• Embarquement le 9 juillet 2009 à Marseille...


     




    Après la présentation des auteures et des giallistes annoncés par l’association Corsicapolar comme présents au festival du polar corse et méditerranéen dans sa troisième édition qui se déroulera du 10 au 12 juillet 2009,  la liste de ceux qui feront la traversée en bateau Marseille – Ajaccio aller-retour nous a été communiquée.

     

    Le jeudi 9 juillet 2009 à 20 Heures, ils seront  à bord du car ferry Napoléon pour une arrivée à Ajaccio le vendredi 11 juillet à 6 H 45.  Au retour il seront sur le tout nouveau car-ferry « Jean NICOLI »  le dimanche 12 juillet à 20h30 pour une arrivée à Marseille le lendemain à 8 Heures.  A bord des deux navires de la SNCM, partenaire du festival, auront lieu des dédicaces une heure après l’embarquement jusqu’à la nuit.

     

     


    Laurence BIBERFELD, déjà citée dans un article précédent,  sera à bord en compagnie des autres auteurs. Il s'agit de sa première venue au festival du polar à Ajaccio. 


     


     


    Gilles DEL PAPPAS

     De père grec et de mère italienne, Del Pappas est un vrai Marseillais.  Né en 1949 à Marseille,  il passe, dans le quartier du Racati,  une enfance heureuse de gamin des rues, ambiance que l'on retrouve parfois au détour de ses romans. Comme ses lointains ancêtres phocéens, Gilles Del Pappas a su très jeune quitter Marseille, son "Omphalos", pour parcourir le monde... L'Amérique du Sud, le Maghreb, L'Afrique, L'Inde... Il est aussi un amoureux de la mer, du soleil, des garrigues, de Marseille, des odeurs, des lumières, sans oublier la cuisine bien sûr pour laquelle il est toujours partant, dès qu'il s'agit de partager une sardinade entre amis. En 1995, son premier roman " Le baiser du Congre " est unanimement salué par la critique. Nominé au Prix du polar en 1998 pour " La Girelle de la Belle de Mai ", il reçoit le grand prix littéraire de Provence en 2002 pour l'ensemble de son œuvre (10 romans et de nombreuses nouvelles). Il sortira la même année " Mémoire d'un goûte sauce ", un livre consacré à la cuisine, une autre de ses passions. Del Pappas se consacre entièrement à l'écriture avec de nombreuses parutions chez différents éditeurs.  

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    Jean-Pierre  PETIT

     

    Jean-Pierre Petit est né en 1949 à Avignon. Après des études de langue et littérature espagnoles à l’université de Montpellier, il a enseigné l’espagnol une paire d’années puis bifurque vers des activités commerciales avant de revenir à l’enseignement. Depuis 1990, il est journaliste de la presse quotidienne régionale, localier d’abord puis secrétaire de rédaction. . Pour échapper aux rigueurs et aux pesanteurs de l'information quotidienne, il écrit des fictions (nouvelles, contes, récits) qui ne sont pas toujours dénuées de connivence avec l'actualité. Il a publié son premier polar, " Serial Couleurs ", en 2005 aux éditions La Cardère. En 2006, il a participé à l’ouvrage " Mémoires du quotidien " publié par le club de la presse Marseille Paca et, en mars 2007, au recueil collectif de nouvelles noires, " Noirs venins ", éditions Reflets Noirs. Il traduit des articles d’auteurs espagnols sur le site Europolar.

    Aux  Editions Ancre latine, dans la collection « Ile noire », vient de paraître son dernier roman « Imbroglio sur le route de Maguelone ».

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    LES TROIS TCHAPACANS :

    André de Rocca, Michel jacquet et Serge Scotto, trois auteurs, depuis un an, partagent le succès de la farce marseillaise « Mme Olivier » au sein de la troupe des Tchapacans qui a enchaîné les représentations dans la région marseillaise. L’année dernière, en avant-première, ils en avaient joué un extrait, sur la place Fosh à Ajaccio,  sous forme de sketch à l’occasion du deuxième festival du polar corse et méditerranéen.      

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    André  DE ROCCA

    André de Rocca, dit Dédé de Rocca,  est journaliste sportif depuis une quarantaine d'années dans les quotidiens marseillais. Corse de Marseille, réputé pour son franc-parler, il tient une chronique quotidienne sur France Bleu Provence et collabore à de nombreux magazines. Il commente certains matchs sur OMTV. Il a commencé par écrire des livres documentaires en continuité de ses activités journalistiques avant d’entrer dans la fiction avec son personnage récurrent : Marcel Rustino, journaliste à la retraite. André de Rocca aime à travers ses récits nous faire visiter l’un ou l’autre des quartiers de Marseille, en mettant en scène les mœurs de l’autochtone ; après Mauvaise mer sur la Corniche et Goudes Bye et Déveine à Bonneveine, Série noire au Roucas blanc... A ses talents de romancier et de journaliste, il a ajouté celui de comédien dans la troupe Les Tchapacans.

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    Michal JACQUET

    Né en 1955 à Marseille, Michel Jacquet a  vécu son enfance entre Septèmes-les-Vallons Bouc Bel-Air. Deux charmants villages à mi-chemin entre Aix-en-Provence et Marseille. Marié et père de famille, il est  entré dans la police en 1982. Affecté dans un premier temps à Versailles, dans les Yvelines, il a  pu retourner sur Marseille 4 ans plus tard. Le commissariat du 3ème arrondissement de Marseille, puis le 15ème l’ont accueilli pour le reste de sa carrière qu’il ai effectuée dans la sécurité publique. Un flic de quartier comme beaucoup l’affirme. Ce métier qui lui a permis de vivre chaque jour son goût des contacts humains,  il en est fier. Après un premier polar publié en 1993 « La rouste » puis Le nervi, Label Flic et Nina de la Belle de Mai, il vient de publier « Illégitime défiance ». Il a écrit aussi des nouvelles et notamment, en 2008, «  La neige corse » dans le recueil « Piccule fictions » édité au profit de l’association corse pour l’accessibilité Handi20. Le voilà au début d’une carrière de comédien dans la troupe des Tchapacans.

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    Serge SCOTTO

     Serge Scotto, « la quarantaine joviale est un touche-à-tout éclectique : tour à tour et dans le plus grand désordre instituteur défroqué, musicien tendance "alternatif", directeur de galerie d’art, auteur de polars bien sûr et journaliste (aidé en cela par son fidèle compagnon, le Chien Saucisse) dans plusieurs quotidiens et magazines dont Métro et Le Ravi. Une langue acerbe, un style vif et critique, l’ironie à fleur de peau... une conscience citoyenne, bref du talent à revendre... »  C’est ainsi que le présentait la Librairie Gaïa sur son site.

    Depuis lors, il participe aussi à des magazines sur le Net comme « Le mague » et  a ajouté sur ses cartes de visite le titre de  comédien notamment dans la troupe des Tchapacans,  avec  André  de Rocca et Michel Jacquet.

    Avec le réalisateur Frédéric Vignale, il a écrit des dialogues de courts métrages et  joué le rôle principal de l’adaptation cinématographique du monologue d’Henri-Frédéric Blanc « L’art d’aimer marseillais ». Cela ne l’a pas empêché de publier « Massacre à l’espadrille » au Editions La Baleine et  son sixième ouvrage chez l’Ecailler « Gagnant à vie » avec un clin d’œil à Gilles Del Pappas. Il faut ajouter  son  Poulpe « Saint-Pierre et nuque longue » et ne pas oublier de citer  son compagnon, le chien Saucisse, publié chez Jigal et chez Crès, et acteur dans la pièce « Mme Olivier » joué par les Tchapacans.

    site officiel du chien Saucisse   ICI          Blog dog du chien Saucise    ICI

     

    GILDAS GIRODEAU

    Gildas Girodeau, passionné de mer et de voile, a participé à de nombreuses compétitions et traversées de l'Atlantique en voilier. Dirigeant d'entreprise, il mènera avec une bande de copains la franchise " Subchandlers ", spécialisée dans la plongée sous-marine, à la notoriété internationale. Mais c'est au lycée Arago, de Perpignan, que sa passion pour l'écriture prend ses sources, ainsi que dans le bouillonnement politique et culturel des années 70. Aujourd’hui oléiculteur, il continue à aimer la mer au travers du patrimoine maritime catalan, dont il est l’un des spécialistes. Il a été édité pour la première fois en 2005, par Cap Béar Editions, à Perpignan en créant le personnage de Paul Felder.

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    Maurice  GOUIRAN

    Maurice Gouiran est né en 1946 au Rove, près de Marseille, dans une famille de bergers (de chèvres du Rove bien entendu et on connaît la Brousse du Rove, un fromage blanc ressemblant au brocciu) et de félibres. Son enfance tranquille dans les collines de l'Estaque lui donne à jamais la passion de cette nature rude et généreuse à la fois. Devenu spécialiste en informatique appliquée à la gestion des feux de forêts, il effectue en tant que consultant pour l'ONU, de nombreux voyages autour de la Méditerranée, et toujours pour la prévention des incendies de forêts… Un peu comme son héros, Clovis Narigou, il a beaucoup voyagé, les États-Unis, la Méditerranée, et de ses observations il a ramené des fragments d'histoire qu'il confronte à l'Histoire du vingtième siècle, une de ses passions (avec la peinture). Ses romans sont aussi politiques, engagés. Maurice Gouiran s'insurge, se révolte, et transcrit sa rage d' anarchisant à travers ses intrigues, ses romans... forcément noirs... Maurice GOUIRAN voit désormais chacun de ses polars nominés dans la plupart des Prix Polar : Prix sang d’encre des lycéens en 2003 pour " La nuit des bras cassés " et prix virtuel du polar en 2006 pour son  roman " Sous les pavés, la rage ".

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    André FORTIN

     André Fortin a été juge d’instruction, juge des enfants, et certaines des affaires qu’il a traitées ont largement défrayé les chroniques judiciaires, C’est en « connaisseur » qu’il a « tricoté » son premier polar (Nos meilleurs vieux, L’Ecailler du Sud), une histoire qui se déroule sur fond de guerre des maisons de retraite entre Marseille et la Côte d’Azur. Et la violence n’est pas moins meurtrière au soleil… Aux Editions Jigal, il  a publié ses deux derniers romans :  Deus ex Massilia et Un été grec. Son éditeur dit de lui : « André FORTIN a non seulement une imagination fertile, mais également une très fine connaissance du microcosme politico-judiciaro-policier. Il en connaît les méandres, les ombres et les recoins, il y a constaté les alliances contre-nature, les luttes d'influence, il y a croisé les hommes qui organisent ou subissent les collusions, les corruptions… Son parcours professionnel lui a non seulement permis de les voir à l’œuvre et parfois même de mettre un terme à leurs affaires… Il lui a également permis de s’interroger sur la place de la justice dans une démocratie comme la nôtre ! »

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    Mathieu CROIZET

     Mathieu Croizet est avocat à Marseille. Il est d’origine corse par sa mère, une Marchetti de Zilia.  Il a vécu de nombreuses années à New York. Polka est  son premier roman et le surnom de son héros.

    Paul Casanova, alias « Polka », est un flic newyorkais d’origine corse.  Dur à cuire du genre incassable comme un cep de vigne planté un soir de pleine lune, il prend des coups et encaisse toujours, en se relevant à chaque fois. Flanqué de partenaires tenaces, il va dénouer une enquête mouvementée sur des meurtres signés avec des suites de chiffres scarifiées sur les corps des victimes. 

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    Marc SPACCESI

    Marc Spaccessi est un sportif accompli. C’est aussi un amoureux de la littérature depuis bien longtemps.  Il vit à Marseille qu’il aime et met en scène dans ses romans. Membre du jury du concours du CROUS 2003, 2004, président du jury 2005. Membre du jury du concours de Fuveau 2006, 2007, il ecrit des romans et des nouvelles.   Il a inventé le détective privé Block qui est un guide des recoins sombres de Marseille.  Henri Estebe dit de lui : « Vous ne trouvez pas que le roman se fossilise ? Alors lisez Marc Spaccesi, il a dérobé le feu, avec de la fureur à écrire, de la rage à tenir l’intrigue et le style. L’arbre est sa leçon. Mais pas le petit saule pleureur des villes prisonnier de son collier étrangleur, non, il a un goût animal pour le chêne. Comme lui, il pousse solide et n’hésite pas à aller à la foudre. »

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    Denis BLEMOND CERLI

    Denis Blémond-Cerli est un Corse de Marseille qui vit entre La Ciotat où il réside et Lama où il a ses racines familiales. Ancien policier,  a publié trois romans aux Editions Plume d’écume. Il a participé au recueil collectif  Piccule Fictions édités par Handi 20, association œuvrant pour l’accessibilité due aux handicapes. Après Retour à Lama et 1720,  il vient de terminer un nouveau roman historique L’affaire des jumeaux de l’Ile Rousse à paraître.

    Dans son polar « Marseille-Corse aller simple »,  deux enquêtes  se télescopent puis se confondent. Toussaint Colombani, capitaine de police à la brigade criminelle de Marseille est un homme farouche, seul et blessé, touchant par son désespoir inaccoutumé. Le héros devient malfaiteur malgré lui,  glissement inexorable vers une hallucinatoire déchéance.  Ce roman est le voyage d'un policier ayant perdu son âme dans les exigences de son métier. L'auteur, ancien policier, nous amène au cœur de la brigade criminelle dans la face obscure et inquiétante de la cité phocéenne dans laquelle  ce  polar à suspense met aussi en scène des personnages secondaires.  

    Son édition "Plume d'écume"  cliquer   ICI 

     


     

    Jean-Paul  CECCALDI

    Né à Ajaccio (Corse du sud) . Ses parents sont originaires d’Evisa et de Partinellu. En 1974, il est entré, comme inspecteur à la Police judiciaire de Paris . Depuis plusieurs années, il était en fonction à Marseille où il s’est occupé de proxénétisme et d’affaires financières. Après un long passage au SRPJ de la cité phocéenne, il vient de terminer sa carrière comme Commandant à la police des polices. Il fait partie d’une catégorie particulière de policiers : les flics corses. De cette différenciation assumée, il a imaginé le personnage du Flicorse, en écrivant des polars à la manière de vraies enquêtes judiciaires avec trois titres «  La plume de Maât », « Tamo !Samo ! » et « Complices obscurs ». Il a écrit deux nouvelles dans le recueil collectif « Piccule fictions ».  Il vit entre Marseille ( où il réside ) et la Corse ( où il se rend fréquemment ). Dans le cadre de l’association " Corsicapolar " sise à Coti Chiavari ( Corse du sud), il  participe à l’organisation du festival du polar corse et méditerranéen. Sur l’Internet, on peut consulter son site Le Flicorse, son blog " Corse noire " et il contribue au site " Corsicapolar.eu " notamment par une rubrique " L’'isle noire de Jean-Paul Ceccaldi ". Son dernier polar "complices obscurs"  vient de paraître aux Editions Ancre latine. 

    Entretien avec Joël Jégouzo sur le site K-libre cliquer  ICI

     

    La SNCM est partenaire du festival du polar corse et méditerranéen et des dédicaces auront lieu à bord des deux navires les 9 et 12 juillet prochains.

     

    LES BATEAUX DE LA SNCM:

     




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  • Des

    Trois "giallistes" répondront présents au festival du polar corse et méditerranéen qui se déroulera du 10 au 12 juillet à Ajaccio : Valerio Evangelisti, Alessandro Perissonoto et Bruno Morchio.



    VALERIO EVANGELISTI :

    Valerio Evangelisti est né en 1952 à Bologne. Il a adhéré très jeune aux idéaux libertaires d’après 68. Et pour la défense de ceux-ci, il n’a pas hésité à se déplacer en France, en Angleterre et plus tard en Amérique Centrale. Il est diplômé de Sciences Politiques à l'Université de Bologne où il se spécialise en Histoire moderne et contemporaine. Il publie des livres et des essais historiques, puis il se consacre à la littérature fantastique. Son premier roman Eymerich l'inquisiteur obtient le Prix Urania en Italie. Neuf autres romans du cycle Eymerich ont suivi.

    Les romans de la série Eymerich sont traduits en France, en Espagne et en Allemagne. Ils ont valu à l’auteur le Grand Prix de l’imaginaire 1998 et le Prix Tour Eiffel 1999. Le Monde a publié une des ses nouvelles, La Repubblica a proposé un roman-feuilleton signé Evangelisti.

    En 1999, sont publiés les trois tomes de “Magus. Le roman de Nostradamus.”  L’année d’après,  sort le recueil d’essais “A la périphérie D’Alphaville”.  Ses dernières publications en France sont  La coulée de feu (2009) , Anthracite et Nous ne sommes rien soyons tout (2008)

    Aujourd’hui, après avoir gagné le Prix Italie 2000 pour la fiction radiophonique, Valerio Evangelisti écrit aussi des scénarios pour la radio, pour le cinéma et la télé. Il a dirigé pendant dix ans "Progetto Memoria – Revue historique sur l’antagonisme social” et  il est maintenant directeur éditorial de la revue “Carmilla”, Président de l’Archive Historique de la Nouvelle Gauche “Marco Pezzi” de Bologne et délégué général de Aelita, une association européenne des professionnels du fantastique et de la SF. Valerio Evangélisti est aussi correspondant du Monde Diplomatique.

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    ALESSANDRO PERISSINOTO

    Alessandro Perissinotto est  né à Turin de parents ouvriers chez Fiat.  Adolescent, il décide de quitter l'école professionnelle du constructeur automobile turinois et son futur métier de technicien auquel on le destinait et reprend ses études. Diplomé universitaire de lettres, avec une thèse en sémiologie, il s’est spécialisé dans  la recherche en didactique de la littérature. Il est l'un des trois rédacteurs à collaborer au Dizionario della fiaba : simboli, personaggi, storie delle fiabe regionali italiane, de Gian Paolo Caprettini, publié en 2000.   Professeur à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Turin, il a choisi le roman noir qui, à son avis, est empreint du réalisme italien. En 1997, est publié son 1er roman L’anno che uccisero Rosetta, une enquête secrète, en 1960, sur la mort de Rosetta, une fille d'un village des Alpes piémontaises, survenue en 1944. Ses trois derniers romans, L'ultima notte bianca, La società dell'indagine et L'orchestra del Titanic, ont pour héroïne Anna Pavesi, ancienne psychologue devenue détective. Alessandro Perissinotto a traduit ou a collaboré aux traductions des romans policiers de Jean-Christophe Grangé. Il est également chroniqueur à La Stampa de Turin et membre, aux côtés d’Alessandro Baricco, de l’équipe nationale de football dés écrivains italiens (l’Osvaldo Soriano Football Club). En France il avait d’abord publié les romans policiers: La chanson de Colombano  et Train 8017. En 2008, il a obtenu le prix du festival du polar de Villeneuve lez Avignon avec son ouvrage « A mon juge » sorti chez Gallimard .où son dernier ouvrage traduit  « Une petite histoire sordide » vient de paraître en mai 2009.  

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    BRUNO MORCHIO

    Bruno Morchio, auteur, psychologue et psychothérapeute, est  né en 1954 à Gênes. Il  vit et travaille dans sa ville natale. En Italie, il a publié jusqu'ici cinq romans non encore  traduits en français. Il a dit de son héros récurrent, le détective privé Bacci Pagano : « … Bacci  partage avec moi la même réticence à entrer dans le troisième millénaire, tous les deux avons laissé dans le vingtième siècle les choses plus belles de notre vie. Tous les deux nous avons vécu les périodes des grandes idéologies… » Il cite volontiers ses modèles littéraires, trois auteurs : Vázquez Montalbán, Izzo et Chandler. 

    Bruno Morchio, dans les ans Soixante-dix, comme tant de giallistes italiens, a eu une activité politique active dans le mouvement étudiant. Il a étudié la psychologie et la littérature italienne et écrit des articles dans des revues littéraires ainsi que pour des organes spécialisés psychologiques et psychoanalytiques.

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    3ème édition du Festival du polar corse et méditerranéen   du 10 au 12 juillet à Ajaccio  


    Corsicapolar a déjà organisé deux Festivals du polar corse et méditerranéen à Ajaccio. Aux dires de nombreux participants et  d’observateurs ces éditions ont connu un réel succès.

    Le 3e Festival se tiendra donc les 10, 11 et 12 juillet 2009, sur la place Foch.

    Près de quarante auteures et auteurs en provenance de Sardaigne, de Catalogne, de Toscane, d’Emilie-Romagne, de Ligurie, du Piémont, du Languedoc-Roussillon, de Provence et de Corse délivreront des pistes, des indices - à travers des centaines d’ouvrages, d’entretiens, de dédicaces - aux amateurs de polars, amis et curieux qui ne manqueront pas de venir nombreux à leur rencontre.

     

    Le programme  est enrichi cette année par quatre débats et par une pièce de théâtre en un acte  « Le matelas ». L’animatrice et coordonnatrice des débats sera Michèle Witta de la Bilipo.

     

    Le Festival du polar sera l’occasion de découvrir l’existence d’une littérature policière corse et méditerranéenne digne d’intérêt. Une littérature bien vivante, en pleine croissance, reflet des réalités complexes qui caractérisent  différentes régions méditerranéennes.

     Michèle Witta n’écrit pas de polar mais en traduit et  lit beaucoup, par plaisir mais aussi parce qu’elle est la bibliothècaire-conférencière de la BILIPO. La Bibliothèque des Littératures Policières  est l'unique établissement français consacré à la conservation et à la promotion des littératures policières. Ses collections permettent de consulter en salle d'étude la quasi totalité de l'édition française dans ces domaines ainsi que de très nombreux documents relatifs tant à ces genres littéraires qu'aux principaux aspects de la criminalité.


    Lors d’un entretien donné en mars 1997, Michèle Witta répondait à la question de l’arrivée tardive des femmes dans le polar : « Le phénomène n'est pas nouveau. Savez-vous que, depuis la naissance du genre au sortir de la Première Guerre mondiale, 200 Françaises ont écrit la bagatelle de 1 750 textes? La plupart d'entre eux, il est vrai, n'étaient guère intéressants. Les femmes y pratiquaient une forme d'humour, de dérision souvent dérisoire. On était loin d'Agatha Christie. Aujourd'hui, une vingtaine de femmes publient d'excellents livres. Cela fait du bruit, et ce n'est qu'un début. C'est un mouvement en plein essor. Le nombre de femmes auteurs et lectrices risque de décupler sous peu. »

     

    ELLES EN ILE

    Pour marquer l’importance prise par les auteures dans le polar et la littérature noire, nous avons choisi de présenter dans un premier volet les invitées du festival insulaire en commençant par la doyenne en âge qui a quitté momentanément le roman historique pour écrire son premier polar….

     

    JEANNE TOMASINI

     Née Maestracci à l’Estaque, Jeanne Tomasini, est retraitée de l'Education Nationale. Elle vit entre Toulon et la Corse. A 84 ans,  arrière-petite-fille d'un charpentier de marine établi dès 1794 à Porticciolo dans le Cap-Corse (Famille Biaggini) , elle a choisi cette  marine  et cette région pour cadre de son premier roman: Les Obstinés.

    D’autres ont suivi à une cadence accélérée…Don Paolo, Le Persan, Retour à Polvéroso et Ascanio MioSur des supports historiques et géographiques authentiques, des souvenirs recueillis auprès de sa famille corse, l'écrivain a mis en scène des personnages imaginaires, confrontés à des situations pittoresques et parfois dramatiques. Après cinq grands romans historiques, elle vient de publier aux Editions GPD son premier polar «Opération Rouge baiser. Sur fond de guerre froide, un jeune inspecteur de police rencontre l'amour en Côte d'Ivoire. Avec Corsicapolar, en 2008,  elle a participé à un recueil collectif de nouvelles au profit de l’association Handi 20 qui œuvre pour l’accessibilité à donner aux handicapés en Corse.

    LAURENCE BIBERFELD

     Née à Toulouse, et après avoir vécu très jeune dans la rue, Laurence Biberfeld est devenue institutrice. N'étant affectée que dans des postes isolés et précaires, elle prend une retraite anticipée en 1999 pour pouvoir écrire en prenant son temps, pour pouvoir vivre.

    Depuis, elle a écrit six romans dont trois pour la Série noire de Gallimard : La BA. de Cardamone (2002), aux dialogues percutants et aux personnages à la fois odieux et attachants, Le Chien de Solférino (2004), livre plus noir encore, à la prose sensible et imagée et à l’intrigue multipliant points de vue et temporalités ; La Vieille au Chapeau (2005), livre noir, thriller au sens noble du terme.

    Avant de s’attaquer au deuxième arrondissement de Paris pour la collection Mona Cabriole, Laurence Biberfeld a écrit deux textes courts ayant pour cadre la capitale ; Evasion rue Quincampoix, (2004, Editions Autrement) et Un Chouette Petit Blot (2008, La Branche -  Suite noire).

    Son existence chaotique donne à Laurence Biberfeld un recul unique pour recréer les atmosphères singulières des mondes marginaux qu'elle a croisés sur sa route. Son originalité consiste à raconter l’histoire des petites gens, avec tendresse et cruauté telles que peu savent le faire. Ses préoccupations romanesques sont soutenues par une écriture efficace et crue, qui conjugue dureté et humour cinglant sous la forme de savoureuses formules.

    YSA DEDEAU

    Ysa Dedeau est née, a étudié, travaillé et vécu à Marseille. Elle vit actuellement dans le Var. Plongée dans l’écrit depuis l’âge de 10 ans jusqu’à son parcours judiciaire et carcéral, elle se retenait bien pourtant de tenter l’aventure éditoriale. Quand sa vie explose, poussée par des rencontres dont celles de Jacques Serena et de René Fregni, c’est le passage à l’acte.

    C'est une auteure profonde, sincère, avec une très belle écriture, un style bien à elle. Elle a publié un ouvrage sur la justice, « Le dimanche était en noir », puis un premier polar, « La petite fille et la mort », et des nouvelles  avec Jacques Serena sous le titre « Légitime violence». On dit d'elle : Ysa la noire est la  maîtresse (seynoise) incontestée du bon  polar made in Var., L’écailler du Sud a édite en 2005 son roman «  Rouge, pair, impasse » et  les Editions Mellis en 2008 le dernier  « Plus courtes seront les nuits ».

    ARLETTE SCHLEIFER :

    Peintre, photographe et écrivain, Arlette Shleifer partage sa vie entre le Marais à Paris, la Corse, les Etats Unis et Taïwan. Après Molto Chic et  Le bar rouge,   son dernier roman chez Colonna Editions « La nuit s’achève » est  « un "noir" très "blanc" ... qui fait singulièrement entrer dans la littérature noire le phrasé méditatif d'une écriture attentive au sensible qui la déborde de toute part ». C'est l'avis de , chroniqueur sur le site K-libre. Lors d’un entretien, elle confiait à Corse noire : « Pourquoi la Corse ? Parce que j'ai découvert ce lieu magique en voyage de noce. Depuis j'y habite une grande partie de l'année entre deux voyages. Mon fils a épousé une petite corse....Donc que de merveilleuses raisons de venir y écrire et y peindre. Je suis très sensible aux senteurs de cette île ; je les ai cherchées partout ailleurs, en vain. Et puis il y a les amis, si importants… »

    En littérature, Arlette Shleifer poursuit son chemin, creuse l’ouverture, déplace les frontières et revient publier un nouveau roman, peut-être par tropisme, en Corse. Elle a choisi le noir de l’élégance.

    Avec Corsicapolar, en 2008,  elle a participé à un recueil collectif de nouvelles au profit de l’association Handi 20 qui œuvre pour l’accessibilité à donner aux handicapés en Corse.

    MARIE-HELENE FERRARI

     Marie-Héléne Ferrari est née en Lorraine.. Elle vit actuellement en Corse-du-Sud, à Bonifacio, cité de caractère qui abrite une partie de ses écrits. Des études de lettres modernes, et de droit, des cours aux beaux-arts et un goût prononcé pour la scalpélisation de l'âme, font d'elle une femme étonnante, touche à tout talentueux. Proposant des oeuvres variées, elle s'illustre dans drame néoromantique, avec Mélusine, puis dans les nouvelles, centrée sur la vie contemporaine corse, Cruauté Ordinaire, une pièce encore, Pandora ! Puis elle intègre les éditions Clémentine où elle rencontre véritablement son public, avec Un Goût amer et sucré comme le silence, ensemble de nouvelles douces amères sur la vie et le couple. À peine un demi-siècle, l'histoire d'un homme de cinquante ans, qui refuse de vieillir, a particulièrement touché ses lecteurs. Cependant, le roman policier la passionne plus que tout et c'est avec son goût pour les mots, qu'elle met le commissaire Pierucci au monde, dans Le Destin ne s'en mêle pas, où une petite veuve va causer autour d'elle bien du tracas. Le deuxième tome des aventures de l'irascible commissaire, confronte le lecteur avec le délicat problème des luttes d'influence, quant au troisième, il nous plonge dans l'histoire douloureuse des montagnes de l'En deça des Monts, Sainte Lucie, Carbini, pour une enquête terrifiante. Ont suivi « L’enfant » et un roman d’anticipation « Chronique des Dômes .1 »

    Avec Corsicapolar, en 2008,  elle a participé à un recueil collectif de nouvelles au profit de l’association Handi 20 qui œuvre pour l’accessibilité à donner aux handicapés en Corse.

    Deux nouveautés 2009  aux éditions Clémentine :

    Les enfants de Monte Cassino et Comment j'ai tué le vieux

     

    DANIELE PIANI

     Daniele Piani s’est fait connaître comme étant l'auteure de L'Ecume des brocci, un récit bref épuisé à ce jour. Bergère authentique, elle connaît tout de la race caprine et des produits corses de son lait. Entre la fabrication de ses fromages et brocci « U Corsu », renommés dans la région de Calcatoggio et toute la Corse, la traite des chèvres, les naissances de cabris, Danièle Piani, débordée, a tout juste le temps de confirmer par téléphone que cette année la production de lait s'annonce bien. Son second polar « Plein Sud » est  paru chez Albiana. Elle a produit un texte long mais jamais ennuyeux et créé le personnage du lieutenant Roch Morelli qui, en proie à des cogitations existentielles, débarque à Ajaccio en pestiféré. Il n’aura pas le temps de se retourner avec une série d’assassinats et un nouvel amour pas simple.

    Avec Corsicapolar, en 2008,  elle a participé à un recueil collectif de nouvelles au profit de l’association Handi 20 qui œuvre pour l’accessibilité à donner aux handicapés en Corse.

    ELENA PIACENTINI

    Eléna Piacentini est née à Bastia. Après des études secondaires en Corse, elle suit une prépa HEC à Nice puis une école de commerce et de management à Rouen. Embauchée à Paris par le groupe Bouygues, elle devient consultante chez Kronos à Lille dans les années 1990. Passionnée de lecture et d’écriture et profondément  attachée à son pays natal, elle concilie ses deux amours dans un premier roman policier qui lui vaut d’être finaliste du Prix du premier roman policier de la ville de Lens en 2009 avec Un Corse à Lille. Admiratrice de Edgar Allan Poe et Charles Baudelaire, elle cherche avant tout à atteindre un idéal d’écriture dont les maîtres-mots sont fluidité et justesse. Même si elle avoue aimer les romans noirs, ce qui l’intéresse avant tout ce sont les personnages et la façon dont ils s’incarnent. Elle vient de publier un second polar « Art brut » dans lequel réapparait le Corse à Lille, le commandant  Pierre-Arsène Léoni  qui a  intégré  la P.J. de Lille, après s’être forgé une réputation de dur à cuire à Marseille. 

     


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