Un pruneau ( d'Agen) tiré sur le prix unique du livre :

" Il est certain, par exemple, que le prix unique du livre a été essentiel pour l'édition et a sauvé nombre de libraires, ce qui est crucial à mes yeux. Bien sûr, il faut des enseignes puissantes, qui sont des acteurs culturels majeurs. Bien sûr, il est normal et souhaitable que des livres soient vendus dans les grandes surfaces. Mais ne rêvons pas. La littérature de fond, la littérature à risque, celle par exemple des premiers romans, a besoin de ce réseau des passionnés que sont les libraires, qu'il faut soutenir, avec les collectivités locales, notamment contre la spéculation immobilière. Il faut les aider au développement dune offre numérique, cest à dire à mettre en ligne leur catalogue, leurs disponibilités, afin que les acheteurs, sûrs de ce quils vont trouver, se rendent dans ces lieux de convivialité. De même qu'il faut aider les éditeurs à prendre le tournant des nouvelles technologies. Dans cet esprit, je souhaite que le Centre National du Livre voie ses missions et ses moyens renforcés. " Déclaration dintention du Président Sazkozy.
Le député-Maire dAgen, Jean Donis de Séjour ( alias Jean Donis ) a tiré un pruneau sur le prix unique du livre. Il est membre de lUDF ayant ralié lUMP au second tour des dernières Présidentielles.
Les livres sont-ils trop chers ? Beaucoup sont daccord pour le dire, malgré les efforts faits par certains éditeurs pour pratiquer les prix bas les plus bas en regard des commissions prises par les gros distributeurs et la misère que constitue les droits dauteurs. Quadviendrait-il si le prix unique disparaissait ? A lévidence les grandes surfaces et les ventes en ligne pourront pratiquer des prix plus bas que les libraires indépendants qui représentent la vitrine des petits éditeurs et notamment des éditeurs régionaux. Une partie de la chaîne du livre disparaîtrait et avec elle une grande partie de la création littéraire que représente les petits éditeurs et, en premier lieu, ceux qui nont pas les moyens de passer par les gros distributeurs.
Ne nous y trompons pas : le prix unique du livre na rien à voir avec le prix dun livre. Avec la disparition des libraires indépendants et la concentration des chaînes de distribution et des points de vente, nous pourrions assister à lémergence de monopoles suivie dententes sur les prix qui pourraient aller à la hausse comme à la baisse. Les gros groupes pourraient sentendre non plus uniquement sur les prix littéraires mais aussi sur les prix des livres après avoir choisi leurs éditeurs lorsquils ne les auront pas encore achetés. A terme, la création littéraire pourrait être contrôlée par les groupes puissants plus efficacement quelle ne lest actuellement.
Lassociation des libraires indépendants Initiales tire la sonnette dalarme sur un projet de réforme. Le député agenais M. Jean Donis du Séjour (Nouveau Centre) sattaque au prix unique du livre.
Depuis lors, le député-maire dAgen a son site Internet sur lequel il a reconnu que son amendement était une mauvaise solution à la surproduction de livres dont une grande partie est vouée au pilon. Son intention était donc de diminuer la production des livres dans un but écologique. Il veut donc nous faire croire que la littérature est la cause de la destruction des forêts et de la pénurie du logement pour les oiseaux. Il oublie que le papier est recyclable, malgré sa formation de centralien. Cet écologiste a voté la loi sur les OGM et explique son approbation en écrivant : « Il faut rappeler, excusez moi d'insister, qu'il n'y a aucune preuve de nocivité des OGM, aucune prévalence de maladies ou de conséquences indésirables malgré une vigilance extrême dans les plus grands pays démocratiques dotés d'autorités sanitaires puissantes et efficaces. 112 millions d'hectares d'OGM cultivés dans le monde, dont 56 millions aux USA dont on peut dire tout ce que l'on veut, mais qui sont une authentique démocratie avec des contre-pouvoirs efficaces - et toujours pas le moindre problème de santé publique. » On note au passage la touché de proaméricanisme.
Dans son portrait sur son site, on peut lire : « Après mes études secondaires à Agen, puis une prépa à Toulouse, j'ai intégré l'Ecole Centrale de Paris. Professionnellement, j'ai connu l'Afrique au titre de la coopération, puis j'ai travaillé à Grenoble, comme ingénieur de production et enfin à Matra Espace, où j'étais chef de département informatique. Ensuite, j'ai dirigé pendant 6 ans à la demande du Dr Chollet les services de la mairie d'Agen. Depuis 1995, je suis ingénieur à la Caisse des Dépôts et Consignations en matière de nouvelles techniques d'information et de communication »
Matra ? Lagardère ! Cela ne vous dit rien ? Active, Hachette Filipacchi Médias, Hachette Livre et Hachette Distribution Services.
Mr Jean Donis de Séjour écrit sur son site : « Et pour finir essayons d'élever un peu le débat. La loi Lang a été une bonne loi, elle a clairement contribué à l'enracinement du réseau des libraires indépendants et cette profession est essentielle pour la diffusion et la promotion de la culture et de la diversité de l'offre éditoriale en France. Je suis le premier à être heureux chez mes "petits" libraires de ma ville à Agen ou ailleurs, notamment parce qu'il y a des personnes authentiques passionnées de lecture et qui ont cette compétence précieuse de nous conseiller ; c'est cela la véritable plus value d'un libraire. Si nous devons garder cette loi Lang dans ses principes fondateurs, ce n'est pas pour autant une vache sacrée. Cette loi a maintenant 27 ans ; internet n'existait pas quand elle a été votée et nous n'avions alors aucune des ambitions écologiques contemporaines.»
Le 1er juin 2008, Mr Jean Donis du Séjour a ainsi ouvert le débat par une lettre ouverte intitulée : «Loi Lang sur le prix du livre, ouvrons le débat sur le pilon !»

De son côté, lAssociation Initiales avait adressé à ses adherents la lettre ouverte dont le texte suit :
« Aujourdhui et depuis la loi sur le prix unique du livre de 1981, un livre est au même prix partout à concurrence de 5% et les soldes sont autorisées deux ans après la parution.
M.Dionis du Séjour a déposé un amendement au projet de loi sur la modernisation de léconomie visant à raccourcir de 2 ans à 1 ans, le délai après lequel il est autorisé de pratiquer des rabais supérieurs à 5% sur le prix du livre.
Contrairement aux apparences, les conséquences dune telle modification de la loi sur le prix unique du livre seraient pénalisantes pour les consommateurs et les lecteurs. En effet, comme cela sest vérifié à létranger au Royaume-Uni en particulier, où le prix unique a été supprimé en 1995 la dérégulation du marché du livre entraînerait au moins trois effets négatifs :
- Un appauvrissement de loffre éditoriale (suprématie des best-sellers, disparition déditeurs et diminution des auteurs publiés) ;
- Un accès plus difficile de tous aux livres entraîné par la fermeture de librairies ;
- Une augmentation du prix moyen du livre préjudiciable au pouvoir dachat des lecteurs (les éditeurs seraient contraints de compenser le manque de recettes lié aux soldes par une augmentation globale de leurs prix).
Des livres en moins grand nombre, moins accessibles et plus chers, le consommateur, contrairement aux idées reçues, serait le premier lésé.
Vous aussi réagissez en relayant cette information auprès de votre député et de votre sénateur.
Leurs adresses peuvent être relevéessur les sites ci-dessous ;
http ://www.assemblee-nationale.fr/13/qui/circonscriptions
http : //www.senat.fr/elus.html »
A chacun de se faire une opinion ! Dune part sur les intentions du député-maire dAgen et dautre part sur les bienfaits du prix unique du livre neuf, législation dite « Lois Lang » qui oblige simplement tous les libtraires et les points de ventes à pratiquer le même prix fixé par lEditeur, avec une possibilité de rabais limité à 5%... Elevons le débat comme le souhaite M. Jean Donis de séjour!
" Il est certain, par exemple, que le prix unique du livre a été essentiel pour l'édition et a sauvé nombre de libraires, ce qui est crucial à mes yeux. Bien sûr, il faut des enseignes puissantes, qui sont des acteurs culturels majeurs. Bien sûr, il est normal et souhaitable que des livres soient vendus dans les grandes surfaces. Mais ne rêvons pas. La littérature de fond, la littérature à risque, celle par exemple des premiers romans, a besoin de ce réseau des passionnés que sont les libraires, qu'il faut soutenir, avec les collectivités locales, notamment contre la spéculation immobilière. Il faut les aider au développement dune offre numérique, cest à dire à mettre en ligne leur catalogue, leurs disponibilités, afin que les acheteurs, sûrs de ce quils vont trouver, se rendent dans ces lieux de convivialité. De même qu'il faut aider les éditeurs à prendre le tournant des nouvelles technologies. Dans cet esprit, je souhaite que le Centre National du Livre voie ses missions et ses moyens renforcés. " Déclaration dintention du Président Sazkozy.
Le député-Maire dAgen, Jean Donis de Séjour ( alias Jean Donis ) a tiré un pruneau sur le prix unique du livre. Il est membre de lUDF ayant ralié lUMP au second tour des dernières Présidentielles.
Les livres sont-ils trop chers ? Beaucoup sont daccord pour le dire, malgré les efforts faits par certains éditeurs pour pratiquer les prix bas les plus bas en regard des commissions prises par les gros distributeurs et la misère que constitue les droits dauteurs. Quadviendrait-il si le prix unique disparaissait ? A lévidence les grandes surfaces et les ventes en ligne pourront pratiquer des prix plus bas que les libraires indépendants qui représentent la vitrine des petits éditeurs et notamment des éditeurs régionaux. Une partie de la chaîne du livre disparaîtrait et avec elle une grande partie de la création littéraire que représente les petits éditeurs et, en premier lieu, ceux qui nont pas les moyens de passer par les gros distributeurs.
Ne nous y trompons pas : le prix unique du livre na rien à voir avec le prix dun livre. Avec la disparition des libraires indépendants et la concentration des chaînes de distribution et des points de vente, nous pourrions assister à lémergence de monopoles suivie dententes sur les prix qui pourraient aller à la hausse comme à la baisse. Les gros groupes pourraient sentendre non plus uniquement sur les prix littéraires mais aussi sur les prix des livres après avoir choisi leurs éditeurs lorsquils ne les auront pas encore achetés. A terme, la création littéraire pourrait être contrôlée par les groupes puissants plus efficacement quelle ne lest actuellement.
Lassociation des libraires indépendants Initiales tire la sonnette dalarme sur un projet de réforme. Le député agenais M. Jean Donis du Séjour (Nouveau Centre) sattaque au prix unique du livre.
Depuis lors, le député-maire dAgen a son site Internet sur lequel il a reconnu que son amendement était une mauvaise solution à la surproduction de livres dont une grande partie est vouée au pilon. Son intention était donc de diminuer la production des livres dans un but écologique. Il veut donc nous faire croire que la littérature est la cause de la destruction des forêts et de la pénurie du logement pour les oiseaux. Il oublie que le papier est recyclable, malgré sa formation de centralien. Cet écologiste a voté la loi sur les OGM et explique son approbation en écrivant : « Il faut rappeler, excusez moi d'insister, qu'il n'y a aucune preuve de nocivité des OGM, aucune prévalence de maladies ou de conséquences indésirables malgré une vigilance extrême dans les plus grands pays démocratiques dotés d'autorités sanitaires puissantes et efficaces. 112 millions d'hectares d'OGM cultivés dans le monde, dont 56 millions aux USA dont on peut dire tout ce que l'on veut, mais qui sont une authentique démocratie avec des contre-pouvoirs efficaces - et toujours pas le moindre problème de santé publique. » On note au passage la touché de proaméricanisme.
Dans son portrait sur son site, on peut lire : « Après mes études secondaires à Agen, puis une prépa à Toulouse, j'ai intégré l'Ecole Centrale de Paris. Professionnellement, j'ai connu l'Afrique au titre de la coopération, puis j'ai travaillé à Grenoble, comme ingénieur de production et enfin à Matra Espace, où j'étais chef de département informatique. Ensuite, j'ai dirigé pendant 6 ans à la demande du Dr Chollet les services de la mairie d'Agen. Depuis 1995, je suis ingénieur à la Caisse des Dépôts et Consignations en matière de nouvelles techniques d'information et de communication »
Matra ? Lagardère ! Cela ne vous dit rien ? Active, Hachette Filipacchi Médias, Hachette Livre et Hachette Distribution Services.
Mr Jean Donis de Séjour écrit sur son site : « Et pour finir essayons d'élever un peu le débat. La loi Lang a été une bonne loi, elle a clairement contribué à l'enracinement du réseau des libraires indépendants et cette profession est essentielle pour la diffusion et la promotion de la culture et de la diversité de l'offre éditoriale en France. Je suis le premier à être heureux chez mes "petits" libraires de ma ville à Agen ou ailleurs, notamment parce qu'il y a des personnes authentiques passionnées de lecture et qui ont cette compétence précieuse de nous conseiller ; c'est cela la véritable plus value d'un libraire. Si nous devons garder cette loi Lang dans ses principes fondateurs, ce n'est pas pour autant une vache sacrée. Cette loi a maintenant 27 ans ; internet n'existait pas quand elle a été votée et nous n'avions alors aucune des ambitions écologiques contemporaines.»
Le 1er juin 2008, Mr Jean Donis du Séjour a ainsi ouvert le débat par une lettre ouverte intitulée : «Loi Lang sur le prix du livre, ouvrons le débat sur le pilon !»
De son côté, lAssociation Initiales avait adressé à ses adherents la lettre ouverte dont le texte suit :
« Aujourdhui et depuis la loi sur le prix unique du livre de 1981, un livre est au même prix partout à concurrence de 5% et les soldes sont autorisées deux ans après la parution.
M.Dionis du Séjour a déposé un amendement au projet de loi sur la modernisation de léconomie visant à raccourcir de 2 ans à 1 ans, le délai après lequel il est autorisé de pratiquer des rabais supérieurs à 5% sur le prix du livre.
Contrairement aux apparences, les conséquences dune telle modification de la loi sur le prix unique du livre seraient pénalisantes pour les consommateurs et les lecteurs. En effet, comme cela sest vérifié à létranger au Royaume-Uni en particulier, où le prix unique a été supprimé en 1995 la dérégulation du marché du livre entraînerait au moins trois effets négatifs :
- Un appauvrissement de loffre éditoriale (suprématie des best-sellers, disparition déditeurs et diminution des auteurs publiés) ;
- Un accès plus difficile de tous aux livres entraîné par la fermeture de librairies ;
- Une augmentation du prix moyen du livre préjudiciable au pouvoir dachat des lecteurs (les éditeurs seraient contraints de compenser le manque de recettes lié aux soldes par une augmentation globale de leurs prix).
Des livres en moins grand nombre, moins accessibles et plus chers, le consommateur, contrairement aux idées reçues, serait le premier lésé.
Vous aussi réagissez en relayant cette information auprès de votre député et de votre sénateur.
Leurs adresses peuvent être relevéessur les sites ci-dessous ;
http ://www.assemblee-nationale.fr/13/qui/circonscriptions
http : //www.senat.fr/elus.html »
A chacun de se faire une opinion ! Dune part sur les intentions du député-maire dAgen et dautre part sur les bienfaits du prix unique du livre neuf, législation dite « Lois Lang » qui oblige simplement tous les libtraires et les points de ventes à pratiquer le même prix fixé par lEditeur, avec une possibilité de rabais limité à 5%... Elevons le débat comme le souhaite M. Jean Donis de séjour!
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