• Comité de soutien à Corsicapolar...

    Flash info du Comité de soutien à « Corsicapolar… »

    Un rapport de police circule dans les milieux autorisés et une indiscrétion nous a permis d’en lire un extrait que nous vous livrons :

    Le 29 décembre 2006, un informateur anonyme qui nous (Il s’agit bien entendu du pluriel de modestie administrative et non celui de majesté) a été présenté par son frère Dimitrius Capibianchi, a porté à notre connaissance  les faits suivants :

    Une organisation secrète serait en train de naître dans les environs d’Ajaccio . Le projet aurait vu le jour dans la nuit de San Matteo et sous le regard de Napoléon. Une cérémonie cabalistique se serait déroulée avec, en sacrifice, la Chèvre de Coti – Chiavari.

    Nous avons effectué une enquête de voisinage à Cotti-Chiavari où «Nimu » (Personne) n’a voulu nous répondre. Un certain Mico nous a dit avec beaucoup d’amabilité : « Lasciami sta é camparai! » ( Laisse-moi tranquille et tu vivras !). Nous l’avions maladroitement dérangé alors qu’il écoutait « Isula Blues » interprété par le célèbre jazzman corse Emile Davi.

    Nous avons alors décidé de surveiller discrètement les lieux. Au bout de six heures, nous étions comme un chien dans la vigne où nous nous étions dissimulés. Nous avons entendu un bruit menaçant et  nous avons décidé de rentrer sur Ajaccio pour ne pas finir trop vite dans le caveau de famille.

    Alors que, pour nous remettre de nos émotions, nous étions en train de lire le Journal de la Corse à la terrasse d’un café,  notre attention a été attirée par deux individus commentant un article paru dans le journal  « Corsica » sous le titre : Syndicat du crime sur la toile.

    Il ne faisait plus aucun doute, dans notre esprit :  sous l’écume des Brocci que représentait notre information, il devait y avoir  la crème de Corsica clandestina ou d’une mafia. Nous décidions, sans délai, de retourner à Cotti-Chiavari et , à notre arrivée, nous constations comme une absence de lumière… Mais, oui ! Il faisait  nuit . Nous nous sommes dit: « si le destin ne s’en mêle pas,  nous n’apprendrons et ne verrons rien ». 

    C’est au moment où nous désespérions  que notre portable résonna dans l’obscurité de notre situation.  Notre informateur avait un nouveau renseignement sur l’affaire: Il pourrait s’agir d’une vieille vendetta à laquelle était mêlé un détective anglais répondant au nom de Sherlock Homes. Pour en savoir plus, il nous faudrait retrouver les carnets de Pandolfi, individu mystérieux et très actif dans cette vengeance apparemment textuellement transmise de génération en génération. J’apprenais alors qu’il me faudrait attendre jusqu’au 4 mars pour en savoir plus… Il sera trop tard pour nous.  Ayant atteint un âge qui, avec quelques flocons de neige tombés sur nos moustaches et nos cheveux, nous fait entrer dans l’évanescence de l’hiver,  nous aurons pris notre retraite de la police nationale avant d’en savoir plus.  L’enquête sera reprise par le Flicorse, mon virtuel successeur. Il est du Niolu comme Léonetti que l’on surnomme L’Acellu au Commissariat de Coti-Chiavari.

                                                              Le Commissaire de police



    Objectif :        Corsicapolar,
                         adresse : http://www.corsicapolar.eu
                         Lieu de réunion : Coti-Chiavari
                         Date :  le 4 mars 2007

    Infos : http://astore.amazon.fr/corsicapolar-21/171-6296353-4609042


    Avis du Grand - chef :   Dossier sensible à suivre…


     
    Nous nous associons à CORSICAPOLAR et lançons un appel de soutien à tous pour éviter une erreur judiciaire…

    En un mois, l’association Corsicapolar est devenue un lieu de rencontre et d’échange qui a l’ambition, en jetant des bouteilles à la mer, en faisant des lâchées de pigeons et en affrétant des bateaux avec des cargaisons d’imaginaire, de sortir les auteurs et les éditeurs corses de l’isolement insulaire. Il ne s’agit cependant pas de construire ensemble une tour de Babel. Toutefois, avec d’autres auteurs méditerranéens, Corsicapolar pourrait aller défier, pacifiquement et en plusieurs langues, les dieux jacobins et anglo-saxons.

    Corsicapolar est un espace d’amitié entre auteurs corses mais aussi partagé avec d’autres identités, d’autres différences, d’autres cultures.

    Dernière nouvelle : Le Flicorse, qui a repris l’enquête,  a adhéré  au comité de soutien. Il vous informe donc que. Corsicapolar est un projet qui se concrétisera le 4 mars 2007 à Coti-Chiavari.



    Genèse de « Corsicapolar » sur le Web , à partir de la mise en ligne par Ugo Pandolfi du site :

                                                
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                                       http://www.corsicapolar.eu


    Premier article le 29 décembre 2006

    … avec la bande annonce du film « A bout de souffle »… une liste (à la Jean-Luc Godard) des ingrédients du polar interrompue par la voix du cinéaste dans le rôle du publiciste.

    Commentaire d’Ugo Pandolfi : « Le dialogue et les dialogues ! Ca vient, c'est lancé ! Faut un peu de temps pour le scénario, planter le décor, rassembler les acteurs...Silence, on tourne. La formule est dépassée. Maintenant on dit: Paroles, on blogue. C'est parti: les dialoguistes peuvent improviser eux aussi … »

    J.P Ceccaldi : « A bout de souffle, le polar corse?…  Non ! Le film, malgré son titre, n’en manquait pas et  ne peut qu’attiser  les braises corses qui chaufferont jusqu’au rouge les plumes avant de les tremper dans l’encre noire »


    Des Objectifs clairs :


    Le 20 janvier 2007, article : Jean-Pierre Orsi se met à table :

    Quels sont les objectifs  de l'association Corsicapolar ? Le romancier, l'un des initiateurs du projet visant à rassembler les auteurs corses de littérature policière, lève un premier voile sur les buts et les moyens de Corsicapolar. Exclusif: Jean Pierre Orsi ne balance pas, il raconte !

    Pourquoi un nouveau blog, alors qu’il y en a à foison sur la toile ?

    Jean-Pierre Orsi : La raison est toute simple. Nous voulons montrer qu’il existe en Corse une littérature polar importante, méconnue, mais qui présente, croyons-nous de l’intérêt. Le site que nous venons de créer est un blog d'auteurs. Il est pluriel, multi-auteurs. Il devrait permettre de faire connaître un peu mieux notre littérature, sur le continent et bien au-delà. Notre vocation sera aussi de parler de la littérature polar de la Méditerranée, plus particulièrement de ses îles emblématiques, outre la Corse, la Sicile, la Sardaigne, la Crète et Chypre. De même la littérature polar du continent Italie
    Nous souhaitons contribuer au rééquilibrage n. en faveur du sud. Pourquoi ? Il suffit de regarder les rayons polars des librairies du continent. Qui domine ? Les auteurs anglo-saxons et nordiques. Coben, Mankell, par exemple, pour ne citer qu’eux. Ils sont certes excellents, mais pas exclusifs. L'islandais Indridason, comme exemple insulaire, mérite d'être plus largement connu. En Méditerranée, nous n’avons pas à rougir. Et nos auteurs tiennent largement la route. Deux exemples, Andrea Camilleri et Marcello Fois, sans compter la bande des Marseillais, Gilles Del Pappas, Maurice Gouiran, Jean Contrucci, René Fregni et j’en passe.

    Voilà pour les intentions. Mais comment concrètement  allez vous pouvoir contribuer à  la promotion de la littérature policière corse et méditerranéenne ?

    Jean-Pierre Orsi : Primu, par notre site, si modeste soit-il. Nous espérons qu’il sera largement fréquenté. Secondu, nous projetons d’organiser des initiatives publiques en Corse, lors de la saison estivale. Je ne peux pas encore vous dévoiler le détail de ces initiatives, parce qu’il nous reste à régler le problème de financement, mais déjà disons que nous organiserions deux manifestations littéraires, l’une à Ajaccio, l’autre à Porto Vecchio. L’objectif serait de rassembler une quarantaine d’auteurs corses, provençaux, italiens, sardes, grecs et siciliens afin de rencontrer la population insulaire et les touristes. Nous serons en mesure de préciser la forme et le contenu de ces initiatives dans les prochaines semaines.


    Ugo Pandolfi questionne :

    A quand la Corse, île de polar ? Avec une partie géante et permanente de "passe livres"  (Bookcrossing)  en-deçà et au-delà des Monts ?

    Quelles sont les "3 Règles" du BookCrossing...

        * Lisez un bon livre (vous connaissez la marche à suivre)

        * Enregistrez le livre (avec vos commentaires) et obtenez un code BCID unique (BookCrossing ID), puis collez-lui une étiquette avec ce numéro

     Relâchez le livre afin que quelqu’un le lise (donnez-le à un ami, laissez-le sur un banc public, dans un parc, faites-en don à une œuvre de bienfaisance, « oubliez-le » dans un café…), et soyez prévenus par e-mail chaque fois que quelqu’un vient ici enregistrer un commentaire sur ce livre ! Et si vous faites une Release Note (note de libération), d’autres pourront partir à sa recherche et tenter de le trouver.


    Qu'est ce que le polar corse ?

    Article  du 21 janvier 2007:  Emergence authentique ou simple mode ?

    Lors d'une rencontre avec des auteurs, organisée en 2005 par le Centre culturel Una Volta à Bastia (Haute Corse), Danielle Piani, Elisabeth Milléliri, Jean Crozier et Jean-Pierre Santini répondaient aux questions du public et des journalistes. Le polar corse existe-t-il ? Le débat était animé par le journaliste Antoine Albertini. Le reportage présenté à l'antenne par la journaliste Dominique Spinosi, a été réalisé par  André Casabianca et Henri Leris de France 3 Corse… Mise en ligne d’une vidéo des débats.
     

    Le projet prend forme et gonfle ses effectifs :


    Le 24 janvier : rencontre entre Batti Agostini et le Flicorse, annoncée par Ugo Pandolfi:

    L'auteur de La chèvre de Coti-Chiavari, Sous le regard de Napoléon et de La nuit de San Matteo ( collection Polar des  Editions du Journal de la Corse ) participe les 27 et 28 janvier au week end du Livre corse organisé à Marseille par la  Maison de la Corse. A cette occasion, Jean-Pierre Orsi et Jean-Paul Ceccaldi, le "flicorse", se rencontrent et vont fêter la naissance de Corsicapolar. Le prochain rendez vous des membres de l'association des auteurs de littérature policière aura lieu en Corse du sud: il est prévu début mars à Coti-Chiavari.


    Le 27 janvier… nouveauté: la boutique de Corsicapolar est désormais en ligne avec le programme Partenaire Amazon.fr. Amitiés et e-commerce obligent,  tous nos amis de Corsicapolar sont en tête de gondoles. Une application libr(air)e des Evangiles  (Mathieu 22, 37-39): Aimer son prochain comme soi même !


    Le 4 février : compte à rebours de  la réunion fixée au 4 mars 2007

    Le jour de la fête des Grands Mères, les membres de l'association Corsicapolar se rassemblent à l'invitation  de Jean-Pierre Orsi à Coti-Chiavari en Corse du sud. Les auteurs qui le souhaitent peuvent dès à présent confirmer leur présence, en ligne, en utilisant l'outil commentaires associés à cette annonce qui tient lieu d'invitation. Le rendez-vous est fixé à 11 heures, en bord de mer, au restaurant Chez Mico à Portigliolo. La participation aux frais est de 25 Euros. Les participants peuvent d'ores et déjà adresser leur chèque à l'ordre de Corsicapolar (Hameau de Castagna-20138-Coti Chiavari). Contacts et renseignements: 06 80 01 48 81


    Le 7 février : Elysabeth Milleliri et sa plume assassine

    Syndicat du crime sur la toile...Sous ce titre, le mensuel Corsica  consacre, en février, un article  à la naissance de l'association Corsicapolar. Association de criminels textuels, Corsicapolar veut, au travers de son blog, hisser le drapeau noir du polar corse et méditerranéen écrit  Elisabeth Milleliri. On ne saurait mieux dire ! Elisabeth Milleliri est une journaliste qui sait de quoi elle parle. Auteure de deux polars remarquables  (Caveaux de famille et Comme un chien dans la vigne, hélas épuisés et introuvables  à présent), elle  souligne au passage et avec raison, que les plumes assassines ibériques, espagnoles, catalanes, ne sont pas les moins piquantes.  Bienvenue au club des lecteurs fidèles de Francisco Gonzales Ledesma.
     
    Article Corsica : http://info.club-corsica.com/cul_89_004.html

     
    Le 11 février : et de huit!…

    Le romancier Okuba Kentaro aime bien le weblog inauguré par Corsicapolar. Le créateur de l'Inspecteur Wata a  décidé de rejoindre dans l'aventure  Jean-Pierre Orsi, Ugo Pandolfi, Jean-Pierre Santini, Marie-Héléne Ferrari, Danielle Piani,  Elisabeth Milleliri, Jean-Paul Ceccaldi et tous les autres auteurs à venir. L'équipe se renforce: aprés les étroits mousquetaires, les sept samouraï sont au programme. En attendant les 12 salopards ou de gravir les 17 marches, tout le monde à rendez vous à Coti Chiavari, le 4 mars.

    Le 14 février 2007:

    la vignette d'actualité choisie par notre amie Elisabeth Milleliri

    stval.jpg

    N'hésitez pas ouvrir cette image dans une nouvelle fenêtre afin de pouvoir en apprécier tout l'humour noir...

    Commentaire :

    Le 14 février 1929, Sept gangsters, rivaux de la bande d'Al Capone, sont abattus dans un garage de Chicago : c'est ce qu'on appellera " le massacre de la Saint-Valentin"... Bon! il était temps de trouver un huitième... mais le 4 mars, j'espère que nous ne serons pas 13 à table. Pour le baptême de "Corsicapolar", les dragées sont inutiles et surtout la marque Lupara.


    Et l'Amérique découvre www.corsicapolar.eu :

    img.png

    D'accord, il n'y a pas de quoi crier à l'exception culturelle, ni de raison de fouetter  les "chat's" de la toile ! Dans la nuit du 15 au 16 février cependant, Corsicapolar a enregistré le passage de son premier visiteur d'outre-atlantique. C'est l'un des  4300 habitants  du Village de Ardsley situé dans  la Southern Westchester County dans l'Etat de New York.

    Plus de 1600 pages vues depuis son lancement, une moyenne de 32 visiteurs par jour dont plus de 15% de nouveaux visiteurs enregistrés quotidiennement. Les chiffres de Corsicapolar sont modestes, mais en progression constante. Au cours des deux dernières semaines, l'origine des visiteurs s'est profilée vers le nord de la France: Corsicapolar a désormais des fidèles à Lyon, Paris, Le Mans, Lille et Cherbourg. Plus de 75% des Internautes corsicapolarisés se situent cependant entre Vizzavone, Quasquara et Marseille. Les supports publicitaires contenus dans les pages de ce blog ont fait l'objet d'une bonne soixantaine de clics à ce jour pour  plus de 1900 impressions de pages. Depuis le 27 janvier, date de sa mise en ligne, la boutique de Corsicapolar a reçu  plus de 590 visites et enregistré une commande de livres d'un montant de 57 Euros.

    Depuis lors, le chiffre des visites croit régulièrement…


    RAPPEL :

    Jean-Pierre Orsi, initiateur du projet avec Ugo Pandolfi (Webmaster de Corsicapolar), a déclaré :

     « Primu, par notre site, si modeste soit-il. Nous espérons qu’il sera largement fréquenté. Secondu, nous projetons d’organiser des initiatives publiques en Corse, lors de la saison estivale. Je ne peux pas encore vous dévoiler le détail de ces initiatives, parce qu’il nous reste à régler le problème de financement, mais déjà disons que nous organiserions deux manifestations littéraires, l’une à Ajaccio, l’autre à Porto Vecchio. L’objectif serait de rassembler une quarantaine d’auteurs corses, provençaux, italiens, sardes, grecs et siciliens afin de rencontrer la population insulaire et les touristes. Nous serons en mesure de préciser la forme et le contenu de ces initiatives dans les prochaines semaines »

    Corsicapolar est déjà plus qu’un projet !…  Si ne parlerà in Corsica, è in Cervioni !..  Mais c’est à Coti-chiavari que nous téterons « u latte, culore chiarasginu, di e vigne di Cervioni… ( On en parlera en Corse et à Cervione…  le lait, couleur rosée des vignes de Cervione). Pour les explications, demandez donc à un Cervionais ou à Grossu Minutu si vous le rencontrez à Perelli. 

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