• Polka, le plus corse des  polars new-yorkais !



    L’auteur : Mathieu Croizet  (de Zilia) Mathieu Croizet est avocat à Marseille. Il est d’origine corse par sa mère, une Marchetti de Zilia.  Il a vécu de nombreuses années à New York. Polka est  son premier roman.

     



    Polka, Editions L’écailler (septembre 2008)

    Un thriller moderne et  haletant, du hardboiled genre « muckracker » (l'école des fouille-merde) bourré d’humour et de rock ‘n roll,  musclé et souple à la fois, avec un héros grande gueule (qui en prend plein la gueule) et gros bras, qui ne rate ni un baston ni une fusillade.

    Dans un New York loin des clichés touristiques de la 5ème Avenue,  l’auteur nous ballade comme dans un village et  nous fait rencontrer des personnages du rêve américain tournant au cauchemar.  

    Paul Casanova, alias « Polka », est un flic newyorkais d’origine corse.  Dur à cuire du genre incassable comme un cep de vigne planté un soir de pleine lune, il prend des coups et encaisse toujours, en se relevant à chaque fois. Flanqué de partenaires tenaces, il va dénouer une enquête mouvementée sur des meurtres signés avec des suites de chiffres scarifiées sur les corps des victimes. C’est une façon de compter plus facilement les morts mais aussi un élément de l’énigme qui ne se résoudra pas grâce aux mathématiques, même si le Professeur Katzenberg donne quelques leçons pour avouer que les chiffres ont aussi leur mystère dans la Kabbale et apparaître plus passionné par la guèmatrie que par l’algèbre et la géométrie.  La guématrie ? Le Professeur vous expliquera ce que c’est lui-même. En attendant les cadavres se multiplient et que fait la police au « One Police Plaza », QG de la NYPD… NYPD ?  Demandez à Sarko, il a un tee-shirt avec ce sigle lorsqu’il fait du footing. Donc que fait la police new-yorkaise ? Les fédéraux du FBI seront-ils meilleurs ?… FBI ? Putain, vous êtes un peu casse-couille. Il faut tout vous traduire… Et bien cet ouvrage est fait pour vous car tout ce qui n’est pas en français y est traduit. Vous saviez  que Flic en ricain c’est col ?  Non, je ne dis pas que c’est cool d’être flic. Bon, c’est trop long à vous expliquer… Tout est dans l’ouvrage de Mathieu Croizet.


    Son héros, Polka,  a hérité, au fond du cœur, la sagesse de son grand-père berger corse dont il se souvient.  « Vulé à butte piena è a moglie briaca » est un dicton corse qui lui rappelle cette sagesse. Vous voulez savoir  ce que cela veut dire et bien il faudra que Polka vous le traduise en américain et l’auteur en français. Ce que je peux dire, c’est que les deux ont le même humour parce que les deux sont corses.  


    Au milieu d’un enfer pire que celui de Dante et  peuplé d’un commissaire dans le genre Bérurier en plus "scratcher" lorsqu'il s'agit de ses couilles,  d’un serial-killer entouré de vampires slaves, d’un trafiquant de drogue serbe, de la mafia, de skinheads néo-nazis…  Polka n’est pas au bout de sa peine mais il ne restera pas seul.  La belle nippo-américaine Shizuka, médecin-légiste, fait les autopsies et ravive les ardeurs de notre flic corso-américain. Le récit devient un double je avec un deuxième flic, Fred Green coéquipier genre costar Armani et pompes à glands, dandy soupçonné d’avoir exécuté un tueur en série au lieu de l’arrêter. Viennent dans son sillage Montoya, un flic chicano du New Jersey, sorti d’un gang à l’adolescence, et  l’agent  Jane Spector, dragonne de la police des polices… personnages plutôt sympa parmi une kyrielle de détraqués de tous poils et de toutes confessions, et  Nick Morotta, un ami d’enfance de Polka mais surtout  devenu un gros caïd d’une des familles mafieuses  italo-américaines respectueuses à leur manière de l’église apostolique romaine.


    Comme Fred Green, Polka a ses méthodes qui peuvent lui attirer des ennuis… «Polka, arrête tes conneries, tu sais que tu es sur la corde raide, un pas de travers et tu tombes». L’inspecteur Paul Casanova, dit Polka, est averti… Il doit faire du bon boulot, et dans les règles. Il faut dire qu’entre drogue, crime et pornographie, à New York, la police ne chôme pas.  Polka, hostile à toute hiérarchie, est un flic rock’n’roll qui n’a pas peur des coups. Mais cela peut-il suffire ? Entre flingages sévères, tabassages en règle et descentes dans les milieux les plus interlopes, « Polka » est un polar haletant et moderne, dans le registre des ouvrages de Michael Connelly, de James Ellroy ou de Bret Easton Ellis, qui vous tient en haleine à un rythme effréné. Dans un univers noir et désespéré, Polka est un policier marginal en conflit avec sa hiérarchie et un entêté qui ne fait pas de compromis, sauf par instinct de survie et encore que, né un jour de pleine lune comme son grand-père, il aurait tendance à se croire fait pour vivre centenaire.


    Un livre que vous ne lâcherez plus et qui est plus passionnant qu’un guide touristique pour visiter New York….

    A la page 196 ( sur 337), après nous avoir décrit la gare «  Grand Central Station » de New York, Polka soliloque : «  Bref, je ne suis pas en train d’écrire un guide touristique ».  Et bien, nous pensons que l’ouvrage peut être aussi un guide original pour visiter le New York insolite, se confectionner une discographie de morceaux allant du Rock n’roll au Rap, en passant par tout ce que l’on peut trouver de plus hard. Vous ne résisterez pas à goûter  un hero du New Jersey/ hoagie de Pennsylvanie/ Sub de Nouvelle-Angleterre… trois mots pour désigner des mets locaux qui sont un même pain garni de salami, de prosciutto, de mortadelle, de provolone, de jambon cuit, d’emmental, de parmesan, de piments, de tomates, de laitue… le tout relevé par de l’huile d’olive de l’origan et autres épices choisies : un sandwich  italien à la démesure américaine.  Et puis si vous êtes fumeur et que voulez être sûr de mourir du cancer et non pas d’une infection fécale, ouvrez vos paquets par le bas pour ne pas avoir à les prendre par le filtre avec vos doigts lorsque vous devrez les mettre dans la merde.


    Entretien avec Mathieu Croizet :

     

    Bonjour Mathieu Croizet. Une première question rituelle pour un premier ouvrage : comment es-tu venu à l’écriture et pourquoi avoir choisi comme genre le polar ?

     

    Tout d’abord bonjour et Bonne Année.  Pace è Salute a tutti.

     

    J’ai commencé à l’écrire par hasard, je préparais l’examen d’entrée à l’école d’avocat et un soir j’ai eu besoin d’un exécutoire pour me sortir la tête des cours de droit.  Je me suis installé devant mon ordinateur et j’ai commencé à taper sans vraiment savoir ce que je voulais faire.  J’ai écrit ce qui est devenu, par la suite, le prologue de Polka.  Cela m’a plu et j’ai créé un personnage principal, Paul Casanova et c’est presque ce personnage qui m’a « raconté » l’histoire.

     

    J’ai choisi le style polar parce que c’est un style qui permet une grande liberté de ton.

     

    Lors de la première rencontre littéraire du Barreau de Marseille, un avocat a expliqué que le polar, le roman policier, c’était toujours pareil et ennuyeux : un meurtre, une enquête, un assassin. Il a ensuite souhaité l’écriture d’un roman judiciaire  qui commencerait à l’arrestation de l’auteur. Pourquoi avoir choisi un héro flic plutôt qu’avocat comme toi ?

     

    Tout d’abord, je ne suis pas d’accord avec la vision extrêmement simpliste de mon confrère.

     

    Ensuite, je ne pense pas que la procédure pénale française, contrairement à celle des Etats-Unis, puisse servir de trame à un roman haletant et prenant  Je pense que c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas, ou très peu, en France d’auteurs spécialisés dans les polars judiciaires comme John Grisham.

     

    Il existe tout de même de bons polars judiciaires français, je pense notamment à « Accusé couchez-vous » de Laurent Léguevaque et Michel Embareck.

     

    Enfin, j’ai choisi le flic car il a les mains dans la boue et cela permet plus d’action.

     

    Le héros Paul Casanova est un Américain d’origine corse.

    Pourquoi un Corse ? Quelle en est la nécessité ?

     

    Mon patronyme est Croizet mais ma mère s’appelle Marchetti. Elle est originaire de Zilia en Balagne, où je me rends chaque année.  J’ai une relation très forte avec la Corse, je dirais presque fusionnelle.

     

    En fait l’idée d’un héro corso-américain m’est venue en repensant à une anecdote.  Un jour, je me baladais dans Little Italy à Manhattan, je suis tombé sur un magasin qui avait, dans sa vitrine, un drapeau estampillé de la tête de Maure.  J’y étais entré et j’avais appris l’existence d’une amicale corse à New-York.  Je m’étais dis qu’un héro américain d’origine corse, ça aurait de la gueule...

     

    Donc quand j’ai créé Paul Casanova, il ne pouvait pas être autre chose que Corse.

                              

    Et toi, comment vis-tu  ta corsité ?

     

    Comme je l’ai dit, j’ai une relation très forte avec l’île.  Je vis ma corsité non pas comme un étendard que l’on brandit mais comme une façon de penser et de vivre.

     

    La corsité, je pense que c’est avant tout un état d’esprit.

     

    New-York apparaît comme une grande pomme avec la symbolique du péché puisque chaque quartier est la proie de gangs issus de vagues d’immigrés, en dernier lieu les chinois et les transfuges de l’ex-URSS. Elle apparaît aussi le refuge de criminels de guerre et pas seulement de 39-45 mais aussi de celle de l’ex-yougoslavie. Tout n’est-il que fiction ou bien y-a-t-il de la réalité dans cette vision noire de cette ville ?

     

    Je pense que bien souvent la réalité dépasse la fiction.  L’exercice de mon métier me le rappelle chaque jour.

     

    Je pense que comme dans toutes les villes, surtout dans les mégapoles, il existe une face sombre et une face claire. 

     

    Dans Polka, j’ai voulu parler de ce que j’aimais dans New-York sans oublier que cette ville avec ses millions d’habitants peut également être très violente.

     

    Lorsque j’ai pris la symbolique du péché pour la grande pomme, j’ai voulu introduite la dimension mystique c’est-à-dire l’importance de la religion aux Etats-Unis qui favorise les dérives sectaires. La religion a-t-elle un effet pervers chez les Américains ?

     

    Je pense que la relation des Américains avec la religion est complexe.

     

    L’hyper-religiosité a incontestablement un effet pervers non seulement aux USA mais également à travers le monde.

     

    La difficulté s’est accrue sous le mandat de George Bush puisque ce dernier a utilisé la religion comme un symbole patriotique dans son « combat » contre le terrorisme, attisant de ce fait le fanatisme religieux musulman.

     

    Je dois avouer que cette hyper-religiosité me fait peur.

     

    Tu as vécu plusieurs années aux Etats-Unis. Qu’as-tu retenu de plus significatif dans la ville de New York ?

     

    C’est une ville qui ne dort jamais, littéralement.  On peut tout faire à n’importe quelle heure...

     

    Tu as suivi une formation pour le  cinéma avant d’opter pour le Barreau. Dans Polka, des passages plutôt cinématographiques  parcheminent le récit. Le cinéma te tente toujours ?

     

    Une précision s’impose : je n’ai malheureusement pas suivi de cours de cinéma mais j’avais été accepté dans l’Ecole de Cinéma de l’Université de New-York quand j’ai dû, la mort dans l’âme, rentrer en France.

     

    Cela a été très dur et j’ai toujours eu une petite « frustration »à ce sujet, frustration qui m’a surement poussé à écrire Polka avec des passages cinématographiques. 

     

    Le cinéma me tente toujours et je peux dire qu’un de mes rêves c’est de voir mon livre adapté au cinéma.

     

    Aujourd’hui tu vis en France. As-tu déjà une idée sur les lieux de tes prochains romans ?

     

    Le prochain livre, qui est en cours d’écriture, se passe aux USA mais également à Marseille et en Corse.

     

    Si je devais classer Polka, je dirais que tu es  inspiré par le hardboiled et le Muckracker  avec en plus la dimension du néo-polar qui met en scène New York et la société américaine.  Quels sont tes auteurs ou tes lectures de référence et te reconnais-tu une filiation littéraire?

     

    Mes auteurs de référence sont nombreux mais je peux citer parmi les Américains James Ellroy, Michael Connelly, surtout les premiers, George P.Pellecanos pour l’ambiance musicale.

     

    Parmi les français, j’adore Thierry Jonquet.  J’aime beaucoup Manchette et bien sûr les auteurs classés sous le titre réducteur à mon sens « d’auteurs de Polars Marseillais », c’est-à-dire Izzo etc...

     

    J’ai également découvert récemment grâce à Jean-Paul Ceccaldi des auteurs corses de polars comme Jean-Paul lui-même mais également Jean-Pierre Santini et son excellent Nimu.

     

    La musique actuelle est très présente dans le récit. Alors, est-ce que les goûts de Polka sont les tiens ?  

     

    Oui, les goûts musicaux de Polka sont les miens.  Dans le livre il y a des références à des concerts et  ces concerts ont vraiment eu lieu, tous les souvenirs de Polka à leurs sujets sont les miens.

     

    La musique est essentielle et j’écris très souvent avec un casque sur les oreilles.

     

    As-tu quelque chose que tu aimerais dire sur  Polka aux lecteurs corses?

     

    Polka c’est le plus Corse des polars New-Yorkais mais également le plus New-Yorkais des polars Corses.

     

    Bonne lecture !!

    Yahoo!

  • Polka, le plus corse des  polars new-yorkais !<o:p></o:p>



    L’auteur : Mathieu Croizet  (de Zilia) Mathieu Croizet est avocat à Marseille. Il est d’origine corse par sa mère, une Marchetti de Zilia.  Il a vécu de nombreuses années à New York. Polka est  son premier roman.

     




    Polka, Editions L’écailler (septembre 2008)

    Un thriller moderne et  haletant, du hardboiled genre « muckracker » (l'école des fouille-merde) bourré d’humour et de rock ‘n roll,  musclé et souple à la fois, avec un héros grande gueule (qui en prend plein la gueule) et gros bras, qui ne rate ni un baston ni une fusillade.

    Dans un New York loin des clichés touristiques de la 5ème Avenue,  l’auteur nous ballade comme dans un village et  nous fait rencontrer des personnages du rêve américain tournant au cauchemar.  

    Paul Casanova, alias « Polka », est un flic newyorkais d’origine corse.  Dur à cuire du genre incassable comme un cep de vigne planté un soir de pleine lune, il prend des coups et encaisse toujours, en se relevant à chaque fois. Flanqué de partenaires tenaces, il va dénouer une enquête mouvementée sur des meurtres signés avec des suites de chiffres scarifiées sur les corps des victimes. C’est une façon de compter plus facilement les morts mais aussi un élément de l’énigme qui ne se résoudra pas grâce aux mathématiques, même si le Professeur Katzenberg donne quelques leçons pour avouer que les chiffres ont aussi leur mystère dans la Kabbale et apparaître plus passionné par la guèmatrie que par l’algèbre et la géométrie.  La guématrie ? Le Professeur vous expliquera ce que c’est lui-même. En attendant les cadavres se multiplient et que fait la police au « One Police Plaza », QG de la NYPD… NYPD ?  Demandez à Sarko, il a un tee-shirt avec ce sigle lorsqu’il fait du footing. Donc que fait la police new-yorkaise ? Les fédéraux du FBI seront-ils meilleurs ?… FBI ? Putain, vous êtes un peu casse-couille. Il faut tout vous traduire… Et bien cet ouvrage est fait pour vous car tout ce qui n’est pas en français y est traduit. Vous saviez  que Flic en ricain c’est col ?  Non, je ne dis pas que c’est cool d’être flic. Bon, c’est trop long à vous expliquer… Tout est dans l’ouvrage de Mathieu Croizet.


    Son héros, Polka,  a hérité, au fond du cœur, la sagesse de son grand-père berger corse dont il se souvient.  « Vulé à butte piena è a moglie briaca » est un dicton corse qui lui rappelle cette sagesse. Vous voulez savoir  ce que cela veut dire et bien il faudra que Polka vous le traduise en américain et l’auteur en français. Ce que je peux dire, c’est que les deux ont le même humour parce que les deux sont corses.  


    Au milieu d’un enfer pire que celui de Dante et  peuplé d’un commissaire dans le genre Bérurier en plus scratcher quand il s'agit de ses couilles,  d’un serial-killer entouré de vampires slaves, d’un trafiquant de drogue serbe, de la mafia, de skinheads néo-nazis…  Polka n’est pas au bout de sa peine mais il ne restera pas seul.  La belle nippo-américaine Shizuka, médecin-légiste, fait les autopsies et ravive les ardeurs de notre flic corso-américain. Le récit devient un double je avec un deuxième flic, Fred Green coéquipier genre costar Armani et pompes à glands, dandy soupçonné d’avoir exécuté un tueur en série au lieu de l’arrêter. Viennent dans son sillage Montoya, un flic chicano du New Jersey, sorti d’un gang à l’adolescence, et  l’agent  Jane Spector, dragonne de la police des polices… personnages plutôt sympa parmi une kyrielle de détraqués de tous poils et de toutes confessions, et  Nick Morotta, un ami d’enfance de Polka mais surtout  devenu un gros caïd d’une des familles mafieuses  italo-américaines respectueuses à leur manière de l’église apostolique romaine.


    Comme Fred Green, Polka a ses méthodes qui peuvent lui attirer des ennuis… «Polka, arrête tes conneries, tu sais que tu es sur la corde raide, un pas de travers et tu tombes». L’inspecteur Paul Casanova, dit Polka, est averti… Il doit faire du bon boulot, et dans les règles. Il faut dire qu’entre drogue, crime et pornographie, à New York, la police ne chôme pas.  Polka, hostile à toute hiérarchie, est un flic rock’n’roll qui n’a pas peur des coups. Mais cela peut-il suffire ? Entre flingages sévères, tabassages en règle et descentes dans les milieux les plus interlopes, « Polka » est un polar haletant et moderne, dans le registre des ouvrages de Michael Connelly, de James Ellroy ou de Bret Easton Ellis, qui vous tient en haleine à un rythme effréné. Dans un univers noir et désespéré, Polka est un policier marginal en conflit avec sa hiérarchie et un entêté qui ne fait pas de compromis, sauf par instinct de survie et encore que, né un jour de pleine lune comme son grand-père, il aurait tendance à se croire fait pour vivre centenaire.


    Un livre que vous ne lâcherez plus et qui est plus passionnant qu’un guide touristique pour visiter New York….

    A la page 196 ( sur 337), après nous avoir décrit la gare «  Grand Central Station » de New York, Polka soliloque : «  Bref, je ne suis pas en train d’écrire un guide touristique ».  Et bien, nous pensons que l’ouvrage peut être aussi un guide original pour visiter le New York insolite, se confectionner une discographie de morceaux allant du Rock n’roll au Rap, en passant par tout ce que l’on peut trouver de plus hard. Vous ne résisterez pas à goûter  un hero du New Jersey/ hoagie de Pennsylvanie/ Sub de Nouvelle-Angleterre… trois mots pour désigner des mets locaux qui sont un même pain garni de salami, de prosciutto, de mortadelle, de provolone, de jambon cuit, d’emmental, de parmesan, de piments, de tomates, de laitue… le tout relevé par de l’huile d’olive de l’origan et autres épices choisies : un sandwich  italien à la démesure américaine.  Et puis si vous êtes fumeur et que voulez être sûr de mourir du cancer et non pas d’une infection fécale, ouvrez vos paquets par le bas pour ne pas avoir à les prendre par le filtre avec vos doigts lorsque vous devrez les mettre dans la merde.



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    Entretien avec Mathieu Croizet :<o:p></o:p>

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    Bonjour Mathieu Croizet. Une première question rituelle pour un premier ouvrage : comment es-tu venu à l’écriture et pourquoi avoir choisi comme genre le polar ?<o:p></o:p>

    Tout d’abord bonjour et Bonne Année.  Pace è Salute a tutti.<o:p></o:p>

    J’ai commencé à l’écrire par hasard, je préparais l’examen d’entrée à l’école d’avocat et un soir j’ai eu besoin d’un exécutoire pour me sortir la tête des cours de droit.  Je me suis installé devant mon ordinateur et j’ai commencé à taper sans vraiment savoir ce que je voulais faire.  J’ai écrit ce qui est devenu, par la suite, le prologue de Polka.  Cela m’a plu et j’ai créé un personnage principal, Paul Casanova et c’est presque ce personnage qui m’a « raconté » l’histoire. <o:p></o:p>

    J’ai choisi le style polar parce que c’est un style qui permet une grande liberté de ton.<o:p></o:p>

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    Lors de la première rencontre littéraire du Barreau de Marseille, un avocat a expliqué que le polar, le roman policier, c’était toujours pareil et ennuyeux : un meurtre, une enquête, un assassin. Il a ensuite souhaité l’écriture d’un roman judiciaire  qui commencerait à l’arrestation de l’auteur. Pourquoi avoir choisi un héro flic plutôt qu’avocat comme toi ?<o:p></o:p>

    Tout d’abord, je ne suis pas d’accord avec la vision extrêmement simpliste de mon confrère.<o:p></o:p>

    Ensuite, je ne pense pas que la procédure pénale française, contrairement à celle des Etats-Unis, puisse servir de trame à un roman haletant et prenant  Je pense que c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas, ou très peu, en France d’auteurs spécialisés dans les polars judiciaires comme John Grisham.<o:p></o:p>

    Il existe tout de même de bons polars judiciaires français, je pense notamment à « Accusé couchez-vous » de Laurent Léguevaque et Michel Embareck.<o:p></o:p>

    Enfin, j’ai choisi le flic car il a les mains dans la boue et cela permet plus d’action.<o:p></o:p>

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    Le héros Paul Casanova est un Américain d’origine corse.

    Pourquoi un Corse ? Quelle en est la nécessité ?<o:p></o:p>

    Mon patronyme est Croizet mais ma mère s’appelle Marchetti. Elle est originaire de Zilia en Balagne, où je me rends chaque année.  J’ai une relation très forte avec la Corse, je dirais presque fusionnelle.<o:p></o:p>

    En fait l’idée d’un héro corso-américain m’est venue en repensant à une anecdote.  Un jour, je me baladais dans Little Italy à Manhattan, je suis tombé sur un magasin qui avait, dans sa vitrine, un drapeau estampillé de la tête de Maure.  J’y étais entré et j’avais appris l’existence d’une amicale corse à New-York.  Je m’étais dis qu’un héro américain d’origine corse, ça aurait de la gueule... <o:p></o:p>

    Donc quand j’ai créé Paul Casanova, il ne pouvait pas être autre chose que Corse.<o:p></o:p>

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    Et toi, comment vis-tu  ta corsité ? <o:p></o:p>

    Comme je l’ai dit, j’ai une relation très forte avec l’île.  Je vis ma corsité non pas comme un étendard que l’on brandit mais comme une façon de penser et de vivre.<o:p></o:p>

    La corsité, je pense que c’est avant tout un état d’esprit.<o:p></o:p>

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    New-York apparaît comme une grande pomme avec la symbolique du péché puisque chaque quartier est la proie de gangs issus de vagues d’immigrés, en dernier lieu les chinois et les transfuges de l’ex-URSS. Elle apparaît aussi le refuge de criminels de guerre et pas seulement de 39-45 mais aussi de celle de l’ex-yougoslavie. Tout n’est-il que fiction ou bien y-a-t-il de la réalité dans cette vision noire de cette ville ?<o:p></o:p>

    Je pense que bien souvent la réalité dépasse la fiction.  L’exercice de mon métier me le rappelle chaque jour.<o:p></o:p>

    Je pense que comme dans toutes les villes, surtout dans les mégapoles, il existe une face sombre et une face claire.  <o:p></o:p>

    Dans Polka, j’ai voulu parler de ce que j’aimais dans New-York sans oublier que cette ville avec ses millions d’habitants peut également être très violente.<o:p></o:p>

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    Lorsque j’ai pris la symbolique du péché pour la grande pomme, j’ai voulu introduite la dimension mystique c’est-à-dire l’importance de la religion aux Etats-Unis qui favorise les dérives sectaires. La religion a-t-elle un effet pervers chez les Américains ?<o:p></o:p>

    Je pense que la relation des Américains avec la religion est complexe.<o:p></o:p>

    L’hyper-religiosité a incontestablement un effet pervers non seulement aux USA mais également à travers le monde.<o:p></o:p>

    La difficulté s’est accrue sous le mandat de George Bush puisque ce dernier a utilisé la religion comme un symbole patriotique dans son « combat » contre le terrorisme, attisant de ce fait le fanatisme religieux musulman.<o:p></o:p>

    Je dois avouer que cette hyper-religiosité me fait peur.<o:p></o:p>

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    Tu as vécu plusieurs années aux Etats-Unis. Qu’as-tu retenu de plus significatif dans la ville de New York ? <o:p></o:p>

    C’est une ville qui ne dort jamais, littéralement.  On peut tout faire à n’importe quelle heure...<o:p></o:p>

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    Tu as suivi une formation pour le  cinéma avant d’opter pour le Barreau. Dans Polka, des passages plutôt cinématographiques  parcheminent le récit. Le cinéma te tente toujours ?<o:p></o:p>

    Une précision s’impose : je n’ai malheureusement pas suivi de cours de cinéma mais j’avais été accepté dans l’Ecole de Cinéma de l’Université de New-York quand j’ai dû, la mort dans l’âme, rentrer en France.<o:p></o:p>

    Cela a été très dur et j’ai toujours eu une petite « frustration »à ce sujet, frustration qui m’a surement poussé à écrire Polka avec des passages cinématographiques.  <o:p></o:p>

    Le cinéma me tente toujours et je peux dire qu’un de mes rêves c’est de voir mon livre adapté au cinéma.<o:p></o:p>

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    Aujourd’hui tu vis en France. As-tu déjà une idée sur les lieux de tes prochains romans ?<o:p></o:p>

    Le prochain livre, qui est en cours d’écriture, se passe aux USA mais également à Marseille et en Corse.<o:p></o:p>

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    Si je devais classer Polka, je dirais que tu es  inspiré par le hardboiled et le Muckracker  avec en plus la dimension du néo-polar qui met en scène New York et la société américaine.  Quels sont tes auteurs ou tes lectures de référence et te reconnais-tu une filiation littéraire?<o:p></o:p>

    Mes auteurs de référence sont nombreux mais je peux citer parmi les Américains James Ellroy, Michael Connelly, surtout les premiers, George P.Pellecanos pour l’ambiance musicale.<o:p></o:p>

    Parmi les français, j’adore Thierry Jonquet.  J’aime beaucoup Manchette et bien sûr les auteurs classés sous le titre réducteur à mon sens « d’auteurs de Polars Marseillais », c’est-à-dire Izzo etc...<o:p></o:p>

    J’ai également découvert récemment grâce à Jean-Paul Ceccaldi des auteurs corses de polars comme Jean-Paul lui-même mais également Jean-Pierre Santini et son excellent Nimu.<o:p></o:p>

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    La musique actuelle est très présente dans le récit. Alors, est-ce que les goûts de Polka sont les tiens ?   <o:p></o:p>

    Oui, les goûts musicaux de Polka sont les miens.  Dans le livre il y a des références à des concerts et  ces concerts ont vraiment eu lieu, tous les souvenirs de Polka à leurs sujets sont les miens.<o:p></o:p>

    La musique est essentielle et j’écris très souvent avec un casque sur les oreilles.<o:p></o:p>

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    As-tu quelque chose que tu aimerais dire sur  Polka aux lecteurs corses?<o:p></o:p>

    Polka c’est le plus corse des polars new-yorkais mais également le plus new-yorkais des polars corses.<o:p></o:p>

    Bonne lecture !!<o:p></o:p>

     


    Yahoo!

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    L'assassin a peur la nuit, Pierre Very (1942) <o:p></o:p>

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    Après 1968, avec Manchette, on a parlé de roman social, de roman de gare, d’une littérature noire sans manichéisme dans laquelle le héros pouvait être le voyou plutôt que le policier parfois absent. Il ne s’agit pas d’une rupture avec tout ce qui s’écrivait auparavant en France car d’autres auteurs sont les prédécesseurs de cette nouvelle vague aujourd’hui sexagénaire. On trouve des ferments du néo-polar <u1:p></u1:p>dans « L’assassin a peur la nuit » qui, bien qu’adapté au cinéma,  n’est pas le roman le plus connu de son auteur. Pierre Very, qui a influencé Pierre Siniac à ses débuts; s'est davantage consacré au cinéma.

    [ Nous avons débusqué le livre "L'assassin a perur la nuit "  chez Thierry de la Librairie Le Ferry Book, rue Edmond Rostand 13006 Marseille. Il coûtait 12 francs à sa sortie en 1942. Il a été édité par la Librairie Arthème Fayard dans sa collection de poche "Le roman policier". Il s'agit d'un livre d'occasion et nous remercions son précédent possesseur qui a protégé la couverture dans un film de de matière plastique transparente.]


    L'assassin a peur la nuit, suite!...
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    Olivier est un voleur. Un beau voleur aux mains agiles, à l'esprit vif. Il ne fait rien au hasard. Avec lui, un casse est l’aboutissement d’un travail préparatoire et il doit se passer sans anicroche jusqu’au jour où une erreur le pousse à se mettre un moment au vert. C’est une façon de parler, puisque, faux chômeur et citadin, il se fera engager sur un chantier de travaux dans la France rurale.    Il est aussi l’amant d'une femme aussi belle et vénale  que dangereuse, une tigresse qui l'emmènera jusqu'au crime. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Mais Olivier n'est pas un assassin. Nuit après nuit, il a de plus en plus peur. Il fait des cauchemars. Il ne peut plus dormir. Se serait-il trompé de vie, trompé de crime, trompé d'amour ? La douce et sage Monique, la fille de la campagne, sera-t-elle plus forte que la femme fatale de la ville ? <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Quand Olivier partira sur les chemins, à la recherche de lui-même, à la recherche de son amour perdu, il ne sait pas encore qu'il lui faudra payer, tout payer. Jusqu'à ce qu'il n'ait plus peur la nuit. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Dans "l'Assassin a peur la nuit", Pierre Very  campe des personnages sensibles avec leur fêlures, nous fait assister à la rédemption d'un homme dans une intrigue à rebondissements qui laisse la place à des anecdotes.




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    Le roman a été adapté au cinéma par Jean Delannoy en 1942 avec la distribution  suivante : Mireille BALIN Jean CHEVRIER Louise CARLETTI Henri GUISOL Gilbert GIL Jules BERRY Georges LANNES Jacques Tarride Lucien Callamand Charlotte CLASIS Pierrette CAILLOL Gisèle Alcée Maurice Tricard Georges Yvon Alexandre Fabry et Roland PÉGURIER.<o:p></o:p> <u1:p></u1:p>



    Résumé :<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

     Après le cambriolage du coffre d’un magasin parisien en compagnie de son complice Maurice ( alias Bébé-Fakir dans le roman), Olivier, par prudence, quitte sa maîtresse Lola et part se terrer dans un petit village de Provence. Il trouve un emploi sur un chantier grâce à l’amitié du jeune Gilbert, qui le présente à sa sœur Monique. L’affaire du cambriolage semblant classée, Olivier songe à rentrer après avoir volé la paye des ouvriers du chantier et fait signe à Maurice de venir le chercher. Mais, séduit par la pureté de Monique dont il est tombé amoureux, il renonce à son projet.<o:p></o:p>

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     À Paris, Lola est tombée sous la coupe de Jérôme, un antiquaire-recéleur qui est entré en possession d’un collier volé et menace de les dénoncer si Lola ne devient pas sa maîtresse. Avant de se séparer définitivement de Lola, Olivier se rend chez Jérôme pour récupérer le collier. Au cours de la discussion, Olivier, pour se défendre, assomme l’antiquaire avec une pendulette. Pris de panique, il s’enfuit et retourne au petit village pour revoir Monique. Mais Lola et Maurice (alias Bébé-Fakir) le rejoignent en voiture sans se rendre compte qu’ils ont été suivis par l’inspecteur Paillot.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

     Les trois fugitifs se réfugient dans un vieux moulin où Gilbert vient les avertir de l’arrivée de la police. Lola fait une chute accidentelle et meurt en avouant à Paillot qu’elle a achevé Jérôme après le passage d’Olivier chez l’antiquaire. Sa conscience soulagée, Olivier part pour la prison avec l’espoir que Monique l’attendra.



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    « C'est Pierre Véry qui, le premier, veut " rénover la littérature policière en la rendant poétique et humoristique... ". Il crée ainsi Prosper Lepicq, avocat dont le passe temps est de traquer les criminels afin d'assurer leur défense et ses revenus. Mais il fait surtout sensation en introduisant le merveilleux dans les délits de droit commun. » ( source Noir comme polar)<o:p></o:p>

    Pierre Véry, romancier et scénariste de cinéma, a publié son premier roman ('Pont égaré') en 1929 auquel ont succédé une quarantaine d'autres. Romans d'aventures et policiers pour la plupart (citons notamment 'L'assassinat du Père Noël', 'L'assassin a peur de la nuit' ou encore 'Goupi mains rouges'), ils s'inspirent souvent de l'univers champêtre et des personnages de l'enfance charentaise du jeune Pierre<o:p></o:p>

    Mais c'est surtout au cinéma que le grand public le découvrira avec, en 1938, l'adaptation au cinéma par Christian JAQUE d'un de ses romans, 'Les disparus de Saint Agil' paru trois ans plus tôt.. Après le succès des deux films de Christian-Jaque, Les disparus de Saint-Agil et L'assassinat du Père Noël, Very va adapter plusieurs de ses romans, dont Goupi-Mains Rouges pour Jacques Becker, puis il va devenir un vrai professionnel du cinéma, tour à tour, adaptateur, scénariste ou dialoguiste. On le retrouve aux génériques de La Chartreuse de Parme, Papa, maman la bonne et moi ou Mademoiselle Streap-tease. Pratiquement perdu pour la littérature, il devint ainsi un scénariste réputé et collabora à l'écriture de nombreux autres films...<o:p></o:p>


    Plus près de nous, nombre d'écrivains de la mouvance du Néo-polar se sont reconvertis qui dans  le cinéma, qui à la télévision dans les séries policières et ont abandonné le roman. La perte n'est pas toujours aussi grande que dans le cas de Very. Cet homme avait le génie des noms de personnages : Toussaint Juge, Jean Sucre, la baron Gaude, Désiré Triboire, Prosper Lepicq bien sûr et Jugonde, le marquis de Santa Claus, Edmond Gay, Martial Barbotte, Zélie Beluge, Médéric Plainchant, la tribu des Goupi (Goupi-Gazette, Goupi-Tonkin, Goupi-Doux Jésus, Goupi-Mes sous...) sans oublier Martin Squelette. Francis Lacassin, dans une étude parue jadis, avait dit de Very qu'il faisait intervenir "la police au pays des fées". C'est précisément cet aspect d'un merveilleux ancré dans le réel le plus banal qui fait le prix de son œuvre.<o:p></o:p>

    Pierre Véry est né à Bellon <u1:p></u1:p>  (Charente) le 17 Novembre 1900, d'une famille d'agriculteurs. Son père avait dérogé à la tradition familiale en devenant professeur de Mathématiques et surtout en s'intéressant à la politique, ce qui engloutira la propriété familiale. Son unique grand-frère disparaitra sur un navire de transport de troupes envoyé vers les Dardanelles lors du premier conflit mondial. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Après l'obtention du Certificat d'Etudes il est envoyé en pension au Petit Séminaire de Meaux, mais en sortira sans la vocation religieuse... Après un court service militaire en 1920, il exerce divers métiers : rédacteur dans une compagnie d'assurance, courtier en vins... Déçu par le vélo qu'il pratique avec assiduité avec son ami Pierre Béarn et saisi par le démon de l'aventure, il s'embarque sur un cargo qui cabote vers le Maroc. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    De retour à Paris il ouvre une librairie Rue Monsieur-le-Prince et commence à fréquenter les milieux littéraires de l'époque en écrivant des chroniques à L'intransigeant. Son premier roman, Pont-Egaré, remarqué pour le prix Goncourt, parait en 1930, suivi de Danse à l'ombre. Ni l'un ni l'autre ne remporteront de prix et ne seront un succès de Librairie, malgré des critiques encourageantes d'André Malraux. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Un roman "de mystère" : Le Gentleman des Antipodes, à la même époque, est récompensé par le premier Grand Prix du Roman policier et se révèle un vif succès, ce qui décidera de son orientation vers les romans policiers notamment aux Editions Gallimard qui lui consacreront une collection spéciale entre 1930 et 1940. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    En 1938 Les Disparus de Saint-Agil sont adaptés au cinéma, avec notamment des dialogues de Jacques Prévert, (qui assureront la carrière de Christian-Jaque) et l'orienteront vers le cinéma en tant qu'activité parallèle. Il épouse en 1939 Jeanne Rouvin et de cette union naitront une fille et deux garçons, Madeline, Dominique et Noël. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    En 1952 un accident cardiaque l'éloigne des milieux cinématographiques et il se tourne un temps vers la production radiophonique d'une émission policière : Fait-Divers. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Il renouera avec quelques films alimentaires (Papa, Maman, la Bonne et moi), deux livres pour la jeunesse adaptés pour la télévision, et un recueil de nouvelles de Science-Fiction, avant de s'éteindre  à Paris d'un second accident cardiaque en octobre 1960. Depuis 1985, ses cendres reposent dans le cimetière de BELLON, sa commune natale.<o:p></o:p>

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    BIBLIOGRAPHIE :<o:p></o:p>

    http://www.pierrevery.fr/rubrique.php3?id_rubrique=3<o:p></o:p>

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    Petite bibliographie sur Pierre Very :<o:p></o:p>

    Pierre Véry 1. Editions du Masque. Présentation de Jacques Baudou. - Mythologies du roman policier. Francis Lacassin. Collection 10-18. - Revue Temps Noir n°10. Editions Joseph K. (editions.josephk@free.fr).<o:p></o:p>

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    Actualité 2008:<o:p></o:p>

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    La taverne Pierre Véry, créée par Christine Cazenave et Hélène Leroy, a ouvert début Juillet 2008 à Aubeterre-sur-Drône , dans l'ancienne maison de l'Auteur avec un Espace-Musée Pierre Véry à l'étage supérieur<o:p></o:p>

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    Le Festival de Cannes 2008  a fait la part belles aux affiches historiques de Cinéma, et parmi les affiches exposées, les films de Pierre Véry (scénariste).<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

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