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    La revendication universitaire s'exprime dès les débuts de la révolution corse, en 1731. L'Université de Corse ouvre finalement ses portes en 1765 à Corte. Fréquentée par Rousseau, Voltaire, Montesquieu, Les historiens s'accordent à lui reconnaître la qualité d' « université des Lumières ». Une chaîne d'éthique, qu'on ne trouve dans aucune autre université italienne de l'époque, manifeste l'intention de faire place, à côté de la théologie morale, à une science du bien et du mal éclairée par les seules lumières naturelles. Sa fermeture en 1768 scelle la défaite de la jeune nation corse face aux troupes du roi de France.

    En 1981, sous l'influence d'une vaste mobilisation populaire, elle rouvre ses portes. Aux difficultés de tous ordres, elle oppose durant des années la motivation sans faille de chacun des membres de la Communauté Universitaire, ce qui lui permet d'aller toujours plus de l'avant.

    L'histoire moderne de l'Université de Corse, c'est celle de cette montée en puissance, pas encore achevée à ce jour. C'est aussi l'histoire d'un pari, et d'une réussite reconnue aujourd'hui unanimement. C'est enfin l'affirmation réitérée des valeurs d'humanisme et de tolérance, portées par l'université de Corse, dans une société corse en quête de sérénité.

    Depuis le 26 septembre dernier, le programme des 30 anni est lancé et se terminera par une conférence de Michel Serres sur « Le temps des crises » le 17 novembre prochain.

    Le programme complet est ICI 

    Du 17 au 20 octobre, le programme est intitulé « Creazione, storia, patrimoniu Tramandà pè creà »… 

    Le lundi 17 octobre, les éditeurs insulaires proposeront leurs productions et participeront à une table-ronde sur la littérature corse.

     

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