• De Boualem Sansal à Cyntia Fleury: difficile tolérance...

    l’Islam de Boualem Sansal  et la  difficile tolérance.

    Avertissement : Les ouvrages que nous vous présentons n’ont pas pour objectif d’alimenter le racisme et la xénophobie (bien au contraire) mais d’informer sur une compréhension mutuelle des questions soulevées à tout démocrate par les fanatismes religieux ou non.



    Boualem Sansal et le Village de l'Allemand:

    Boualem Sansal
    , né en 1949, vit à Boumerdès près d'Alger. Ingénieur de formation, docteur en économie, tour à tour enseignant à l'université, chef d'entreprise, puis haut fonctionnaire, il entre en littérature grâce à son amitié avec l'écrivain Rachid Mimouni, qui l'incite à écrire.
    En 1999, Gallimard publie son premier roman, Le Serment des barbares, salué par la critique. En cinq romans, il est devenu l’un des écrivains algériens d’expression française majeurs. Aux éditions Gallimard, Vient de sortir ce cinquième roman : " Le village de l’Allemand ". Tiré d’une histoire authentique, ce roman est plus que dérangeant : Deux frères d’une cité dite sensible de la région parisienne ont été élevés par une mère algérienne et un père allemand. L’un des deux, Rachel, réussit comme cadre dynamique bien intégré dans la société tandis que l’autre, Malrich, connaît la galère de la plupart des gosses de banlieues pauvres. Les deux frères ont 14 ans de différence d’âge et suivent des voies qui les éloignent l’un de l’autre jusqu’au drame familial : les parents sont égorgés en 1994 par des terroristes du GIA dans le village d’Aïn Deb, près de Sétif. Par la suite, Rachel, l’aîné, se suicide en laissant un journal dans lequel il dévoile le secret de famille : leur père Hassan Hans, alias " Mourad " , devenu un chef de village et Moudjahid, est un nazi, le Hauptmann SS Hans Schiller qui a sévi dans des camps d’extermination. Il a échappé à son arrestation et s’est réfugié au moyen-orient où il a refait sa vie et est devenu un conseiller du " FNL ". Au delà de l’assassinat horrible de ses parents, Rachel n’a pu supporter la révélation du passé et de la vraie personnalité de son géniteur, parce que " Se découvrir le fils d’un bourreau est pire que de l’avoir été soi-même ". Il se suicide pour expier les fautes de son père. Le cadet, Malrich, passe sous la coupe de ceux que l’auteur compare aux Nazis : "  Ils est trop tard, les Islamistes sont là, bel et bien incrustés et nous poieds et poings liés. S’ils ne nous exterminent pas, ils nous empêcheront de vivre. Ils feront de nous nos propres gardiens… Nous espérons des Kapos ". Voilà un auteur qui ne manque pas de courage, lorsque l’on sait qu’il vit à Boumerdès, près d’Alger. Il aborde le thème du fanatisme religieux sans concession. Vous trouverez une interview en vidéo à l’adresse ci-dessous :

    http://tempsreel.nouvelobs.com/videos/index.php?id_video=2590




    Le Village de l’Allemand : Présentation du livre par l’éditeur
    " Basé sur une histoire authentique, le roman propose une réflexion véhémente et profonde, nourrie par la pensée de Primo Levi. Il relie trois épisodes à la fois dissemblables et proches : la Shoah, vue à travers le regard d'un jeune Arabe qui découvre avec horreur la réalité de l'extermination de masse ; la sale guerre des années 1990 en Algérie ; la situation des banlieues françaises, et en particulier la vie des Algériens qui s'y trouvent depuis deux générations dans un abandon croissant de la République. Sur un sujet aussi délicat, Sansal parvient à faire entendre une voix d'une sincérité bouleversante. "



    Le Serment des barbares :
    " Le roman de Boualem Sansal s'ouvre sur une grande et puissante description de la petite ville de Rouiba, non loin d'Alger. Là, comme partout en Algérie, on peut mesurer la métamorphose des villes et la métamorphose des hommes que ces trente dernières années ont transfigurés tragiquement. Après trente ans justement, Abdallah, un modeste ouvrier agricole parti travailler en France, de retour enfin au pays, ne reconnaît plus ni la terre, ni les siens. "J'ai laissé un paradis, je retrouve un enfer", confie-t-il à son frère. Absent au monde, ressassant les souvenirs d'une période heureuse où il travaillait au service des colons, Abdallah l'incompris, le marginal, se retire dans une vieille bicoque, à la sortie de la ville, près du cimetière chrétien. Un jour, on le retrouve assassiné. À ses côtés, un autre homme a été tué. Il s'agit de Si Moh, une sorte de petit parrain local, l'antithèse complète d'Abdallah. Larbi, un vieil inspecteur qui tente d'éviter comme il le peut toute forme de corruption, mène l'enquête. Le Serment des barbares est un roman unique sur l'histoire de l'Algérie. Amer et désenchanté, Boualem Sansal brosse un portrait et une histoire sans concession de son pays. Mais aussi critique soit-elle, cette vision est supplantée par une langue poétique et passionnée, l'attachement indéfectible de l'auteur à son pays natal s'y lit à chaque phrase. Le Serment des barbares a reçu en 1999 le prix du Premier Roman ". –- commentaire de Denis Gombert



    Dis-moi, le paradis : Présentation de l'éditeur
    Au Bar des Amis, sur les hauteurs de Bab el-Oued, on discute beaucoup. On y refait le monde en général, et l'Algérie en particulier. Le patron, Ammi Salah, ancien fellagha revenu de tout, accepte que son établissement se transforme chaque jour en agora tapageuse. Chacun a son histoire à raconter, sa vision de l'avenir ou du passé à faire valoir ou à inventer. De ces tonitruantes controverses émerge plus particulièrement l'histoire de Tarik, l'un des habitués, médecin dans un hôpital d'Alger. Tarik raconte comment il a récemment traversé l'Algérie en compagnie de deux de ses cousines, revenues de l'étranger pour aller voir leur mère mourante dans le sud du pays. Un personnage mystérieux incarne le désarroi du peuple algérien : c'est un enfant mutique recueilli en route par Tarik, qui garde les yeux grands ouverts sur un passé indicible. Le voyage permet à Tarik de dresser un inventaire de l'Algérie contemporaine, entre farce et cauchemar, et son récit autorise les ivrognes volubiles du Bar des Amis à déployer leurs précieux commentaires. On retrouve ici la verve rabelaisienne de Boualem Sansal, ses critiques cinglantes ou cocasses, son exceptionnelle vitalité littéraire.

    Quatrième de couverture
    " De Trotsky à Malraux, aller et retour, en passant par Jospin, via Freud, Adler, Fraenkel, Sperber... M'autorisant ces échappées belles, promenades et flâneries, je ne voudrais pas laisser croire que tout se tient. C'est plutôt que les vies nous disent aussi ce qui circule, souterrainement, des uns aux autres, l'inconscient des parcours et des pensées, les liens obscurs des époques et des individus, la magie des idées surtout. Entre fleuves et ruisseaux, je m'efforce de suivre ces courants-là qui, d'ordinaire, ne se donnent pas à voir. "



    L’enfant fou de l’arbre creux
    " Pour Boualem Sansal, "on ne parlera jamais assez dans les siècles à venir" du pénitencier de Lambèse, en Algérie. Après une rapide esquisse du passé de l'établissement, chargé de journées toutes aussi absurdes et violentes, l'auteur nous entraîne en l'an de grâce 1995. L'on y assiste aux dialogues incessants entre deux condamnés à mort : Pierre Chaumet et Farid. Chacun s'y raconte et donne les raisons qui l'ont conduit en prison. Si le Français, venu en Algérie pour y retrouver sa mère inconnue, est accusé d'avoir découvert des racines outrageusement profondes à la guerre d'indépendance, l'Algérien, lui, vaut son internement à ses actions islamistes. À travers ces deux destins, Boualem Sansal dit sans peur, loin des clichés, le paysage algérien d'hier et d'aujourd'hui. Le poste de haut fonctionnaire qu'occupe l'écrivain lui confère la distance et la clairvoyance nécessaires pour parler de l'Algérie. Le Serment des barbares (1999), son précédent et premier roman, osait la même audace, à travers une langue déjà truculente et baroque, soucieuse de dire le vrai. "--Laure Anciel

    Présentation de l'éditeur:
    Dans le sinistre bagne de Lambèse, en Algérie, de nos jours, deux détenus condamnés à mort dialoguent : un français, Pierre Chaumet, et un algérien, Farid. Pierre est né en 1957, à Vialar (aujourd'hui Tissemsilt). Revenu clandestinement en Algérie afin de retrouver sa mère, qui l'a abandonné à sa naissance, il a découvert un pays qui n'en finit pas de vivre avec ses fantômes. Il a découvert, surtout, des vérités dangeureuses sur certains aspects de la guerre d'Indépendance. Farid, lui, a participé aux atrocités commises par les islamistes ou par ceux qui les ont cyniquement utilisés.



    Harraga : Présentation de l'éditeur
    Une maison que le temps ronge comme à regret. Des fantômes et de vieux souvenirs que l'on voit apparaître et disparaître. Une ville erratique qui se déglingue par ennui, par laisser-aller, par peur de la vie. Un quartier, Rampe Valée, qui semble ne plus avoir de raison d'être. Et partout dans les rues houleuses d'Alger des islamistes, des gouvernants prêts à tout, et des lâches qui les soutiennent au péril de leur âme. Des hommes surtout, les femmes n'ayant pas le droit d'avoir de sentiment ni de se promener. Des jeunes, absents jusqu'à l'insolence, qui rêvent, dos aux murs, de la Terre promise. C'est l'univers excessif et affreusement banal dans lequel vit Lamia, avec pour quotidien solitude et folie douce. Mais voilà qu'une jeune écervelée, arrivée d'un autre monde, vient frapper à sa porte. Elle dit s'appeler Chérifa, s'installe, sème la pagaille et bon gré mal gré va lui donner à penser, à se rebeller, à aimer, à croire en cette vie que Lamia avait fini par oublier et haïr.

    Il faut citer aussi :



    Poste restante - Alger : Lettre de colère et d'espoir à mes compatriotes - Présentation de l'éditeur : " En France, où vivent beaucoup de nos compatriotes, les uns physiquement, les autres par le truchement de la parabole, rien ne va et tout le monde le crie à longueur de journée, à la face du monde, à commencer par la télé. Dieu, quelle misère ! Les banlieues retournées, les bagnoles incendiées, le chômage endémique, le racisme comme au bon vieux temps, le froid sibérien, les sans-abri, l'ETA, le FLNC, les islamistes, les inondations, l'article 4 et ses dégâts collatéraux, les réseaux pédophiles, le gouffre de la sécurité sociale, la dette publique, les délocalisations, les grèves à répétition, le tsunami des clandestins... Mon Dieu, mais dans quel pays vivent-ils, ces pauvres Français ? Un pays en guerre civile, une dictature obscure, une République bananière ou préislamique ? A leur place, j'émigrerais en Algérie, il y fait chaud, on rase gratis et on a des lunettes pour non-voyants. "



    et Petit éloge de la mémoire : Quatre mille et une années de nostalgie - Présentation de l'éditeur : " C'est le plus lointain, celui que j'aime à explorer, qui me donne le plus de frissons. Ecoutez-moi raconter mon pays, l'Egypte, la mère du monde. Remplissez bien votre clepsydre, le voyage compte quatre mille et une années et il n'y a pas de halte. Jadis, en ces temps forts lointains, avant la Malédiction, j'ai vécu en Egypte au pays du Pharaon. J'y suis né et c'est là que je suis mort, bien avancé en âge... "




     
    La philosophe Cynthia Fleury :

    Cynthia Fleury
    est Research Fellow et Associate Professor à l'American University of Paris ( School of Government ). Ses travaux portent sur les conduites entropiques des démocraties, les outils de régulation démocratique et de gouvernance publique. Dans le cadre du CNRS (UPS 2262), ses travaux portent sur l'impact des nouvelles technologies de l'information et de la communication sur la définition des enjeux et des dispositifs démocratiques, ainsi que sur la refonte d'une théorie du politique dans le cadre d'une théorie de la communication. Elle est Maître de Conférences à l'IEP ( Institut d’Etudes politiques) de Paris. Sa conférence porte sur les " Principes, les Pratiques et les Pathologies des démocraties adultes " (Enjeux Politiques) et l'usage perverti ou rénové des fondamentaux démocratiques. Elle a publié plusieurs livres dont Dialoguer avec l'orient, (2004, PUF), Les pathologies de la démocratie (Fayard, 2005) et Imagination, imaginaire, imaginal (PUF, 2006). Elle est Conseiller scientifique du programme " Cap sur la diversité ", " programme départemental de communication, de formation et de réflexion pour une politique active d'intégration et pour l'égalité ".




    Difficile tolérance
    Un ouvrage en collaboration avec Charles Zarka : Ce traité sur la tolérance, qui occupe la plus grande partie de l'ouvrage, est suivi d'une réflexion critique de Cynthia Fleury qui porte sur les rapports entre l'Occident et l'Islam. Difficile tolérance se termine ensuite par un entretien entre les deux auteurs qui reprennent les principaux éléments de leur réflexion pour évaluer avec le lecteur l'applicabilité du concept de " structure-tolérance " dans le contexte de la France actuelle et, de façon moins spécifique, dans les autres démocraties constitutionnelles.
    Dans son essai, " La crise contemporaine de la tolérance : Islam ou Occident ", qui constitue la deuxième partie de Difficile tolérance, Cynthia Fleury s'engage dans la tâche d'interroger la tradition arabo-musulmane sur la notion de tolérance. Elle se livre donc, dans cette perspective, à un travail de déconstruction idéologique de certaines croyances islamistes.
    Cynthia Fleury affirme que l'Islam n'a pas pu penser la tolérance alors que dès l'Hégire les pays arabo-musulmans se trouvaient dans une situation plurireligieuse voisine de celle de l'Europe au moment des guerres de religion. L'altérité ne peut pas exister pour l'Islam qui pense plutôt en termes de territoires, de domaines, de maisons : 1. la maison du frère, c'est-à-dire du même, dâr al islam, on y retrouve la famille, le clan, la tribu et 2. la maison de l'ennemi, dâr al harb, la maison de celui qui ne fait pas partie de dâr al islam. Le devoir de défendre ce domaine contre celui qui n'en fait pas partie c'est le jihad. Bien que la distinction des dâr ne se trouve littéralement ni dans le Coran ni dans la Sunna, elle demeure " indiscutée pendant de longs siècles " et la fracture qu'elle sous-entend fonde les scissions politiques et culturelles que l'on connaît. […] Tant que les dénominations de dâr al islam et de dâr al harb prévalent, l'éternité du jihad est obligatoire et la " guerre permanente " lui est indissociable.
    Cynthia Fleury considère par ailleurs que la dhimmitude souvent évoquée comme étant la forme qu'a pu prendre la tolérance chez les musulmans ne correspond aucunement à ce que l'Occident entend par tolérance. Le statut de dhimmî a été aboli en 1839 par un décret impérial ottoman, l'édit de Gülhane, mais il a perduré au-delà de cette date de façon officieuse. L'étranger, le vaincu, qui vivait dans le monde musulman d'avant 1839 était " protégé " par son statut de dhimmî. Ses vêtements et le type d'impôt qu'il devait payer le distinguaient du reste de la communauté. Protégé ou persécuté, ce qui semble certain c'est qu'il n'avait pas un statut de " citoyen " à part entière. Le dhimmî n'était pas un frère, mais il ne pouvait pas non plus être un ami parce que dans la perspective islamiste Dieu seul est l'ami. Dans ce contexte idéologique de l'Islam, la séparation des sphères privée et publique, du religieux et du politique ne peut pas non plus avoir lieu.
    Aucune religion n'est par essence tolérante, mais l'Islam, historiquement et pour des raisons idéologiques, n'a pas pu penser la tolérance. Après avoir voulu, dans son essai, mettre à l'épreuve le concept juridico-politique de " structure-tolérance ", elle se joint à Yves Charles Zarka pour échanger sur " l'applicabilité " de ce nouveau concept. Les deux auteurs tiennent des propos inquiets sur les perspectives de résolution des tensions actuelles entre l'Occident et l'Islam, celles qui ont cours en France plus particulièrement. Mais tout en réaffirmant avec vigueur les valeurs et les principes de la démocratie, cet entretien est aussi une occasion de prendre position contre une certaine tendance actuelle à la négociation et au compromis au sein de pays régis par une constitution libérale.



    Dialoguer avec l’Orient :
    " Le dialogue se serait-il rompu ? A-t-il d'ailleurs jamais réellement existé ? Nous vivons dans un monde divisé, ayant fait le deuil de l'idée de fraternisation universelle, toujours prompt à penser un usage territorial des concepts, l'irréductibilité des idéologies et les cultures en termes de " frontiérisation " indépassable. Or, pour modifier le contexte " sinistré " des relations de l'Occident avec l'Orient arabo-musulman où la concurrence des hégémonismes et l'intransigeance des volontés de domination prévalent de part et d'autre, pour redéfinir un horizon possible de la réconciliation, le " dialogue " est nécessaire. Sans doute, un nouveau dialogue, un dialogue à inventer ou à réinventer, peut-être à rénover. C'est en faisant " retour " à la Renaissance que l'on se propose de chercher des schèmes de dialogues permettant de s'articuler, de façon critique et généreuse, au monde contemporain, et d'inventer un nouveau rapport entre Orient et Occident. Ce " retour " n'a rien de passéiste. Il est au contraire une modalité de " réouverture " du dialogue avec l'Orient et la possibilité de lui découvrir une " mémoire ". Contre l'absence et l'oubli du dialogue actuels et la déchirure civilisationnelle, la reformulation de nos héritages communs semble l'unique ligne de fuite indépassable.

    Cynthia Fleury participe à de nombreux travaux collectifs et à diverses revues dont " Cités " :



    Hors série : L'Islam en France : Soixante-dix intellectuels prennent la plume pour appeler les musulmans de France à une "critique radicale" de leur vision du monde, dans un livre intitulé "L'Islam en France". Cette somme d'informations et recherches sur la communauté musulmane française, le Coran et les contextes historiques dans lesquels l'islam s'est développé, le discours et les méthodes actuelles des islamistes, devrait rapidement s'imposer comme un ouvrage de référence. C'est également un livre de combat, qui offre tous les outils intellectuels pour la réaffirmation des valeurs républicaines mises à mal par les intégristes musulmans, et leurs thuriféraires, plus ou moins conscients. Les trois concepteurs de L'Islam en France, Yves-Charles Zarka, directeur de recherche au CNRS, la philosophe Cynthia Fleury, également chercheuse au CNRS, et l'écrivain Sylvie Taussig ont sollicité quelque soixante-dix intellectuels – démographes, sociologues, philologues, anthropologues, historiens, islamologues, philosophes des religions..
    Dix Questions soulevées sur l'Islam en France : Un étrange secret : combien y a-t-il de musulmans en France ? - Le Conseil français du Culte Musulman : une solution ou un problème ? - Les territoires conquis sur la République - L'islam en trompe l’œil : presse, radio, télévision, Internet - À la recherche de l'identité perdue - Les femmes : infériorité et oppression - Les frontières du culte - L'argent de l'islam - Stratégies d'islamisation vers un islam européen ? - Islam : vers une phase critique ?

    Rappel : A la fin, il s’agit de s’interroger sur la " difficile tolérance " et les " dérives fanatiques ". Boualem Sansal est un démocrate. Cynthia Fleury est philosophe et chercheuse. Toute utilisation de leurs écrits à des fins racistes et xénophobes serait une incompréhension de leur sens ou un abus malveillant.





    Nous terminerons notre article en recommandant la revue « Fora ! La Corse vers le monde » dont la deuxième parution porte le titre : Corse et Maghreb, côte à côte
    . Un titre rappelant les paroles du philosophe corse, Jean-Toussaint Desanti : «  effacer la mer qui nous sépare et nous engloutit ». Cette revue, au delà des différences, met la culture corse au miroir d’autres cultures en montrant qu’il existe aussi des ressemblances. Chaque culture doit regarder l'Ailleurs pour mieux voir ce qu’elle est, comparer, admirer, échanger, partager et, au besoin, un peu copier ou disons s’inspirer…



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