• Les pieds et poings déliés d'un champion corse...

    Le champion de boxe américaine: Christian Battesti...




    Pieds et poings déliés, un premier livre écrit par Séverine Pardini sur la carrière pugilistique de Christian Battesti, un grand champion devenu Capitaine de police en fonction à Marseille...


    ... et un insolite !




    Le film Charlot boxeur ( The Champion, 1915) ) montrait un vagabond devenu boxeur. Pour se faire un peu d'argent, Charlot entre dans une salle d'entraînement de boxe pour se proposer comme partenaire d'entraînement d'un champion. La séquence du match de boxe des Lumières de la ville (1931) s'inspire en grande partie de ce court-métrage. Avant le combat, dans le vestiaire, le vagabond prend conscience de la violence des affrontements en voyant revenir les perdants inanimés et, lorsqu’il monte sur le ring, il tire parti de tous les moyens qui sont mis à sa disposition (l'arbitre, les cordes ...) pour éviter les coups de son adversaire...
    Après Charlot, les milieux de la boxe ont beaucoup inspiré les polars américains et le grand écran : matches truqués, gros paris, boxeurs aux allures de nervis utilisés par la pègre, comme le Rocky de Silvester Stallone… En France, Jean-luc Godart a réalisé un film plus politique : " Détective ". Dans le film " Dahlia noir " , thriller de Jim Thomson récemment adapté par Brian de Palma, Josh Hartnett joue le role de l’officier de police Dwight "Bucky" Bleicher, qui est aussi un boxeur. L’acteur avait déclaré à un journaliste : " Pour le rôle de Bucky, j'ai passé quatre mois à m'entraîner à boxer car c'est ce qui définit mon personnage en premier lieu. Le milieu de la boxe est comme une communauté un peu fermée. Ca n'a pas beaucoup changé depuis les années 40. Découvrir cette ambiance, l'état d'esprit des boxeurs, c'était très intéressant pour travailler le rôle de Bucky. Avant le moment où le film commence, il a passé tout son temps à boxer. A cette époque, pour les hommes issus d'un milieu pauvre, la boxe représentait un moyen de s'en sortir. Bucky s'est construit dans ce milieu dur. A côté de ça, j'ai rencontré quelques policiers. J'aime également conserver une certaine fraîcheur, être proche de l'improvisation. J'aime quand certaines scènes bénéficient d'une spontanéité, d'un moment magique qui n'a pas été défini par le scénario. Et bien sûr j'ai lu et relu le roman. "
    Le courage que demande la boxe est illustré par le film de Ron Howard " De l’ombre à la lumière ". Dans les années 20, aux Etats-Unis, Jim Braddock (Russell Crowe) a un bel avenir de boxeur. Il gagne tous les combats ou presque. Mais, la chance tourne vite. Blessé, il est obligé de quitter le ring. La crise économique s’étend sur tout le pays. Pour nourrir sa femme (Renée Zellwegger) et leurs trois enfants, il travaille comme docker, fréquente la soupe populaire. Ce n’est pas suffisant. Alors, il remet ses gants de boxe. A force de courage, il tente un retour alors que personne ne veut plus parier sur lui... Et gagne.



    Hors de la fiction, Chistian Battesti. comme " Bucky ", est boxeur et policier. Comme Jim Braddock, après une période d’arrêt, il est revenu à la boxe américaine (boxe pieds-poings ou tous les coups sont portés au-dessus de la ceinture) pour gagner. Dans le monde des sports de combat, le nom de Christian Battesti résonne encore comme un véritable mythe. Auréolé d’un palmarès extraordinaire : 4 titres de champion du Monde, professionnel, et 9 titres de champion d’Europe pro de boxe américaine entre 1980 et 1994. Rien pourtant ne prédestinait ce gamin de Marseille, originaire d’un petit village dans la montagne Corse, à pratiquer le full-contact et encore moins à devenir un des plus grands champions de cette discipline au jeu de jambes et à la souplesse uniques. Après avoir raccroché trois ans, il reconquiert immédiatement des titres, forçant le respect de tous. Aujourd’hui, directeur technique national de boxe américaine, ce policier de 46 ans a servi pendant sept ans au sein du GIPN de Marseille, puis du RAID, deux unités d’élite de la police nationale.

    Séverine Pardini, 30 ans, journaliste au quotidien " La Provence ", à Marseille, retrace le parcours de cet itinéraire semé d’embûches et de doutes, mais dont chaque victoire n’en est que plus symbolique et unanimement saluée par les pairs de Christian Battesti. Celui que les amateurs surnomment encore le " Corse de Marseille " a accepté de retracer ici son parcours sur les rings. Il est maintenant capitaine de police à la tête de la brigade anti-criminalité de Marseille. L’occasion, à travers la vie peu ordinaire de ce champion devenu policier, de mieux connaître ce sport.

    Pieds et poings déliés, écrit par Sèverine Pardini, ISBN 948-2-35568-005-2, Editions du polar, collection Polaris, septembre 2007. Prix indicatif : 21 €, Environ 280 pages - Christian Battesti. Au delà des idées fausses et des préjugés.



    Sèverine Pardini, avant d’être journaliste ( donc dans son cursus universitaire) a présenté un mémoire de thèse intitulé " La Corse et ses " passionaria " : des " bandites " du XIXe siècle au manifeste pour la Vie... : comment penser le lien entre les femmes et la violence en Corse ?. 2 vol., 192-128 p. - Mémoire . IEP - Grenoble 2, IEP, 2000. Rappelons que Marie-josé Cesarini-Dasso a écrit un ouvrage sur un sujet proche. Il s’agit de " L’univers criminel féminin en Corse " à la fin du XVIIIème siècle " paru aux Editions Albiana , 1996


    Site de l'éditeur: http://www.editions-du-polar.com/piedsetpoings.html





    INSOLITE...



    Le Webmaster du site Corsicapolar, Ugo Pandolfi ( auteur de la Vendetta de Sherlock Holmes ) aurait lui-même été champion le full-contact dans un autre temps et une autre vie…. Il pratique, paraît-il, toujours le grand écart !

    Sans aucun doute, l’auteur de la « Vendetta de Sherlock Holmes » est-il, comme le grand détective: grand, mince, élégant mais négligent, vivant comme un bohème, fumeur invétéré, sportif accompli, mélomane averti qui pratique le violon… et parfois le pipeau pour Ugo qui, contrairement à Sherlock, n’est pas un médiocre mangeur, mais, comme Sherlock, il ne supporte pas l’oisiveté, qui l’épuise. Il ne vit que pour son travail, qui ne le fatigue jamais : aussi pendant les moments où il ne peut travailler, il est parfois amené à se droguer (cocaïne et morphine pour Sherlock, vin de Rogliano pour Ugo), mais il en profite aussi pour compléter la culture encyclopédique nécessaire à sa profession de journaliste et écrivain…. Comme Sherlock, Ugo pratiquerait le baritsu (art martial), la boxe anglaise, l'escrime, la canne, la pêche à la ligne, le golf, la nage en mer… Tous ses sens sont très développés et il possède une extrême finesse de toucher sur le clavier de l’ordinateur. De son propre aveu, il peut passer des journées entières au lit quand il n'a pas de travail. Il n'a rien d'un lève-tôt quand rien ne l'y oblige. Mais il peut passer une nuit blanche sur son ordinateur quand cela est nécessaire. Dès qu'une affaire se présente, il se lève à l'aube, et devient infatigable, passant des jours, voire une semaine sans repos...

    Nous précisons qu'Ugo Pandolfi n'est pas un personnage imaginaire puisqu'il n'a jamais prétendu l'être…




    Rappelons toutefois une phrase de Sherlock : « Lorsque vous avez éliminé l’impossible, ce qui reste, aussi improbable que cela paraisse, doit être la vérité.» (Le Signe des quatre).




    Yahoo!