Une nouvelle adresse pour le creuset des arts « arbre de lune »:
L'adresse www.arbre-de-lune.fr n'existe plus. Pour retrouver, les porfolio et les vitrines d'artistes, les catalogues des éditeurs, les dossiers et les annuaires que vous consultiez, il faut désormais vous rendre à l'adresse :
www.artpointfrance.org
L'architecture et la présentation graphique du site ont été en partie renouvelées. Le déménagement n'est pas tout à fait achevé. Vous rencontrerez des liens rompus. Nous vous demandons un peu de patience.
Art Point France Info : www.artpointfrance.info
Nous avons relevé :
L'insularité du noir (propos d'artiste) : Fabien Claude.

"Cela fait vingt ans que je me consacre exclusivement à la peinture. Pendant plus de quinze ans, je n'ai pas voulu montrer mon travail, car je ne voulais surtout pas être tenté de donner des réponsesà une demande du public. Je voulais absolument aller jusqu'à un point extrème, jusqu'à un point de non retour, où l'avis des autres n'a plus d'incidence. Mais ce n'est que grâce à mon amie Anne-Marie que j'ai pu travailler pendant ces quinze années sans montrer. En fait je voulais savoir ce que j'attendais vraiment de la peinture...."
Fabien Claude, a reçu le Grand Prix AZART à l'automne 2006. Les propos de l'artiste sont extrait du numéro spécial de la revue parue en mars 2007. Fin 2006, il était présent au Salon de Lyon et Sud-Est 2006, Arts plastiques et visuels en région Rhône-Alpes.
Parole dartiste messin:
" Fatigue, vivre dans un perpétuel orage assourdi par des coulées de sable noir "
" Ce n'est pas négatif d'être désespéré. Il faut faire quelque chose de cette perte, de ce creux. J'ai toujours été fasciné par la notion de deuil. Elle permet une transition entre le très noir, le très sombre et l'espérance. De cette convalescence naissent beaucoup de possibilités. "
" Jai limpression parfois dhabiter des visages, une goutte deau dans le brouillard. Fatigue ou indifférence, tout me semble un peu flou, se condenser ailleurs. La sagesse (je naime pas le mot) est dêtre présent dans son lieu, présent dans son présent, de rebondir sur un sol ferme dans la tension dun réel désir. Mon travail est une sorte dabsence qui paradoxalement ne me permet pas de mabsenter, un ancrage sans autre lien que toutes mes facultés. La réalité nest peut-être quune présence desprit et de corps, une endurance à tout voir, tout penser, tout saisir aux extrémités, un secret dont le mot ne permet plus de se construire au-delà de ses outils. Nul besoin dillusion, de rêverie, lorsquon connaît précisément ces possibilités, les mouvements conduits par le contact dune simple pointe sur des surfaces sensibles. Le monde est tendrement féminin à la décision du corps, lorsque la violence nexcède pas le désir de sens. Il ny a écriture que sil y a perception dun consentement, dun désir en creux. Rendre visible suppose le lieu dun regard. "
" La peinture est un mur, un seuil de profondeur, un signe intérieurement habité par une histoire, un passé, une mémoire, des choses exprimées, dautres, présentes dans une sorte de non dit. La peinture dAnne-marie Cutolo, ses corps ouverts sont dans cette proximité organique dun sens, dune évasion, dune lointaine intériorité. ma propre peinture est un peu lenvers de cet espace, une page décriture portant trace du dehors, dun inconscient en sa rigueur rattaché à aucune signification personnelle : Les lèvres gercées dune parole exprimant la terrible patience dun monde agissant dans une folie dabsence. Présenter conjointement ces deux peintures est un fait doppositions, de différences, de désirs, une question par laquelle quelque chose bat sur son envers. "
Et pour plus
http://www.artpointfrance.info/article-5835686.html
http://www.lagalerie.be/claude/TRAVAUX%202003.htm
Short Storie : Le train de nuit - Pierre Givodan.
" Le train roulait depuis des heures. La contrebasse de Mingus épelait ses notes graves dans la nuit sans étoile. Je songeai au silence infini des espaces, à Pascal, à sa statue quelque part en France dans une salle du musée de Clermont-Ferrand. A la France, si loin de moi à cet instant et si près de mon cur. Car il me semblait que j'étais à l'autre bout du monde. Enfermé dans ce wagon, victime des secousses, dans le bruit de ferraille des rails. Ce train qui roulait dans la nuit espagnole..."
une nouvelle originale de Pierre Givodan. Plus
http://www.artpointfrance.info/article-5998074.html
Pierre Givodan, qui a une origine maternelle corse, peint et écrit depuis 20 ans. Collaborateur de Art Point France, il tient "ses chroniques intempestives" sur www.artpointfrance.info

Expositions personnelles :
Galerie Rancilio Sanary-sur-mer 2006
Cabinet d'avocats Contet Toulon nov - .dec. 2004
Galerie Tintamarre L'Isle sur la Sorgue 2002
Château de Portes (Gard) 2002
Galerie l'Arbre de Lune Uzès 1999
Galerie 9 Paimpol 1995
Galerie Le Bois d'Amour Pont Aven 1993
Site consacré à lartiste écrivain à ladresse ci-dessous:
http://www.pierregivodan.com/L'adresse www.arbre-de-lune.fr n'existe plus. Pour retrouver, les porfolio et les vitrines d'artistes, les catalogues des éditeurs, les dossiers et les annuaires que vous consultiez, il faut désormais vous rendre à l'adresse :
www.artpointfrance.org
L'architecture et la présentation graphique du site ont été en partie renouvelées. Le déménagement n'est pas tout à fait achevé. Vous rencontrerez des liens rompus. Nous vous demandons un peu de patience.
Art Point France Info : www.artpointfrance.info
Nous avons relevé :
L'insularité du noir (propos d'artiste) : Fabien Claude.


"Cela fait vingt ans que je me consacre exclusivement à la peinture. Pendant plus de quinze ans, je n'ai pas voulu montrer mon travail, car je ne voulais surtout pas être tenté de donner des réponsesà une demande du public. Je voulais absolument aller jusqu'à un point extrème, jusqu'à un point de non retour, où l'avis des autres n'a plus d'incidence. Mais ce n'est que grâce à mon amie Anne-Marie que j'ai pu travailler pendant ces quinze années sans montrer. En fait je voulais savoir ce que j'attendais vraiment de la peinture...."
Fabien Claude, a reçu le Grand Prix AZART à l'automne 2006. Les propos de l'artiste sont extrait du numéro spécial de la revue parue en mars 2007. Fin 2006, il était présent au Salon de Lyon et Sud-Est 2006, Arts plastiques et visuels en région Rhône-Alpes.
Parole dartiste messin:
" Fatigue, vivre dans un perpétuel orage assourdi par des coulées de sable noir "
" Ce n'est pas négatif d'être désespéré. Il faut faire quelque chose de cette perte, de ce creux. J'ai toujours été fasciné par la notion de deuil. Elle permet une transition entre le très noir, le très sombre et l'espérance. De cette convalescence naissent beaucoup de possibilités. "
" Jai limpression parfois dhabiter des visages, une goutte deau dans le brouillard. Fatigue ou indifférence, tout me semble un peu flou, se condenser ailleurs. La sagesse (je naime pas le mot) est dêtre présent dans son lieu, présent dans son présent, de rebondir sur un sol ferme dans la tension dun réel désir. Mon travail est une sorte dabsence qui paradoxalement ne me permet pas de mabsenter, un ancrage sans autre lien que toutes mes facultés. La réalité nest peut-être quune présence desprit et de corps, une endurance à tout voir, tout penser, tout saisir aux extrémités, un secret dont le mot ne permet plus de se construire au-delà de ses outils. Nul besoin dillusion, de rêverie, lorsquon connaît précisément ces possibilités, les mouvements conduits par le contact dune simple pointe sur des surfaces sensibles. Le monde est tendrement féminin à la décision du corps, lorsque la violence nexcède pas le désir de sens. Il ny a écriture que sil y a perception dun consentement, dun désir en creux. Rendre visible suppose le lieu dun regard. "
" La peinture est un mur, un seuil de profondeur, un signe intérieurement habité par une histoire, un passé, une mémoire, des choses exprimées, dautres, présentes dans une sorte de non dit. La peinture dAnne-marie Cutolo, ses corps ouverts sont dans cette proximité organique dun sens, dune évasion, dune lointaine intériorité. ma propre peinture est un peu lenvers de cet espace, une page décriture portant trace du dehors, dun inconscient en sa rigueur rattaché à aucune signification personnelle : Les lèvres gercées dune parole exprimant la terrible patience dun monde agissant dans une folie dabsence. Présenter conjointement ces deux peintures est un fait doppositions, de différences, de désirs, une question par laquelle quelque chose bat sur son envers. "
Et pour plus
http://www.artpointfrance.info/article-5835686.html
http://www.lagalerie.be/claude/TRAVAUX%202003.htm
Short Storie : Le train de nuit - Pierre Givodan.

" Le train roulait depuis des heures. La contrebasse de Mingus épelait ses notes graves dans la nuit sans étoile. Je songeai au silence infini des espaces, à Pascal, à sa statue quelque part en France dans une salle du musée de Clermont-Ferrand. A la France, si loin de moi à cet instant et si près de mon cur. Car il me semblait que j'étais à l'autre bout du monde. Enfermé dans ce wagon, victime des secousses, dans le bruit de ferraille des rails. Ce train qui roulait dans la nuit espagnole..."
une nouvelle originale de Pierre Givodan. Plus
http://www.artpointfrance.info/article-5998074.html
Pierre Givodan, qui a une origine maternelle corse, peint et écrit depuis 20 ans. Collaborateur de Art Point France, il tient "ses chroniques intempestives" sur www.artpointfrance.info


Expositions personnelles :
Galerie Rancilio Sanary-sur-mer 2006
Cabinet d'avocats Contet Toulon nov - .dec. 2004
Galerie Tintamarre L'Isle sur la Sorgue 2002
Château de Portes (Gard) 2002
Galerie l'Arbre de Lune Uzès 1999
Galerie 9 Paimpol 1995
Galerie Le Bois d'Amour Pont Aven 1993
Site consacré à lartiste écrivain à ladresse ci-dessous:
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