappelle l'atmosphère des romans de William Irish.

    L’épingleur des Accoules ( Jigal, 2006) :

    Evidemment, quand après une longue période niasqué dans l’alcool, Constantin dit " Le Grec ", se met en tête d’aider sa jolie et frêle voisine, vous pouvez être sûrs que le début des embrouilles n’est pas loin ! La scoumoune je vous dis ! Bien sûr, ni l’un ni l’autre ne pouvaient imaginer que ces dossiers étaient susceptibles de faire " sauter " la République… Ils ne se doutaient pas non plus que la moitié des services secrets serait à leur poursuite afin de récupérer ces papiers que le " Vieux " avait amassés depuis si longtemps… Del Pappas poursuit ici son exaltante et hétéroclite saga marseillaise retraçant à travers le regard de son héros Constantin dit Le Grec les 40 dernières années de cette ville de fantasmes... "L’épingleur des Accoules" 13ème du genre, se joue des contrastes mêlant tour à tour la naïveté de la jeunesse et la légèreté des amours contrariés, à la roublardise d’un vieux despote qui ne sera pas sans en évoquer d’autres aux lecteurs les plus assidus. Mais vous en conviendrez, ce ne sont pas les despotes qui manquent de par le monde ! La force de Del Pappas, c’est sa capacité à nous entraîner derrière lui, à dévaler la pente, le soleil dans les yeux, poursuivi par le rire en cascade d’une jolie girelle ! La vie quoi ! ...

    Bada d'amour ( Jigal, 2005)

    Tout avait si bien commencé... la plage dans cette chaude couleur orangée du soleil couchant, le sel sur la peau, les amis, les oursins. Hummm ! Les oursins... jusqu’à ce que ce vieux cargo rouillé frôle la côte. Et là, c’est toute l’Afrique qui allait violemment en surgir. Le Rwanda, ses gris-gris, les machettes, les Hutus et les Tutsis... Le génocide. Une très sale Histoire. Heureusement Constantin dit "Le Grec", est toujours là, sensible à la détresse humaine, surtout quand celle-ci prend l’apparence d’une jolie gazelle... Avec ce douzième polar de sa saga marseillaise, Del Pappas, au delà des mots et des intrigues, profite ici de son récit pour que certains pans de l’Histoire ne s’effacent jamais. Un devoir de mémoire contre tous les génocides.

    La mue de la Cigale ( Jigal 2002 réédition 2005)

    De retour de New York, Constantin dit "Le Grec" prépare nonchalamment son expo photos, encore sous le charme d'une blonde torride. Il se retrouve alors, incidemment pris sous les feux croisés des nervis de l'Ordre du Temple et d'une bande de Chinois Shaolin venus récupérer coûte que coûte un incunable mystérieux qui cache bien son jeu... "La mue de la cigale" est le 10ème polar de Del Pappas qui poursuit ici son exaltante et hétéroclite saga marseillaise. Et rares sont ceux qui comme lui, auront porté autant d’amour à la ville de Marseille, pour en tirer ces romans, qui ne devraient pas tarder à être distribués par l’Office du Tourisme à tous les estrangers qui souhaitent découvrir cette ville sous les meilleurs auspices... Avec en prime une leçon d’Histoire, puisque Del Pappas, à travers le regard de son héros Constantin dit "Le Grec", nous conte au delà des intrigues les 30 ou 40 dernières années de cette ville fantasmagorique... Il n’épargne rien, ni personne... et même si aucun nom, aucun fait, aucune date ne transpirent, sa force est de tirer la substantifique moelle de cette cité pour nous en faire sentir les odeurs, les couleurs et les ombres. Del Pappas vibre, tour à tour cynique, tendre, passionné, grande gueule ou faux candide. Il a l’optimisme chevillé à l’âme, l’humour à fleur de peau et l’amour immodéré de la vie.
    "Massilia dreams" ( Librio, 2000 ) : " De son ventre, gicle le sang, elle pense à la malédiction de ces maudits cailloux… Mourir ! Bizarrement ça ne l'affecte plus. Elle a bien vécu, ne regrette rien. Elle n'aurait pas dû toucher ces pierres maléfiques... " Voilà l’énigme plantait à la première page. De son côté Loule, chauffeur de Taxi marseillais, arrive à la Gare St Charles… Une aventure torride avec une belle Asiatique, un riche Anglais amateur d'Elvis Presley, une mallette oubliée, une enquête de routine, vont débouler dans la vie quelque peu routinière de Loule, ( lui aussi passionné d’Elvis Presley, Billie Holliday et d’autres) et précipiter ce dernier dans un piège redoutable et inextricable. Une femme entre deux âges prétend avoir perdu ses bijoux dans son taxi. L’Anglais fait de Loule son chauffeur attitré et la belle Asiatique lui tombe dans les bras…


    Avis sur l’auteur :

    " Cet ancien photographe, sait comme peu, fixer les instantanés invisibles à l’œil étranger, d’une ville qui lui colle à la peau" Fabrice Gaignault, ELLE.
    " Car c’est bien cela que l’on ressent en lisant les aventures du Grec : du bonheur" Stéphane Bugat, Le Journal du Polar.
    "À l'instar de Montalban, Camillieri, Marcello et Foïs, Del Pappas développe un style métissé en Technicolor et Odorama... " (Marianne - octobre 2000)

    Bibliographie complémentaire succincte :
    Chez Jigal: 1998 - Le baiser du congre et Bleu sur la peau - 1999 - Le jobi du Racati et La girelle de la Belle de Mai - 2000 - Le royaume de dégun et Du sel plein les yeux - 2001 - Pleure pas le mistral se lève et Le cœur enragué - 2002 - Le cafoutchi du diable et La mue de la cigale - 2003 - L'anticyclone des Açores - 2005 - Bada d'amour - 2006 - L'épingleur des Accoules.
    Chez d’autres éditeurs : Chinois vert mouillé et Sous la peau du monde ( Editions après la lune), Massilia Dreams ( Librio) Sodade , Le boîteux serbe et L’Asiate aux yeux verts ( CLC) Du soleil dans la tête et l’Ecole dans les nuages ( Hors commerce) Cap’taine Solal et Shabada ( Lutin malin ).



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