• Un mystère ferroviaire: Japan Express

    Un retour à l’année 2003 aux Editions du Seuil, pour parler d’un beau livre illustré par des photographies de Anne Garde associée à Laure Vernière pour les textes et les polaroïds- On retrouve les personnages de l’inspecteur Ramen et de Massima pour un voyage entre réalité et fiction.

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    Anne Garde et Laure Vernière ont publié ensemble : "Sur les routes de la soie" (Albin Michel, 1995), "Symboles de la Côte Basque" (Assouline, 2001), et "Japan express : travel mystery" (Seuil, 2003) où apparaissent les personnages de l'inspecteur Ramen et de sa coéquipière Massima.

    La première page intérieure est illustrée par un dessin d’une rue de Tokyo. Un jeune homme européen ( le genre play-boy de BD avec la touche intello donnée par des lunettes BCBG et un costume sombre) se retourne vers vous, un portable collé à l’oreille et la main gauche dans la poche du pantalon. Il croise  trois personnages dont les têtes sont des photographies. Les deux premiers portent des costumes avec cravates. Le premier a une paire de lunettes de soleil, le deuxième une fausse moustache et une jeune japonaise, court vêtue, le tient par le bras. Qui sont les deux personnages incognito?

    Les première lignes : " On ne peut pas comprendre le Japon. Ce cliché magistral et définitif prononcé par un vieil homme d’Hokkaido a été le déclic à notre désir d’approcher, d’une manière ou d’une autre, ce mystère Japon. Dès lors, le projet a pris la forme d’une enquête romanesque… " Subtil mélange des genres, Japan Express se promène entre carnet de voyage et polar fantaisiste. Au cours d’un périple en train (le fameux Shinkansen, TGV japonais), partons à la découverte du Japon moderne en suivant les aventures de l’inspecteur Ramen et de sa coéquipière Massima. Mangas, poésie, Polaroïds, photographies, enquêtes : jamais de cliché dans ce " travel mystery " délirant… Photographe d’architectures, Anne Garde oriente ses recherches sur les paysages et les métissages. Laure Vernière est écrivain et plasticienne. Son travail est lié au récit de voyage : " Nos carnets sont à l’équilibre de notre complicité, faits à quatre mains, deux regards et deux mémoires "

    Avec "Japan Express, un mystère ferroviaire", Anne Garde et Laure Verniére nous font découvrir, à leur façon extraordinaire, le Japon, avec un fil conducteur policier qui souligne le récit de voyage traditionnel…

    " Où l’on suit l’inspecteur Ramen, en quête d’aventure, à la recherche ambitieuse et gratuite d’un éventuel envers du Japon… Où l’on sera ravi par la plume de Massima, sa coéquipière, son double littéraire racontant dans son journal de voyage jardins zen et brasseries de Sakè, bains brûlants et auberges traditionnelles… Où l’on naviguera d’un point-gare à l’autre, à bord du Shinkansen, à la découverte du Japon moderne. Et, au fil des villes défilent des images : architecture, regards et gestes furtifs, personnages réels ou fictifs… Où virtualité et réalité se donnent rendez-vous à Tokyo-Morioka-Kakunodate-Yamagata- Kyoto- Kobe- Kinosaki- Tottori- Matsue- Nagasaki- Beppu- Hiroshima-Tokyo… " 4ème page de couverture.

    Extrait d’une interview :

    Japonline : Qu'est-ce qui vous a amené à faire ce livre ?
    Laure Vernière : Nous allons en Asie depuis trés longtemps et donc le Japon était un des lieux que l'on voulait connaître. Et puis, j'aime beaucoup la littérature japonaise. J'ai donc commencé à me mettre dedans et à lire énormément d'ouvrages. J'ai découvert Tokyo Express de Matsumoto Seichô. Ce livre pouvait constituer le point de départ pour un voyage au Japon. Dans Tokyo Express, tous les crimes ont lieu dans les gares ou aux alentours des gares et dans les trains, on a donc décidé de faire le tour du Japon en train dans l'esprit de Matsumoto Seichô. Quant à l'idée du livre, je dois que ce que nous avions fait jusqu'à présent était plutôt classique (photographies, informations pratiques) et lourd. Nous rêvions de faire quelque chose de plus léger, plus drôle et plus personnel. Le Japon a donc déclenché chez nous ce désir de faire un livre différent, une sorte d'OVNI où l'on mettrait ensemble tout ce qu'on sait faire, d'abord les photographies d'Anne, mais aussi mes polaroïds, nos carnets de voyage, etc. Le texte d'information est aussi devenu une sorte de nouvelle policière pour un coup de chapeau à Matsumoto Seichô. Un désir qui est devenu réalité.
    [ …]
    JOL : Comment avez-vous vécu vos déplacements en train ? Comment percevez-vous le train au Japon car c'est un mode de transport trés important là-bas ?
    Anne Garde : Je veux dire que je salue le Japon qui a choisi de privilégier le train plutït que l'automobile à la différence de la France. Le train est omniprésent dans l'Archipel et ce qui est remarquable, c'est que le Shinkansen s'arrête dans les petites gares. En France, le TGV ne part que des grandes gares et ne dessert que les grandes gares. Au Japon, le train mène partout. Beaucoup de choses se passent dans les trains parce qu'il y a des trains de toutes les tailles et dans n'importe quelle région du pays. Et si l'on ajoute le confort, la gestuelle agréable des contrôleurs, celui des vendeurs de bentï, c'est littéralement magnifique. La gare est également un lieu essentiel où l'on trouve tout. C'est un monde en soi, la gare de Kyoto étant l'exemple majeur..
    L. V. : Cependant ce n'est pas dans le train que l'on a fait des rencontres importantes. Bien sûr, nous avons rencontré des gens, j'en parle dans le livre, mais le train n'est pas un lieu où l'on bavarde. Chacun est dans sa petite bulle. Les Japonais ne manifestent pas une curiosité vis-à-vis des étrangers et d'une certaine façon, c'était formidable pour nous. Comme nous jouions une petite comédie pour les besoins du livre. Anne Garde, la photographe, devenait inspecteur et mettait sa moustache. Moi, j'étais la narratrice polaroïdomane. Nous faisions ce que nous voulions sans aucun problème. Ils nous regardaient d'un air amusé, plein de sympathie mais on ne sentait pas qu'ils nous prenaient pour des personnes dérangées non plus. Cela renforce cette impression de liberté qui règne dans les trains.
    Propos recueillis par Claude Leblanc (23/10/2003)
    Intégralité de l’entretien à l’adresse : http://www.japonline.com/jfra/eterv/lvag.asp




    Matsumoto Seïcho, le Simenon nippon:


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    Il est un auteur japonais de polar, il est souvent comparé à Georges Simenon. Plusieurs de ses romans ont été adaptés au cinéma. Il est né en 1909 et mort en 1992 - est considéré au Japon comme le plus grand écrivain populaire de la seconde moitié du vingtième siècle. Connu surtout en Occident pour ses écrits policiers, il a également produit des enquêtes de type journalistique, des livres historiques et même de la science-fiction. Dès 1960, ses polars se teinteront de critique sociale ( il sera le chef de file d’un mouvement littéraire).

    Quatre de ses romans ont été traduits en français et édités chez Philippe Picquier.

    En 1955 il publie sa première nouvelle, Harikomi et Ten to sen - titre en français Tokyo Express - est son premier roman publié qu'en 1958

    Tokyo express : Quatrième de couverture – " Un double suicide d'amoureux et une sordide affaire de corruption. Un meurtrier très méticuleux et une enquête bien embrouillée qui pourrait ressembler à première vue à une visite touristique dans tout le Japon. Dans les bars de Tokyo, l'inspecteur Mihara découvre des pots de vin et la vérité au fond d'un verre. Dans les trains, de Kamakura à Hokkaido, il a de curieux pressentiments devant un paysage de chiffres et apprend aussi la poésie japonaise dans un annuaire des chemins de fer ".
    Claude Mesplède a dit : " Tokyo express, publié au Japon en 1957, reste un des best-sellers les plus célèbres de Matsumoto. Au-delà de son intrigue méticuleusement articulée, ce roman marque une date importante : en mêlant à l'histoire des éléments psychologiques et des motivations sociales, il a ouvert une nouvelle ère pour le polar nippon ".

    Parmi les autre romans, à signaler " Le vase de sable " et " La voix " :

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    " Le vase de sable " - Présentation de l’éditeur : Arrivé au septième wagon, le mécanicien dirigea de loin le faisceau de sa torche vers les roues. Dans la lumière, ils découvrirent une forme humaine toute rouge, allongée sur les rails juste devant les roues. le visage était complètement écrasé. Il avait dû être violemment frappé car les yeux étaient exorbités, le nez aplati et la bouche fendue. Ses cheveux gris étaient maculés de sang… Faites connaissance avec l'inspecteur Imanishi. Voyageur infatigable, il enquête de train en train, aux quatre coins du Japon, dans les eaux troubles de la musique et du théâtre d'avant-garde. Il recherche un meurtrier avec un drôle d'accent, découvre les subtilités de la musique concrète et reconstitue patiemment les états civils.
    " La voix " - note de l’éditeur : Crimes parfaits, petits meurtres sans importance dans le Japon de tous les jours. Matsumoto nous entraîne méticuleusement dans le sillage de ces assassins de tous les jours de la société japonaise, dans les trains, dans les rues de Tôkyô ou de petites villes de province traditionnelles ". Il s’agit d’un recueil de nouvelles dont l’une est intitulée " La voix ", qui seule est une enquête policière classique. Dans les autres nouvelles, de simples citoyens voient leur curiosité exacerbée par le minuscule détail qui cloche.

    Le cinéaste Yoshitaro Nomura a collaboré avec Matsumoto Seicho sur plusieurs films, parmi lesquels Castle of Sand (1974) et The Demon (1978). Castle of Sand fut primé au Festival de Moscou.

    Yoshitaro Nomura est né le 23 avril 1919 à Kyoto au Japon et décédé le 8 avril 2005 à Tokyo, d'une pneumonie. Il était un réalisateur japonais. Auteur de 89 longs métrages de toutes sortes (films de samouraï, polars, comédies musicales) dont Le château de sable.



    Un arbre national : Le cerisier.

    Nous vous signalons un excellent court métrage : ATAMA YAMA,ou Mt HEAD , réalisé par Koji Yamamura :

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    Kōji Yamamura est un animateur, réalisateur et scénariste de films d'animations japonais né en 1964. Il est un des grands des fers de lance de l'animation indépendante japonaise. Son court métrage " Mont Chef " a été récompensé dans de nombreux festivals d'animation à travers le monde et a été sélectionné aux Oscars 2003. Cet animé a remporté le "Grand Chelem" de l'animation en rapportant la même année (2004) les prix du meilleur court métrage à Annecy, Zagreb et Hiroshima (les trois festivals majeurs de l'animation).

    Atama Yama (" Le mont chef " ou " My Head ") est un court métrage d'animation de 10 minutes réalisé en 2002. C'est une fable relatant l'histoire d'un vieil homme si radin, qu'il en vient à manger des noyaux de cerises…

    Sur le site d’ AnimeKa maison francophone de l'animé, base de données dessin animé, il est écrit : " Tour à tour mélancolique, comique, dérangeant, sarcastique, Mt Head fait un portrait bien sombre de la société japonaise de consommation, décadente et méprisable (doublement critique puisqu'il fait entorse aux traditions l'industrie de l'animation japonaise).La technique d'animation n'est cependant pas en reste (Yamamura est pourtant seul animateur), et peu fièrement être confronté à un Madhouse ou un Gonzo, et ce, tout en 2D ! Quel monde étrange vu du sommet d'un crâne ! Un petit bonbon à voir et à revoir ! " signé par Thingol-

    Article complet à l’adresse : http://www.animeka.com/animes/detail/mt-head.html

    Aller visionner le court métrage sur le site :
    http://www.dailymotion.com/visited/search/atama%2Byama/video/xd7lo_atamayama
    ou sur le Site officiel de l’auteur : http://www.jade.dti.ne.jp/~yam/ef14mt_head.ht

    Pour l’aspect technique, Koji Yamamura a dit : " Pour créer un effet de relief, j’ai peint séparément des ombres et des lumières avec des crayons, je les ai scannées et les ai ajoutées aau reste avec le logiciel RETA’s Pro. "




    Une vision contemporaine et polardeuse du Japon : Evanescence de l’Hiver, écrit par Okuba Kentaro.

    Si l’on veut découvrir un Japon sans photo , il y a le polar de l’auteur japonais, adapté et adopté en Corse : Okuba Kentaro.

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    Extrait : " C'est au moment de la mise en place des collections d'hiver. Et ce phénomène est irréversible. Soudain, alors que rien ne le laisse présager, sinon la fin des soldes d'été, la température baisse dans votre corps. Puis dans le corps social tout entier. Ou bien l'inverse. Car, ce qui au Japon se produit dans l'un automatiquement se produit dans tous. Tout à coup, dans la rue, tout le monde grelotte. Le pays entier se décide à grelotter coûte que coûte. À une date d'autant plus mystérieuse qu'elle est prédéterminée pour des raisons économiques, date à laquelle les éléments naturels se taisent. Ils ne signifient plus rien devant la promulgation de l'hiver. Qu'importe la réalité si personne n'en tient compte?… "

    Dans le roman " Evanescence de l’hiver " publié en 2006 dans la collection " Néra " des Editions Albiana, il n’y a pas de photos mais une description sans concession du pays du soleil levant. De quoi alimenter votre imaginaire sur les "Tokyoïtes ", en suivant l’Inspecteur Wata, engagé par un prix Nobel de littérature en panne d’inspiration pour mener une enquête " au cœur enfiévré du Japon futuriste, hypermoderniste, dans le centre de recherche qui abrite les meilleurs cerveaux du pays ". L’inspecteur Wata est dépeint comme un farouche adepte du consensus nippon : un mouton aurait plus de libre arbitre que lui.

    voir article aux adresses ci-dessous :
    Editeur : http://www.albiana.fr/article-303.htm
    Journal en ligne : http://www.phenixweb.net/KENTARO-Okuba-Evanescence-de-l

    Kentaro Okuba vit en Corse. Il évoque l’insularité aussi dans un roman sur Cuba " Electre à la Havane ", sorti le 26 novembre 2006 aux éditions Metallié.

    On sait tout des îles, sinon qu’elles sont des prisons. Cuba ne déroge pas à la règle ; ses soleils et ses langueurs océanes sont le décor sublime d’une insupportable captivité, la pire qui soit pour des Latins, le silence.

    Voir article à l’adresse ci-dessous :
    http://www.combats-magazine.net/article.php3?id_article=306

    et, pour le lecteur de polar, une mise au point de l’auteur chez Europolar à l’adresse ci-dessous :
    http://perso.orange.fr/arts.sombres/polar/7_dossiers_article_kentaro_okuba_fr.htm




    Des éléments liminaires avant de découvrir Tokyo :

    … avec quelques digressions non réprimées.

    EDO était la capitale des Shogouns ( dictateurs militaires qui constituèrent des dynasties au Japon) et ce beau nom de " Edo " , Porte de la rivière , est devenu TOKYO qui signifie " Capitale de l’Est" (par opposition à Kyoto, l'ancienne capitale). Elle compte 30 millions d’habitants, soit un quart de la population japonaise. Cette mégapole est une juxtaposition de plusieurs centres dans des quartiers très différents les uns des autres. L’architecture s’inspire de New York pour les gratte-ciel et de Paris pour les monuments avec la conception nippone d’un monde matériel éphémère. Donc, rien n’est figé et tout peut évoluer. Le Japonais a un sens aigu de la vie collective, avec son code de politesse : pas de contact physique lorsque l’on se salue. Il est très attentif à l’autre, à l’hygiène et à la propreté. Il n’est pas rare de voir les citadins ( en habits traditionnels, classiques ou excentriques) se déplaçaient avec des masques respiratoires pour se protéger des pollens et des microbes. Les fumeurs doivent assouvir leur vice dans des stations – fumoirs. Le modèle anglo-saxon est répandu et notamment dans le sport : le base-ball étant très populaire dans tout le Japon. L’empereur n’a pas de pouvoir politique tout en incarnant l’unité nationale dans son palais construit sur l’emplacement d’un ancien château. Les deux religions les plus pratiquées sont le Shintoïsme ( la plus ancienne et polythéiste) et le Bouddhisme introduit au 6ème siècle… Si les Japonais sont de redoutables compétiteurs économiques, ils gardent leur âme d’enfant qui apparaît dans la présence d’une multitude de petites figurines représentant des personnages imaginaires. Si vous perdez vos repères dans les lumières de la ville, de nombreux policiers sont présents pour humaniser les rues sans nom et vous renseigner.Enfin, pour reprendre Nicolas Bouvier dans "Chronique japonaise", on peut distinguer la ville basse et son "esprit Shitamachi", attaché au Sumo et aux drames de kabuki du vieux folklore d'Edo, - de la ville haute à "l'esprit Yamanote" plus bourgeois, plus confit, mais aussi plus ouvert à la culture occidentale.

    Digressions intermédiaires: Parmi les saisons, en dehors de l’évanescence de l’hiver évoquée dans le titre du roman de Tenkaro Okuba, le printemps avec la floraison est un événement national. Les Japonais mettent des fleurs dans leur vie et, lorsqu’il s’agit de fleurs de papiers, un Haïku est toujours apprécié. Tiens ! Fleur de Papier ! En corse, cela se dit " fior di carta " et c’est le nom d’une jeune maison d’édition à Barretali, alias Imiza, village de l’auteur du polar corse incontournable : Nimu….

    Le Japon n’a pas de ressources naturelles en dehors d’une petite production de charbon. L’énergie éolienne est favorisée. Le tourisme est une véritable industrie avec notamment l’existence de grands parcs d’attractions très fréquentés. Sur la planète Tokyo, tous les moyens de transports sont très développés. : TGV, Métro, réseau ferroviaire mais aussi les bus et les taxis, avec une originalité : les portes sont commandées par le chauffeur gantés de blanc. La gare " Tokyo Station " est une réplique de la Gare d’Amsterdam et si vous voulez faire un tour sur le " Shinkansen ", sans aller à Tokyo, lisez " Japan Express ". Une autre curiosité : la Halle au Thon. Les japonais sont les plus gros consommateurs de Thons…

    Digression finale : La halle aux thons !… Nous pensons que , là, il nous faut faire une petite mise au point. Il ne s’agit pas de l’exposition de Geishas ( ou ghesha) et de putes trop moches… des " thons "ou des " cageots " comme on ne les aime pas. Dans la halle, il y a des " cageots " ( Nous n’allons pas recommencer l’explication…en bois, fichtre !) avec du gros poisson, celui avec des arêtes et que l’on met en boite. Une petite chatte ne se trompe pas, elle ! Nous l’entendons miauler devant le réfrigérateur . Il suffit de dire " thon " pour qu’elle se lèche les babines … Devoir oblige ! Gina nous appelle…Nous courons ! nous volons !…et elle mange !

    … Avant de vous quitter, vite fait, deux derniers mots importants au Japon : Manga  et Thé !

                                              Gina......

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  • En restant dans le Noir... et le polar!...

    ... avant la sortie du 3ème Tome de "Sans pitiè".




    Trilogie noire :

    Après Jacques Tardi avec Nestor Burma, voici maintenant Philippe Bonifay et Youssef Daoudi qui se prêtent à l'exercice de l'adaptation en bandes dessinées de romans de Léo Malet ? au sujet duquel on dit qu'il " ne doit rien à personne, mais que le roman policier lui doit tout "

    Trilogie noire 1 : La vie est dégueulasse

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    Présentation de l'éditeur
    Aller à confesse n'est pas mon genre. Pas vraiment... Et pourtant voilà que j'y cours, avec plume et papier, pour raconter ma vie. Ma dégueulasse de vie ! J'vous passe les années d'enfance, l'apprentissage et tout le reste. Rien à redire. Une silhouette parmi tant d'autres. Par contre, un beau jour, comme on dit dans les livres, tout a basculé. C'est là, peut-être, que ma vie a commencé. En tout cas, c'est là qu'elle a commencé à s'arrêter...
    Paris, dans les années 1920. Un gang sème la terreur en multipliant les hold-ups et autres crimes. Parmi eux, Jean, qui depuis son plus jeune âge entretient une véritable obsession pour la belle mais inaccessible Gloria. Frustré et aigri, il en est arrivé à la seule conclusion qui s'impose : "la vie est dégueulasse".

    La trilogie noire, Tome 2 : Le soleil n'est pas pour nous

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    Présentation de l'éditeur
    Paris, la Petite Roquette... Dédé sort de taule. Ce n'est encore qu'un gamin, mais il n'espère déjà plus rien de la vie. Et puis, un soir, il la voit descendre un escalier. Elle, c'est Gina ! Ils se reconnaissent et s'enlacent pour toujours. Ils savent pourtant ce que Dédé résume tristement : " quand t'as couché dehors, le ventre vide, le soleil luit pas du même éclat que pour les autres... "
    Dans le Paris des années 30, la condition des ouvriers est difficile, le travail est harassant et la contrepartie financière insignifiante. Pour survivre, André multiplie les combines diverses allant même jusqu'à l'escroquerie en usant de l'arrêt maladie. Son avenir s'annonce bien morne lorsqu'un rayon de soleil survient dans cette triste existence. La jolie Gina lui offira-t-elle le bonheur auquel il aspire ?



    Pour ceux qui ont lu " L'Esprit de Warren ", il y a la série de Brunschwing et Hirn : Le pouvoir des innocents.

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    Cinq tomes sont parus.

    Fin du 20ème siècle à New York. Une énorme machination est à l’œuvre en pleine campagne électorale. Nul n’est plus touché par cette guerre secrète que Joshua Logan, qui détient à son insu la clé du complot. Enfermé dans un asile, il est torturé par la mafia. Mais il parvient à s’enfuir... Jessica Rupert a consacré sa vie à favoriser l'insertion des déshérités dans la société. Ses méthode simples ont profondément marqué toutes les personnes qui ont bénéficié de ses attentions, au point que ces "innocents" ont formé un clan dont le but est de la porter au pouvoir. Manipulations, machinations, et action dans une Amérique sans foi ni loi : tous les ingrédients d'un thriller haletant sont réunis dans "Le Pouvoir des innocents". Jessica Ruppert est sur le point de remporter les élections municipales de New York. Pendant ce temps, le boxeur Steven Providence achève de raconter l'histoire de sa vie à Xuan-Maï, la femme de Joshua Logan. Il révèle l’existence du clan des 508.... Joshua Logan fait faux bond à Frazzy, le mafieux qui voulait l’utiliser pour tuer Providence. Autant de destins qui vont se croiser...

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    Eloge relevé sur un forum du Web
    " C'est jouissif ! Alors certains le taxeront de manichéisme, d'autres de rêverie, mais de toute façon, il y a une cohérence forte dans ce récit qui, de toute évidence, est le résultat d'une grande maîtrise de son histoire. Je ne pense pas que l'on sorte indemne de la création d'un univers aussi dur et violent et pourtant empreint de tant d'humanité.Allez, je te met ici ma chronique du tome 1, pour faire office de "teaser" ! Des agressions sévères, des crimes horribles, une flambée de violence, tout cela pendant la course à la Mairie de New-York. Pourquoi ? Comment ? Qui ? Nous commençons par découvrir Joshua, père de famille brisé par son passé de prisonnier au Viet-Nam, qui vit dans un quartier devenu dangereux... Désarçonné et ne pouvant éviter le parrallèle avec ses traumatismes, nous allons plonger dans l'univers et les angoisses de Logan... La mise en place des principaux acteurs de ce drame continue avec la présentation de l'association "Le pouvoir des innocents", qui prône le droit à l'auto-défense, et qui recrute les petites gens effrayées... Une ouverture magistrale d'une série qui promet beaucoup ! Le dessin est quelque peu hésitant mais les "fondus-enchaînés" sont de toute beauté !La trame psychologique sous-jacente est subtile, travaillée et les coups de tonnerre qui la ponctue remuent les tripes !A découvrir d'urgence si ce n'est déjà fait !"

    Dans " Mortelle sélection " de la FNAC :
    " New York, fin du XXe siècle. En pleine campagne électorale, le quartier du Queens connaît une vague d'agressions sauvages. Les partisans de la répression s'opposent aux tenants d'une politique plus sociale. Deux anciens soldats d'élite du Vietnam vont se trouver malgré eux au cœur des événements. L'un d'eux découvre un monstrueux complot... Le Pouvoir des innocents traite des ravages de l'obsession de l'ordre, des limites d'une politique axée sur la seule répression et des dangers des milices privées. La narration, parfaitement maîtrisée, met le lecteur en demeure de choisir son camp. Un récit habile et haletant d'une formidable efficacité. Série terminée, 5 tomes, à lire dans l'ordre."


    Et des mêmes auteurs : " Le sourire du clown "

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    Groko et Clock sont des clowns, cela fait aujourd’hui 3 semaines qu’ils se sont installés dans la cité des Hauts Vents. Djin, jeune gamin du quartier s’est éprit de Groko et passe tout son temps avec lui. Suite à un malentendu, Groko se fait froidement assassiné par la mère de Djin, choqué émotionnellement ce dernier perdra la voix et plus aucune émotion ne pourra se lire sur son visage.

    Pour plus aller à ; http://www.bdgest.com/critique_1164.html



    Spaghetti Brother :

    Les scénari sont de Carlos Trolli et les dessins de Domingo Mandrafina.

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    14 tomes parus.

    Dans la famille Centobucchi, trois frères : Amérigo, le mafieux sans scrupule, Franck, le curé, et Tony, le flic. Deux soeurs : Caterina, devenue la célèbre actrice Gipsy Boone, et Carmela, mère de deux enfants et " accessoirement " tueuse à gage. Autant vous dire que les Spaghetti Brothers ne sont pas de bonnes pâtes qui s’enroulent autour d’une fouchette.

    Tome 13 :
    La famille Centobucchi, immigrés italiens aux USA, n'est pas des plus classiques. Le grand frère, Amerigo, est l'un des grands patrons de la mafia. Viols, meurtres en tous genres sont sa monnaie d'échange. Il voue un amour et une passion désespérés à sa mère décédée des suites de l'accouchement de son plus jeune frère, Antonio, qu'il hait à cause de cela et qui est de plus devenu policier. Le frère cadet, Franck, est curé. Ne supportant pas les agissements de son aîné, il n'hésite pas à faire irruption chez lui en lui assénant sur le crâne des coups de crucifix.. Quant leur soeur Caterina, elle est devenue la célèbre actrice Gipsy Boone. Et Carmela, épouse et mère des plus conformes, se transforme en tueuse à gages dès que tombe la nuit. Atravers le destin de ces cinq frères et soeurs, c'est toute l'histoire de l'Amérique moderne, cruelle et tragique, que nous invitent à visiter Trillo et Mandrafina, possédant un talent qui frôle souvent le génie !

    Tome 14 :

    Une nouvelle marche vers la descente aux enfers de la famille Centobucchi. Difficile pour le père Franck Centobucchi de trouver le temps de prier pour ses paroissiens. Et pourtant Dieu sait qu'ils ont besoin de lui, ces immigrés italiens piégés dans l'Amérique de la Grande Dépression ! Le problème, c'est que Franck a déjà fort à faire avec sa propre famille, composée d'un ponte de la Mafia, d'un flic, d'une actrice et d'une mère de famille arrondissant ses fins de mois en se faisant tueuse à gages... Autant de métiers qui donneront aux frères et soeurs de Franck l'occasion de salir leur âme, pour le salut de laquelle l'homme d'Église priera tant qu'il pourra... Chroniques de la Mafia de proximité et de son cortège de magouilles, de drames et de morts ordinaires, Spaghetti Brothers est une plongée sombre et truculente dans l'Amérique des années 20. Un voyage au détour duquel on n'est jamais sûr de ne pas récupérer une balle perdue...

    Pour en savoir plus sur tous les tomes, aller à l’adresse ci-dessous :
     www.ventsdouest.com/spaghetti-brothers-9782749302867.htm




    Un dernier SODA!… pour ne pas rester sur sa soif!

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    Série crée par Eric Warnan et Philippe Tome dans l’hebdomadaire Spirou en 1986 pour les éditions Dupuis. Philippe Gazzotti en reprendra le dessine en 1991.

    12 tomes parus. Le premier s’intitule " Un ange trépassé ".

    Alors que beaucoup pensaient la série terminée, Soda semble bel et bien reparti, avec en plus de la publication d'une nouvelle histoire qui commence fort, l'annonce faite par Gazzotti qu'il se succédera à lui-même au dessin. La sortie de Code Apocalypse est prévu dans le Spirou du 23 mars prochain.
    David Salomon alias " Soda " est un flic et c’est " alimentaire ", mon cher Watson. En apparence il ne s’intéresse à rien , sauf à sa mère qui pense que son fils se consacre à la religion. Avec les malfrats, il semble avoir une préférence de l’extrême onction. Il est un solitaire introverti. et fait son travail sans enthousiasme et sans passion, tout en montrant un attrait pour l'action ou pour le suicide. Il se retrouve alors dans des situations délicates. Il a même perdu quelques doigts…

    Pour plus, aller sur le site SODA http://davidsolomon.free.fr/

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  • Le polar Corse et le reste du Monde.

    Exposition " Romans policiers dans le Monde " et en Corse, actuellement à Porto-Vecchio : Bibliographie proposée.


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    Présentation par les organisateurs :

    " Le Polar a le vent en poupe …allons-nous céder à un simple effet de mode, fût-elle littéraire, en vous présentant cette exposition " Romans policiers du monde " proposée par Italique et préparée en lien avec la Bilipo ( Bibliothèque des littératures policières) ? Au delà de la résolution des énigmes, partout dans le monde le roman policier permet aussi de parler du quotidien et de ses difficultés, de la société et de ses tensions, et se révèle un outil de contestation " , à cette aulne le polar se fait universel et il n’est pas de petit pays que le genre ignore… même le nôtre !
    Cette exposition, qui fait volontairement l’impasse sur les grosses pointures tels les anglo-saxons, italiens, espagnols et français vous fera pourtant voyager de la Chine à l’Inde en passant par l’Afrique , l’Amérique latine et la glaciale Russie , grâce à des auteurs connus et d’autres à découvrir.
    La part belle est faite au Polar Corse, dans le choix des titres qui vous sont proposés…
    Partout le mystère plane, mais les paysages et les températures ne sont pas les mêmes. Qui de l’homme ou de la nature crée le suspense ? "


     
    Liste des lectures, telle qu’elle est proposée par la Bibliothèque Départementale de Prêt du Sud et son réseau de bibliothèques :

    Titres de la bibliographie reproduite in extenso : Le polar latino-américain - Le polar sino-japonais - Le polar du Maghreb - Le polar africain - Le polar indien - Le polar océanien - Le polar russe et scandinave - Et le Polar corse.
     


    LE POLAR LATINO-AMERICAIN

    Le Brésil

    Bon anniversaire / L.A.Garcia-Roza. Actes Sud, 2006. ( Actes noirs)
    Espinosa doit enquêter sur un assassinat qui n'a pas encore été commis, à la demande du futur assassin qui ignore le mobile du crime. Le vent de sud-ouest annonce toujours de fortes perturbations. Gabriel, adolescent attardé ou jeune homme refoulé, fonctionnaire tranquille en tout cas, vient expliquer à l'inspecteur qu'il craint de commettre un meurtre. C'est ce que lui prédit un devin...
    P GAR (20013177)

    L’Argentine

    Lune d’écarlate / Rolo Diez. Gallimard, 1998. ( La Noire)
    Lune d'écarlate retrace les multiples destins croisés de Scarlett Médina Léon, élevée par sa seule mère, avec l'idée d'en faire une princesse et, qui à presque trente ans, n'a toujours pas connu le prince charmant ; Juan Secondino Crescencio Medina Medina, père de Scarlett, boulanger raté, qui quitte sa femme, pour une jeunette, mais qui ne trouve pas le bonheur pour autant ; Richard, avocat, ancien mari de Scarlett, qui plaide une affaire épineuse de flics violeurs ; Julio César, qui partage sa vie entre la prison, les meurtres, les errances, la profession d'indic et celle d'assistant d'un trafiquant de drogue, le Chacal. Ce livre à la construction "éclatée", a obtenu le prix Dashiell Hammett en 1995, consacrant par là Rolo Diez comme un des meilleurs auteurs de romans noirs argentins
    P DIE (20004529)

    Cuba

    Mort d’un chinois à la Havane / Métailié,2001. (Suites)
    Mario Conde enquête dans le quartier chinois de La Havane sur un étrange assassinat : le mort a un doigt tranché et deux flèches ont été dessinées au rasoir sur sa poitrine. Ses recherches l'amèneront à découvrir des aspects inattendus de l'histoire et de la réalité cubaine et de l'émigration asiatique dans l'île. Nouvelle aventure pour l'inspecteur Conde.
    P PAD (20106496)

    Le Mexique

    Naufrage / Juan Hernandez Luna. L’écailler du Sud.
    Journaliste sportif plus porté sur la bibine que l'on sert à L'Apocalypse que sur les mauvais matchs de football amateur, Manuel, sollicité par un ami patron de bar, doit mener une enquête. L'auteur entraîne le lecteur dans la sarabande de la nuit, des bars louches et du mauvais sort.
    P HER (20015442)

    La Colombie

    Perdre est une question de méthode / Santiago Gamboa. Métaillié 2003. (Suites)
    Victor Silampa, spécialiste des faits divers dans un journal de Bogota et détective privé, cherche à identifier un cadavre retrouvé empalé et crucifié. Il est aidé par un petit fonctionnaire qui est à la recherche de son frère. Tous deux, formant un couple donquichottesque, rencontrent un groupe naturiste et tentent de lutter contre la corruption ordinaire propre aux grandes métropoles.
    P GAM (20015499)


    LE POLAR SINO-JAPONAIS

    Le Japon

    La promesse de l’ombre / Shizuko Natsuki. Librairie des Champs Elysées, 1989. (Le Masque): Une inconnue ensorcelle Daigo; une commune envie de meurtre les lie. Prix du roman d'aventures 1989.
    P NAT (20128943)

    Le baiser de feu / Masako Togawa. Rivages/Noir, 1990: 1958, Kazuhiko Matsubara, peintre célèbre d’une trentaine d’années meurt dans l’incendie de sa maison. Son fils, âgé de cinq ans, et deux petits amis à lui sont soupçonnés d’être à l’origine du sinistre. 1984, une vague d’incendie déferle sur Tokyo. Ikuo Onda, un des meilleurs pompiers de la ville, court après le pyromane. Mais Ikuo, qui a peur d’être le pyromane, ne sait pas très bien après qui il court. Rosyaku Uno, flic local, court aussi après le pyromane. Soupçonnant fortement Ikuo Onda qui se retrouve accablé par de bien étranges preuves, son jugement est peut-être altéré. Au milieu, le pyromane lui même, qui court après un étrange dessein.
    P TOG (20130359)

    Le lézard noir / Edogawa Ranpo. Picquier, 2000: Une voleuse de bijoux, surnommée Lézard noir, cherche à s'emparer d'un diamant unique. Elle tombe amoureuse du détective Akechi, chargé de surveiller la fille du joaillier qu'elle tente de kidnapper
    P EDO (20015505)°

    Une carte pour l’enfer / Miyuki Miyabe. Stock, 1994: Née à Tokyo en 1960, M. Miyabe est devenue depuis ses débuts en 1987 la vedette du roman policier japonais. "Kasha" le titre original de ce livre, lui a valu en 1992 le prix Yamamoto, le Goncourt du genre. L'intrigue nous emmène dans les milieux financiers et les établissements de crédit japonais, pas toujours très nets.
    P MIY (20127531)

    La Chine

    Visa pour Shanghai / Qiu Xiaolong. Seuil, 2004: Un corps lardé de coups de hache est découvert dans le parc de Bund à Shanghai. Au même moment, l'inspecteur Chen doit accueillir une inspectrice de la police fédérale américaine et l'aider à retrouver une jeune femme disparue dont on attend le témoignage. Quelle enquête faut-il privilégier ? Et si ces deux affaires étaient liées ?
    P QUI (20015528)

    Crime de sang / He Jiahong. Aube, 2002: Hong Jun, le détective pékinois, et son assistante Song Jia sont amenés à réouvrir un dossier classé depuis dix ans, pour sortir de prison un innocent. Un voyage dans une Chine de tradition et de modernité
    P HE (20069565)

    Touche pas aux Pékins / Albert Weng. Picquier, 2003: Delamarne a accepté une mission en Chine, après une guerre des services secrets à Pékin et un agent suicidé au Centre culturel français. Sous la conduite éclairée du timonier Weng de la Sécurité publique chinoise et en dépit des sarcasmes de l'ambassadeur de France, il tente de comprendre le fabuleux miracle de la Chine nouvelle.
    P WEN (20015539)

     
    LE POLAR DU MAGHREB
     
    L’Algérie

    Morituri / Yasmina Khadra. Gallimard, 1999: Le commissaire Llob peut se vanter de ne pas avoir de sang sur ses économies. Et, pour cause, il n’en possède pas et s’échine à l’intégrité en pleine guerre civile. Il vit à Alger. D’autres y meurent. La corruption triomphe. Les cimetières se remplissent de larmes.
    P KHA (20068028)

    Double blanc / Yasmina Khadra. Gallimard, 1997: Ben Ouda, diplomate, déclare au commissaire Llob être en possession d'un document ultrasecret baptisé N.O.S. Le lendemain, il est décapité sous les yeux de son "garçon" qui se jette du cinquième étage, tandis qu'un professeur d'université est assassiné
    P KHA (20067929)

    L’automne des chimères/ Yasmina Khadra. Gallimard, 2000: Dernier volet des aventures de Brahim Llob, le policier écrivain. Après avoir été radié de la police algérienne pour avoir publié un livre jugé déshonorant et mensonger, il retourne avec nostalgie dans son village natal victime d'une attaque des commandos du GIA.
    P KHA (20068030)

    Le Maroc

    Une place au soleil / Driss Chraïbi. Denoël, 1993: L'ancêtre de la littérature maghrébine, comme il s'intitule lui-même, reconsidère les problèmes qui le hantent en faisant enquêter un "alter ego" original en la personne de l'inspecteur Ali.
    P CHR (20162182)


    LE POLAR AFRICAIN

    Le Mali

    L’empreinte du Renard / Moussa Konaté. Fayard, 2006: Au nord du Mali, en pays Dogon, le commissaire Habib, dont le flair et la sagesse sont légendaires, doit enquêter sur une série de morts bizarres qui ont eu lieu dans le même village. Des meurtres, de la sorcellerie, des coutumes respectées trop à la lettre ? Il va falloir aussi rencontrer un homme au visage de chat...
    P KON (20012779)
    L’assassin du Banconi suivi de l’honneur des Kéita / Moussa Konaté. Gallimard, 2002. (Série Noire): A Bamako, deux enquêtes menées par le commissaire Habib et l'inspecteur Sosso. La première concerne trois meurtres au cyanure dans le quartier pauvre de Banconi. La deuxième est centrée sur la mort suspecte d'un marabout originaire du village de Nagadji, sur lequel règne le clan noble des Kéita.
    P KON (20015479)

    Le Zaïre

    Ballet noir à Château-Rouge / Achille F.Ngoye. Gallimard 2001: Le détective africain Kalogun est chargé de retrouver la trace de Djeli Diawara et les ripoux de la préfecture qui sont au coeur du trafic de faux papiers. Cette mission va se dérouler dans le 18e arrondissement, dans la zone de Château Rouge, le quartier black de la capitale où Djeli a été vu pour la dernière fois.
    P KON (20015480)

    Les cocus posthumes / Bolya. Serpent noir, 2001: Une série de crimes rituels de jumelles se produit au marché d'Aligre. L'inspecteur Robert Nègre dispose d'indices folkloriques, qui le conduisent à mener une enquête ethnologique sur les pouvoirs sacrés que l'on confère aux jumelles dans certaines sociétés
    P BOL (20015520)

    L’Afrique du Sud

    L’âme du chasseur / Deon Meyer. Seuil, 2004: Géant de près de deux mètres, Tiny Mpayipheli a été espion pour les Russes lors de la guerre froide. Ancien militant anti-apartheid, il s'est retrouvé sans emploi après le changement de régime en Afrique du Sud. Il travaille pour un mécanicien de moto et vit tranquillement avec sa femme et son beau-fils. Un vieil ami qui a été kidnappé et sa fille demande son aide au P'tit Mpayipheli.
    P MEY (20074348)

    Vague à l’âme au Botswana / Alexander McCall Smith. La Loupe, 2005. (Gros caractères): Alors que l'agence n° 1 des dames détectives est en difficulté, Mme Makutsi, assistante de Mme Ramotswe, prend les commandes pendant que sa patronne mène une enquête délicate sur une famille prestigieuse. Non satisfaite d'avoir sous ses ordres deux apprentis mécaniciens de M. Matekoni, elle décide de tenter un concours de beauté
    P MAC (20012013)
     
    LE POLAR INDIEN

    Le Malabar largue les amarres / Patrick Boman. Alvik, 2006: Le maire Pasdeboeuf de Chandernagor, possession française, accepte de couvrir les trafics divers du grand Izzat Khan et de sa bande tant que ceux-ci le rétribuent en conséquence et l'aident à obtenir un nouveau mandat. Bonaventure, séminariste fraîchement défroqué et brillante recrue de la police britannique est chargé d'infiltrer ce réseau de contrebande.
    P BOM (20015422)

    Les bûchers du Gange / Paul Mann. Le Masque, 2001: George Sansi enquête sur une sombre affaire entre religion et haute technologie. La rivière Varanasi a été profanée, et cette catastrophe entraîne la mort d'une centaine de personnes venues répandre les cendres de leurs morts dans le cour d'eau sacré. Sansi se jette donc au coeur du problème, prêt à affronter le puissant homme d'affaires Madhuri Amlani qui règne sur toute la région...
    P MAN (20015458)

    Pondichery blues / Sarah Dars. Picquier, 2005: A Pondichéry, ville tranquille de la côte Est, une famille est victime de plusieurs tentatives de meurtre, dont deux aboutissent. Devant l'hostilité des policiers, le brahmane Doc se contente de mener une enquête parallèle, secondé par quelques repris de justice, une ou deux danseuses et même un détective privé.
    P DAR (20015506)
     
    LE POLAR OCEANIEN

    L’Australie

    Le méandre du fou/ Arthur Upfield. 10/18, 1999: L'inspecteur Napoléon Bonaparte ne résiste jamais à une affaire déconcertante. C'est là une de ses faiblesses. William Lush a disparu. Alcoolique, violent, il aurait fort bien pu être tué tant il était détesté. Sur la liste des suspects, sa belle-fille... et beaucoup d'autres, éleveurs ou trimardeurs. Mais, pour une fois, Bony ne pourra pas compter sur son fidèle allié, le temps. Car le Darling va lui barrer la route. De mince filet paresseux, le fleuve va gonfler en un énorme torrent dévastateur. Arthur Upfield nous donne là une description tout à la fois fidèle et exaltée d'une nature fantasque et redoutable.
    P PUF (20006573)

    La Nouvelle-Zélande

    Le cercueil de Noël / Ngaio Marsh. 10/18, 1997: Le maître du manoir de Hulberds voulait que la fête fut grandiose : un druide tiendrait le rôle du Père Noël, il y aurait un traîneau débordant de cadeaux, des carillons, un sapin doré et un cadavre hélas...
    P MAR (20197749)

    Tasmanie

    La ville en flammes / Susan Geason. L’aube noire, 2001: Décembre, c'est l'été. Les feux de bush font rage tout autour de Sydney, et pour ajouter au chaos, un serial killer s'attaque aux jolies rousses. Rachel Addison, une jeune psychologue entrée récemment dans la police, est chargée de l'affaire. Et, en traquant le criminel, peu à peu elle se rend compte qu'elle traque ses propres démons, ceux qui sans doute en font une enquêtrice redoutable.
    P GEA (20015445)
     
    LE POLAR RUSSE ET SCANDINAVE

    La Russie

    La fourche du diable / Elena Arseneva. 10/18, 2002: Décembre, c'est l'été. Les feux de bush font rage tout autour de Sydney, et pour ajouter au chaos, un serial killer s'attaque aux jolies rousses. Rachel Addison, une jeune psychologue entrée récemment dans la police, est chargée de l'affaire. Et, en traquant le criminel, peu à peu elle se rend compte qu'elle traque ses propres démons, ceux qui sans doute en font une enquêtrice redoutable.
    P ARS (20170620)

    Le Gambit turc / Boris Akounine. Presses de la Cité, 2001: 1877. La Russie et l'Empire Ottoman sont en guerre. Féministe avant l'heure, la jeune Varvara Souvorova rejoint le front. A son arrivée au campement, un ordre du haut état-major est modifié. Au lieu de s'emparer de Plevna, ville hautement stratégique, l'armée Russe est dirigée vers un objectif sans intérêt. La guerre voit son issue retardée. Qui a trafiqué le télégramme chiffré ? Eraste Fandorine, jeune policier entreprend une longue et délicate enquête.
    P AKO (20104338)

    Ne gênez pas le bourreau / Alexandra Marinina. Seuil Poiciers, 2005: Anastasia Kamenskaïa de la brigade criminelle de Moscou doit surveiller l'acheminement de Pavel Saouliak, un prisonnier libéré d'un camp de travail, jusqu'à Moscou. Ce dernier a purgé volontairement une peine de deux ans pour échapper à de mystérieux poursuivants. Ancien collaborateur d'un gros ponte du KGB assassiné, il possède des renseignements qui en intéressent beaucoup.
    P MAR (20010208)

    La Suède

    Ombre et soleil / Ake Edwardson. Lattès, 2004:Octobre 1999. Le commissaire Erik Winter est auprès de son père mourant, en Espagne. Sa vie personnelle va être chamboulée : Angela emménage chez lui, enceinte de son enfant. Un double meurtre atroce l'attend à son retour à Göteborg. A mesure que l'image du meurtrier se précise, Winter découvre que le chasseur est peut-être la cible d'un autre chasseur, à la détermination sans faille.
    P EDA (20073427)

    La Norvège

    La nuit, tous les loups sont gris / Gunnar Staalesen. Gaia, 2005: Dans un bar, Veum sympathise avec Hjalmark Nymark, un policier à la retraite, qui lui raconte d'anciennes affaires dont l'incendie d'une usine de peinture dans les années 50, qui a fait de nombreuses victimes. Il est persuadé que le coupable court toujours. Aussi, quand ce dernier se fait renverser par une voiture mais meurt mystérieusement à sa sortie de l'hôpital, Veum se lance dans l'enquête.
    P STA (20074320)
     
    L’Islande

    La cité des jarres / Arnaldur Indridason. Métailié, 2005:L'inspecteur Erlendur s'acharne à chercher l'assassin d'un vieil homme dans l'ordinateur duquel on découvre des photos pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe d'une enfant de quatre ans. Il met toute son énergie à trouver qui a tué celui qui s'avère être un violeur. Pour cela il fait exhumer avec quatre ans de retard le cadavre de l'enfant. Son obstination va t-elle lui donner raison ?
    P IND (20074402)

    La femme en vert / Arnaldur Indriadason. Métailié, 2006: Une nouvelle enquête pour le commissaire Erlendur et ses adjoints Elinborg et Sigurdur. Les 3 policiers sont appelés sur un chantier après la découverte d'ossements humains, un homme et un nourrisson, enterrés là à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pendant ce temps, Eva, la fille d'Erlendur, appelle son père au secours. Il la retrouve dans le coma et enceinte mais le bébé ne peut être sauvé.
    P IND (20012871)


    LE POLAR CORSE

    Pour toi, c’est gratuit / Olivier Collard. Lxcéa, 2006.
    René Blanchard, un reclus rattrapé par son passé mais surtout par le divisionnaire Lagarce, qui n'a qu'une idée en tête : embastiller Blanchard, ce prête- nom bien innocent... que tout semble pourtant accuser ! - Mais voilà, qu'un événement pour le moins inattendu vient ébranler la pègre azuréenne et contrarier la terrible machination échafaudée par Lagarce...
    P COL (2009484)

    La salamandre de Vizzavona°/ Jean-Louis Andréani. Aune Noire, 2003.
    Delphine, une affriolante blonde du Ministère des finances, est détachée de Paris pour enquêter dans le maquis corse. La jeune femme ne passe pas inaperçue et déchante rapidement face au jeune loup corse qui monte dans les sondages, un petit truand qui obéit au doigt et à l'oeil à sa vieille tante...
    P AND (20069568)

    Sole di Corsica / Jean-Louis Andréani. Aube noire,
    Convoitée depuis toujours par les promoteurs, défendue par les écologistes au prix d'une guérilla permanente, La Punta Polémica étaient devenue emblématique de la lutte contre les "bétonneurs". Aussi lorsque la SCI, "Sole di Corsica", veut implanter dans ce paradis, un superbe complexe touristique : Delphine Mailly, la belle blonde, déjà rencontrée dans " La Salamandre de Vizzavona", appelée à la rescousse par ses copines écolo, va se mobiliser pour empêcher ce désastre...
    P AND (20105463)

    L’écume des brocci / Danièle Piani . Baleine, 2002.
    Un village isolé, dans la vallée de la Cinarca, au Nord d'Ajaccio. En lui apportant, comme tous les jours, des légumes de son jardin, une septuagénaire, Barberine, découvre la vieille amie assassinée. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un meurtre de rôdeur ou de voleur. Barberine se met à enquêter de son côté...
    P PIA (20107878)

    Vendetta corsa / Francis Zamponi. Noésis, 2002 .
    Après l'assassinat d'un sous-préfet en Corse les passagers d'un bateau faisant la traversée vers l'île se retrouvent pris au coeur d'un drame : ce qui s'annonçait comme une banale traversée se transforme en prise d'otages, et les voyageurs deviennent l'enjeu d'une négociation entre terroristes corses et Etat français. Un récit par un connaisseur de la Corse.
    P ZAM (20169810)

    La vendetta de Sherlock Holmes / Ugo Pandolfi. Little big man, 2004.
    En 1893, Sherlock Holmes délaisse les brumes de Baker Street et se lance dans un extraordinaire périple à travers la Corse. Son but : traquer et éliminer l'organisation criminelle particulièrement complexe et redoutable que dirige Moriartini. Pour arriver à ses fins, le célèbre détective s'est attaché les services d'un guide corse, l'ingénieur Ugo Pandolfi.
    P PAN (20110035)

    Que ma blessure soit mortelle / François Canniccioni. La Veuve noire, 2003.
    Sous le soleil de Corse à Bonifacio, un magnifique village de pêcheurs, des hommes meurent mystérieusement. Est-ce le cruel Dominique Poggi qui veut amorcer une vendetta contre son ennemi de toujours, Jacques Tramoni ? L'inpecteur Agostini mène l'enquête.
    P CAN (20074213)

    Les larmes du renard / François Canniccioni. La Veuve noire, 2004.
    L'inspecteur Léonard Agostini amorce une enquête complexe : que signifie cette lettre anonyme l'informant que du sang coulera lors du Catenacciu ? Des assassinats incompréhensibles se multiplient : où tout cela mène-t-il ? Parallèlement à ces mystères, la recherche du trésor du navire naufragé "Tasmania" se poursuit
    P CAN (20074213)

    Otages à Bagdad / Louis Dominici. Journal de la Corse, 2005.
    Ors'Anton, corse et agent spécial indépendant, est chargé de rechercher, en secret, trois journalistes français enlevés à Bagdad. Il les retrouve et remonte la piste des organisateurs, découvrant progressivement le mécanisme d'une manipulation qui met en jeu, notamment, grandes puissances et compagnies pétrolières.
    P DOM (20015701)

    Requiem pour un cartel / Charles Werner. Journal de la Corse, 2004.
    Ce roman entraîne le lecteur à la suite d'Albert, un agent de la DGSE, jusqu'en Colombie. De Washington à Moscou, en passant par Paris, tout le système politique est gangrené par la mafia, et tout ce joli monde est trop mouillé pour ne pas fermer les yeux. Albert qui vient de perdre son fils, décide de prendre cette affaire de drogue en mains. Assisté par un jeune comptable qui connaît les lieux, et soutenus sans le savoir par un autre agent, Berthier, il s'attaque au cartel de la drogue.
    P WER (20070146)

    Le destin ne s’en mêle pas / Marie-Hélène Ferrari. Clémentine Studio, 2006.
    Deux meurtres à la sortie d'un bar, une histoire banale qui s'emballe avec une veuve têtue, une enquête où le fatalisme frôle la nonchalance sur fond d'haleine parfumée au fromage de berger et au vin des côtes du sud.
    P FER (20015668)

    Sous le regard de Napoléon / Jean-Pierre Orsi. Journal de la Corse, 2006.
    En Corse, le cadavre d'un jeune homme est découvert au pied d'une statue de Napoléon. Le commissaire Agostini et son collègue Léonetti mènent l'enquête.
    P ORS (20010903)

    La chèvre de Coti-Chiavari / Jean-Pierre Orsi. Journal de la Corse, 2003.
    Antoine Doria, professeur des civilisations méditerranéennes à l'Université de Corte a été "incaprettato". Tué selon une vieille technique de mise à mort, naguère utilisée par la mafia sicilienne. Son corps ligoté tel une chèvre, a été retrouvé dans l'enceinte de l'ancien pénitencier de Coti-Chiavari. Le professeur Doria, était un militant nationaliste en rupture avec son mouvement. L'affaire est confiée au commissaire Agostini.
    P ORS (20069843)

    La nuit de San Matteo / Jean-Pierre Orsi. Journal de la Corse, 2006.
    Cinq hommes cagoulés, de nuit,descendent de voiture devant le cimetière d'un petit village corse aux environs d'Ajaccio, ils se débarrassent d’un cadavre en le suspendant par les pieds à la grille..
    P MAT (20015540)

    Collection "  Nera "

    Isula blues / Jean-Pierre Santini. Albiana, 2005.
    Le Cap Corse, paradis des estivants, n'est en hiver qu'un vaste désert humain où se croisent parfois, éparpillés dans les villages, les abandons, les détresses, les solitudes de quelques-uns. L'amour, la chasse, la politique animent de quelques soubresauts les vies échouées là, loin des fureurs du monde. Mais la mort aux aguets joue et gagne sur ce terrain de prédilection...
    P SAN (20010977)

    Corsica Clandestina / Jean-Pierre Santini. Albiana, 2004.
    L'effondrement d'une tribune lors d'un match de basket, la cupidité à l'origine du drame, les petits arrangements politiques en arrière-fond... et la machine infernale s'emballe. Chacun poursuit désormais une route bordée par la peur et la haine, le désir de vengeance et la mort. Et, avec les idéaux, sombre la société insulaire.
    P SAN (20073292)

    Les fossoyeurs / Jean-Pierre Larminier. Albiana, 2005.
    Un vaste complot pour déstabiliser l'Etat est orchestré par un couple d'agents secrets. Le but final : rien moins que l'assassinat du chef de l'Etat. Machiavélisme, action musclée, camouflage et désinformation sont les armes, mais les mobiles sont bien loin du désir du pouvoir...
    P LAR (20010932)

    Invitation au trépas / Jean-Maris Comiti. Albiana, 2004.
    L'inspecteur Cordilione enquête sur une affaire de hold-up raté et d'enlèvement qui le conduit en Sicile, en Sardaigne et en Corse.
    P COM (20110065)

    Dilemme / Pierre Lepidi. Albiana, 2005.
    Un jeune stagiaire journaliste débarque dans un grand hebdo les yeux écarquillés, bien décidé à réaliser son rêve. Originaire de l'île de beauté, ses retours au pays sont scandés par la maladie du père, l'effacement progressif des repères, le désir fou de maintenir les liens vitaux invisibles qu'il nomme cursità. Pour réussir, il doit trouver un scoop. La piste le ramène en Corse...
    P LEP (20010929)

    Le loup / Alexandre Dominati. Albiana, 2005.
    La quiétude d'un petit village corse est bouleversée par d'horribles assassinats dont la cruauté n'a d'égale que l'habileté à disparaître de son auteur, rapidement surnommé "Le loup". La gendarmerie patauge, les habitants se claquemurent et Pierre, revenu d'exil régler quelques affaires, est aussitôt soupçonné.
    P DOM (20010928)

    Evanescence de l’hiver/ Okuba Kenataro. Albiana,20006.
    Après trois aventures saisonnières chez d'autres éditeurs, Wata débarque en Corse pour l'Hiver
    P KEN (20015707)

    Le cerisier / Alexandre Dominati. Albiana, 2004.
    Simon part à la recherche de la jeune femme qu'il aime, disparue dans un petit village corse au moment où des souteneurs la recherchaient. Cette histoire dépeint les moeurs villageoises et l'écart culturel entre Corse et continent.
    P DOM (20110067)

    Les bergers / Jean-Pierre Larminier. Albiana, 2006.
    Un procureur a été assassiné. Manipulations et complots sont au rendez-vous d'une intrigue mêlant éléments avérés et purement imaginaires... Dans cet univers où les faux-semblants côtoient habilement ce que le lecteur pense connaître, à savoir une histoire douloureuse qui a longuement occupé les devants de l'actualité insulaire, un berger est incarcéré. Tout semble l'accuser. Max (les fossoyeurs) revient en Corse démêler l'écheveau...
    P LAR (20015652)

    Pace è salute / Paul Milleliri. Albiana, 2006.
    Le 1er janvier, à 0h 05, il y aura bientôt un an jour pour jour, j'ai tué un homme. Et ce, il faut le savoir, en toute impunité... Je me propose de commettre un crime de même facture dans les premières minutes de l'année nouvelle. " Voici, en, substance ce qu'affirme une lettre anonyme reçue le jour du réveillon. Qui peut être assez fou pour clamer la réussite du crime parfait ? Qui l'est encore plus pour affirmer pouvoir le réitérer ? Canular ? Vantardise ? Doux dingue en mal de reconnaissance ? Dangereuse paranoïa ? Cycle infernal entamé par un tueur en série ?.... Mais un homme meurt bien, ce premier janvier, une balle en pleine tête, lors de la traditionnelle fantasia nocturne... Alors qui ? et pourquoi ? C'est le jeune inspecteur Marini qui s'y colle... il pourrait bien y laisser sa peau!
    P MIL (20015650)

    Nimu / Jean-Pierre Santini. Albiana, 2006.
    Qui a tue le cure du village? qui pouvait en vouloir à cet homme de bien? Quel mystère porte en lui ce clandestin prêt à tout pour intégrer es hautes sphères de cette armée cagoulée qui fait régner l'ordre jusqu'à l'assassinat? Quel lien avec ce désastre digne de l'Apocalypse qui a ravagé cette région du Cap Corse? Et quel avenir pour ce couple qui s'enfonce petit à petit dans le délire d'une folie ordinaire, dans un monde où tout sens demeure à reconstruire? La mise en abîme de cette Corse à la dérive donne le vertige... personne (nimu) ne peut y réchapper
    P SAN (20015555)
     
    Yahoo!

  • Flash info du Comité de soutien à « Corsicapolar… »

    Un rapport de police circule dans les milieux autorisés et une indiscrétion nous a permis d’en lire un extrait que nous vous livrons :

    Le 29 décembre 2006, un informateur anonyme qui nous (Il s’agit bien entendu du pluriel de modestie administrative et non celui de majesté) a été présenté par son frère Dimitrius Capibianchi, a porté à notre connaissance  les faits suivants :

    Une organisation secrète serait en train de naître dans les environs d’Ajaccio . Le projet aurait vu le jour dans la nuit de San Matteo et sous le regard de Napoléon. Une cérémonie cabalistique se serait déroulée avec, en sacrifice, la Chèvre de Coti – Chiavari.

    Nous avons effectué une enquête de voisinage à Cotti-Chiavari où «Nimu » (Personne) n’a voulu nous répondre. Un certain Mico nous a dit avec beaucoup d’amabilité : « Lasciami sta é camparai! » ( Laisse-moi tranquille et tu vivras !). Nous l’avions maladroitement dérangé alors qu’il écoutait « Isula Blues » interprété par le célèbre jazzman corse Emile Davi.

    Nous avons alors décidé de surveiller discrètement les lieux. Au bout de six heures, nous étions comme un chien dans la vigne où nous nous étions dissimulés. Nous avons entendu un bruit menaçant et  nous avons décidé de rentrer sur Ajaccio pour ne pas finir trop vite dans le caveau de famille.

    Alors que, pour nous remettre de nos émotions, nous étions en train de lire le Journal de la Corse à la terrasse d’un café,  notre attention a été attirée par deux individus commentant un article paru dans le journal  « Corsica » sous le titre : Syndicat du crime sur la toile.

    Il ne faisait plus aucun doute, dans notre esprit :  sous l’écume des Brocci que représentait notre information, il devait y avoir  la crème de Corsica clandestina ou d’une mafia. Nous décidions, sans délai, de retourner à Cotti-Chiavari et , à notre arrivée, nous constations comme une absence de lumière… Mais, oui ! Il faisait  nuit . Nous nous sommes dit: « si le destin ne s’en mêle pas,  nous n’apprendrons et ne verrons rien ». 

    C’est au moment où nous désespérions  que notre portable résonna dans l’obscurité de notre situation.  Notre informateur avait un nouveau renseignement sur l’affaire: Il pourrait s’agir d’une vieille vendetta à laquelle était mêlé un détective anglais répondant au nom de Sherlock Homes. Pour en savoir plus, il nous faudrait retrouver les carnets de Pandolfi, individu mystérieux et très actif dans cette vengeance apparemment textuellement transmise de génération en génération. J’apprenais alors qu’il me faudrait attendre jusqu’au 4 mars pour en savoir plus… Il sera trop tard pour nous.  Ayant atteint un âge qui, avec quelques flocons de neige tombés sur nos moustaches et nos cheveux, nous fait entrer dans l’évanescence de l’hiver,  nous aurons pris notre retraite de la police nationale avant d’en savoir plus.  L’enquête sera reprise par le Flicorse, mon virtuel successeur. Il est du Niolu comme Léonetti que l’on surnomme L’Acellu au Commissariat de Coti-Chiavari.

                                                              Le Commissaire de police



    Objectif :        Corsicapolar,
                         adresse : http://www.corsicapolar.eu
                         Lieu de réunion : Coti-Chiavari
                         Date :  le 4 mars 2007

    Infos : http://astore.amazon.fr/corsicapolar-21/171-6296353-4609042


    Avis du Grand - chef :   Dossier sensible à suivre…


     
    Nous nous associons à CORSICAPOLAR et lançons un appel de soutien à tous pour éviter une erreur judiciaire…

    En un mois, l’association Corsicapolar est devenue un lieu de rencontre et d’échange qui a l’ambition, en jetant des bouteilles à la mer, en faisant des lâchées de pigeons et en affrétant des bateaux avec des cargaisons d’imaginaire, de sortir les auteurs et les éditeurs corses de l’isolement insulaire. Il ne s’agit cependant pas de construire ensemble une tour de Babel. Toutefois, avec d’autres auteurs méditerranéens, Corsicapolar pourrait aller défier, pacifiquement et en plusieurs langues, les dieux jacobins et anglo-saxons.

    Corsicapolar est un espace d’amitié entre auteurs corses mais aussi partagé avec d’autres identités, d’autres différences, d’autres cultures.

    Dernière nouvelle : Le Flicorse, qui a repris l’enquête,  a adhéré  au comité de soutien. Il vous informe donc que. Corsicapolar est un projet qui se concrétisera le 4 mars 2007 à Coti-Chiavari.



    Genèse de « Corsicapolar » sur le Web , à partir de la mise en ligne par Ugo Pandolfi du site :

                                                
    bangiallocorsicapolarurl_1.jpg

                                       http://www.corsicapolar.eu


    Premier article le 29 décembre 2006

    … avec la bande annonce du film « A bout de souffle »… une liste (à la Jean-Luc Godard) des ingrédients du polar interrompue par la voix du cinéaste dans le rôle du publiciste.

    Commentaire d’Ugo Pandolfi : « Le dialogue et les dialogues ! Ca vient, c'est lancé ! Faut un peu de temps pour le scénario, planter le décor, rassembler les acteurs...Silence, on tourne. La formule est dépassée. Maintenant on dit: Paroles, on blogue. C'est parti: les dialoguistes peuvent improviser eux aussi … »

    J.P Ceccaldi : « A bout de souffle, le polar corse?…  Non ! Le film, malgré son titre, n’en manquait pas et  ne peut qu’attiser  les braises corses qui chaufferont jusqu’au rouge les plumes avant de les tremper dans l’encre noire »


    Des Objectifs clairs :


    Le 20 janvier 2007, article : Jean-Pierre Orsi se met à table :

    Quels sont les objectifs  de l'association Corsicapolar ? Le romancier, l'un des initiateurs du projet visant à rassembler les auteurs corses de littérature policière, lève un premier voile sur les buts et les moyens de Corsicapolar. Exclusif: Jean Pierre Orsi ne balance pas, il raconte !

    Pourquoi un nouveau blog, alors qu’il y en a à foison sur la toile ?

    Jean-Pierre Orsi : La raison est toute simple. Nous voulons montrer qu’il existe en Corse une littérature polar importante, méconnue, mais qui présente, croyons-nous de l’intérêt. Le site que nous venons de créer est un blog d'auteurs. Il est pluriel, multi-auteurs. Il devrait permettre de faire connaître un peu mieux notre littérature, sur le continent et bien au-delà. Notre vocation sera aussi de parler de la littérature polar de la Méditerranée, plus particulièrement de ses îles emblématiques, outre la Corse, la Sicile, la Sardaigne, la Crète et Chypre. De même la littérature polar du continent Italie
    Nous souhaitons contribuer au rééquilibrage n. en faveur du sud. Pourquoi ? Il suffit de regarder les rayons polars des librairies du continent. Qui domine ? Les auteurs anglo-saxons et nordiques. Coben, Mankell, par exemple, pour ne citer qu’eux. Ils sont certes excellents, mais pas exclusifs. L'islandais Indridason, comme exemple insulaire, mérite d'être plus largement connu. En Méditerranée, nous n’avons pas à rougir. Et nos auteurs tiennent largement la route. Deux exemples, Andrea Camilleri et Marcello Fois, sans compter la bande des Marseillais, Gilles Del Pappas, Maurice Gouiran, Jean Contrucci, René Fregni et j’en passe.

    Voilà pour les intentions. Mais comment concrètement  allez vous pouvoir contribuer à  la promotion de la littérature policière corse et méditerranéenne ?

    Jean-Pierre Orsi : Primu, par notre site, si modeste soit-il. Nous espérons qu’il sera largement fréquenté. Secondu, nous projetons d’organiser des initiatives publiques en Corse, lors de la saison estivale. Je ne peux pas encore vous dévoiler le détail de ces initiatives, parce qu’il nous reste à régler le problème de financement, mais déjà disons que nous organiserions deux manifestations littéraires, l’une à Ajaccio, l’autre à Porto Vecchio. L’objectif serait de rassembler une quarantaine d’auteurs corses, provençaux, italiens, sardes, grecs et siciliens afin de rencontrer la population insulaire et les touristes. Nous serons en mesure de préciser la forme et le contenu de ces initiatives dans les prochaines semaines.


    Ugo Pandolfi questionne :

    A quand la Corse, île de polar ? Avec une partie géante et permanente de "passe livres"  (Bookcrossing)  en-deçà et au-delà des Monts ?

    Quelles sont les "3 Règles" du BookCrossing...

        * Lisez un bon livre (vous connaissez la marche à suivre)

        * Enregistrez le livre (avec vos commentaires) et obtenez un code BCID unique (BookCrossing ID), puis collez-lui une étiquette avec ce numéro

     Relâchez le livre afin que quelqu’un le lise (donnez-le à un ami, laissez-le sur un banc public, dans un parc, faites-en don à une œuvre de bienfaisance, « oubliez-le » dans un café…), et soyez prévenus par e-mail chaque fois que quelqu’un vient ici enregistrer un commentaire sur ce livre ! Et si vous faites une Release Note (note de libération), d’autres pourront partir à sa recherche et tenter de le trouver.


    Qu'est ce que le polar corse ?

    Article  du 21 janvier 2007:  Emergence authentique ou simple mode ?

    Lors d'une rencontre avec des auteurs, organisée en 2005 par le Centre culturel Una Volta à Bastia (Haute Corse), Danielle Piani, Elisabeth Milléliri, Jean Crozier et Jean-Pierre Santini répondaient aux questions du public et des journalistes. Le polar corse existe-t-il ? Le débat était animé par le journaliste Antoine Albertini. Le reportage présenté à l'antenne par la journaliste Dominique Spinosi, a été réalisé par  André Casabianca et Henri Leris de France 3 Corse… Mise en ligne d’une vidéo des débats.
     

    Le projet prend forme et gonfle ses effectifs :


    Le 24 janvier : rencontre entre Batti Agostini et le Flicorse, annoncée par Ugo Pandolfi:

    L'auteur de La chèvre de Coti-Chiavari, Sous le regard de Napoléon et de La nuit de San Matteo ( collection Polar des  Editions du Journal de la Corse ) participe les 27 et 28 janvier au week end du Livre corse organisé à Marseille par la  Maison de la Corse. A cette occasion, Jean-Pierre Orsi et Jean-Paul Ceccaldi, le "flicorse", se rencontrent et vont fêter la naissance de Corsicapolar. Le prochain rendez vous des membres de l'association des auteurs de littérature policière aura lieu en Corse du sud: il est prévu début mars à Coti-Chiavari.


    Le 27 janvier… nouveauté: la boutique de Corsicapolar est désormais en ligne avec le programme Partenaire Amazon.fr. Amitiés et e-commerce obligent,  tous nos amis de Corsicapolar sont en tête de gondoles. Une application libr(air)e des Evangiles  (Mathieu 22, 37-39): Aimer son prochain comme soi même !


    Le 4 février : compte à rebours de  la réunion fixée au 4 mars 2007

    Le jour de la fête des Grands Mères, les membres de l'association Corsicapolar se rassemblent à l'invitation  de Jean-Pierre Orsi à Coti-Chiavari en Corse du sud. Les auteurs qui le souhaitent peuvent dès à présent confirmer leur présence, en ligne, en utilisant l'outil commentaires associés à cette annonce qui tient lieu d'invitation. Le rendez-vous est fixé à 11 heures, en bord de mer, au restaurant Chez Mico à Portigliolo. La participation aux frais est de 25 Euros. Les participants peuvent d'ores et déjà adresser leur chèque à l'ordre de Corsicapolar (Hameau de Castagna-20138-Coti Chiavari). Contacts et renseignements: 06 80 01 48 81


    Le 7 février : Elysabeth Milleliri et sa plume assassine

    Syndicat du crime sur la toile...Sous ce titre, le mensuel Corsica  consacre, en février, un article  à la naissance de l'association Corsicapolar. Association de criminels textuels, Corsicapolar veut, au travers de son blog, hisser le drapeau noir du polar corse et méditerranéen écrit  Elisabeth Milleliri. On ne saurait mieux dire ! Elisabeth Milleliri est une journaliste qui sait de quoi elle parle. Auteure de deux polars remarquables  (Caveaux de famille et Comme un chien dans la vigne, hélas épuisés et introuvables  à présent), elle  souligne au passage et avec raison, que les plumes assassines ibériques, espagnoles, catalanes, ne sont pas les moins piquantes.  Bienvenue au club des lecteurs fidèles de Francisco Gonzales Ledesma.
     
    Article Corsica : http://info.club-corsica.com/cul_89_004.html

     
    Le 11 février : et de huit!…

    Le romancier Okuba Kentaro aime bien le weblog inauguré par Corsicapolar. Le créateur de l'Inspecteur Wata a  décidé de rejoindre dans l'aventure  Jean-Pierre Orsi, Ugo Pandolfi, Jean-Pierre Santini, Marie-Héléne Ferrari, Danielle Piani,  Elisabeth Milleliri, Jean-Paul Ceccaldi et tous les autres auteurs à venir. L'équipe se renforce: aprés les étroits mousquetaires, les sept samouraï sont au programme. En attendant les 12 salopards ou de gravir les 17 marches, tout le monde à rendez vous à Coti Chiavari, le 4 mars.

    Le 14 février 2007:

    la vignette d'actualité choisie par notre amie Elisabeth Milleliri

    stval.jpg

    N'hésitez pas ouvrir cette image dans une nouvelle fenêtre afin de pouvoir en apprécier tout l'humour noir...

    Commentaire :

    Le 14 février 1929, Sept gangsters, rivaux de la bande d'Al Capone, sont abattus dans un garage de Chicago : c'est ce qu'on appellera " le massacre de la Saint-Valentin"... Bon! il était temps de trouver un huitième... mais le 4 mars, j'espère que nous ne serons pas 13 à table. Pour le baptême de "Corsicapolar", les dragées sont inutiles et surtout la marque Lupara.


    Et l'Amérique découvre www.corsicapolar.eu :

    img.png

    D'accord, il n'y a pas de quoi crier à l'exception culturelle, ni de raison de fouetter  les "chat's" de la toile ! Dans la nuit du 15 au 16 février cependant, Corsicapolar a enregistré le passage de son premier visiteur d'outre-atlantique. C'est l'un des  4300 habitants  du Village de Ardsley situé dans  la Southern Westchester County dans l'Etat de New York.

    Plus de 1600 pages vues depuis son lancement, une moyenne de 32 visiteurs par jour dont plus de 15% de nouveaux visiteurs enregistrés quotidiennement. Les chiffres de Corsicapolar sont modestes, mais en progression constante. Au cours des deux dernières semaines, l'origine des visiteurs s'est profilée vers le nord de la France: Corsicapolar a désormais des fidèles à Lyon, Paris, Le Mans, Lille et Cherbourg. Plus de 75% des Internautes corsicapolarisés se situent cependant entre Vizzavone, Quasquara et Marseille. Les supports publicitaires contenus dans les pages de ce blog ont fait l'objet d'une bonne soixantaine de clics à ce jour pour  plus de 1900 impressions de pages. Depuis le 27 janvier, date de sa mise en ligne, la boutique de Corsicapolar a reçu  plus de 590 visites et enregistré une commande de livres d'un montant de 57 Euros.

    Depuis lors, le chiffre des visites croit régulièrement…


    RAPPEL :

    Jean-Pierre Orsi, initiateur du projet avec Ugo Pandolfi (Webmaster de Corsicapolar), a déclaré :

     « Primu, par notre site, si modeste soit-il. Nous espérons qu’il sera largement fréquenté. Secondu, nous projetons d’organiser des initiatives publiques en Corse, lors de la saison estivale. Je ne peux pas encore vous dévoiler le détail de ces initiatives, parce qu’il nous reste à régler le problème de financement, mais déjà disons que nous organiserions deux manifestations littéraires, l’une à Ajaccio, l’autre à Porto Vecchio. L’objectif serait de rassembler une quarantaine d’auteurs corses, provençaux, italiens, sardes, grecs et siciliens afin de rencontrer la population insulaire et les touristes. Nous serons en mesure de préciser la forme et le contenu de ces initiatives dans les prochaines semaines »

    Corsicapolar est déjà plus qu’un projet !…  Si ne parlerà in Corsica, è in Cervioni !..  Mais c’est à Coti-chiavari que nous téterons « u latte, culore chiarasginu, di e vigne di Cervioni… ( On en parlera en Corse et à Cervione…  le lait, couleur rosée des vignes de Cervione). Pour les explications, demandez donc à un Cervionais ou à Grossu Minutu si vous le rencontrez à Perelli. 

                                                    image014.jpeg



    Yahoo!

  • Voyage d’agrément au centre-ville avec des détours inattendus :

    Quelle est la tradition du voyage d'agrément ?

    J'ignore s'il y a une tradition du voyage d'agrément dans la littérature. Les errances des héros de Rabelais à la recherche de la Dive Bouteille ou celles de Don Quichotte, en quête d'un rêve chimérique, pourraient s'y apparenter. Mais je pense que les fictions didactiques du XVIIIe siècle, les contes philosophiques de Voltaire (Candide, Zadig) pourraient peut-être y faire penser aussi… répondait un certain Bernard Piton.

    Aujourd’hui, au centre de Marseille, j’ai pris le " Ferry book " au 6 de la rue Edmond Rostand dans le 6ème arrondissement de Marseille. Non, il ne s’agit pas d’embarquer sur un nouveau navire de la SNCM ou, plus modestement, de faire la traverser du Vieux port, mais de l’enseigne d’une sympathique librairie :

    Librairie " Le Ferry book " : Tél.: 04.91.57.16.46 E-mail baron.hochberg@wanadoo.fr  et le catalogue à l’adresse :

    http://www.livre-rare-book.com/Ferry-Book.htm


    Ferry_montage1.JPG

    La Connaissez-vous ? Non ! Vous connaissez la Fnac ou Virgin ? Oui ! Alors imaginez tout le contraire : c’est-à-dire un lieu où les livres s’entassent dans un local trop petit. En gravissant des marches servant aussi d’étagères improvisées, vous accédez à une mezzanine où vous trouverez les rayons polars avec des livres d’occasion. C’est là que j’ai exhumé l’opus " La mort du peintre " édité en 1945 et écrit par Edmond Alde, un auteur dont j’ignorais l’existence jusqu’au jour où j’étais tombé dessus dans un autre livre beaucoup plus récent, celui de Bernard Piton. De quoi s’agit-il ?

    " Le voyage d’agrément de Jean-Luc Cheval "

    Le livre : Jean-Luc Cheval a vendu sa maison pour découvrir le pays au volant de son camping-car. Deux contraintes pour le hardi voyageur : ne jamais emprunter le même itinéraire et toujours progresser dans l’ordre numérologique des départements. De villes en villages, de chefs-lieux en cantons, monsieur Cheval constitue peu à peu une collection de 95 tableaux, fruit de ses trouvailles chez les brocanteurs de France et de Navarre. Sur la route, il rencontre une galerie de personnages pétris d’érudition et frappés de projets excentriques : Humbert Raffke, le célèbre faussaire, Laurent Bergemont, le collectionneur fataliste, Nativel, le géomètre qui voulait trouver le nombril de la France, un cantonnier fan de Flaubert, le peintre du mercredi… Les choses se compliquent lorsqu’il est mêlé à l’assassinat de Pierre Marsanx, un peintre controversé.

    Piton_C.jpg

    Bernard Piton est né à Cersay, dans les Deux-Sèvres. Après avoir suivi des études universitaires à Bordeaux, il a enseigné les Arts plastiques dans divers établissements. Il a voyagé en Angleterre, en Italie, en Belgique, en Grèce et au Maroc. Puis il obtient un poste d'enseignant à Fort-De-France. Il visite alors la zone caribéenne (Sainte-Lucie, Dominique, Haïti, Guyane, Guadeloupe) ainsi que New York et le Mexique. De retour en France métropolitaine, il s'installe près de Nice où il travaille quelques années avant de partir pour une nouvelle île, La Réunion, où il vit actuellement… Petite île volcanique de 2510 km² qui forme avec Madagascar et Maurice, les Mascareignes. Située dans l’océan indien, elle a subi une poussée volcanique qui fait culminer le piton des Neiges à 3069 m d’altitude.

    Nous l’avions découvert à partir d’un site tenu par le professeur Kazeoza, un pseudo énigmatique à découvrir : http://www.kazeoza.com/

    Le professeur Kazeoza reprend un passage du roman déjanté de Bernard Piton :

    " Tandis que dans une grande librairie Jean-Luc Cheval feuilletait divers magazines historiques, Odette acheta plusieurs livres dont un que le bandeau publicitaire proclamait "le best-seller de l'été". Il s'agissait de La mort du peintre, d'un certain Edmond Aldé, inconnu au bataillon. Bien plus tard, installée sur la terrasse de l'hôtel, elle en tournait les pages quand elle constata que le nom de Pierre Marsanx y revenait à maintes reprises. Puis d'autres noms connus surgirent : Luc Beaumont, Sibyl Calderson, Gaétan Leroy... Se pouvait-il que... Elle parcourut la quatrième de couverture* : ce qu'elle venait d'acheter pour un roman était la reconstitution de l'affaire Marsanx.
    - Jean-Luc ! Venez voir ça ! C'est stupéfiant !
    Il y avait en effet de quoi être stupéfait : " La mort du peintre " racontait dans tous les détails l'histoire de l'affaire Marsanx, telle que Jean-Luc Cheval avait pu la découvrir au fil de son évolution. Les éditions Kazéoza n'avaient pas perdu de temps ! Et l'auteur semblait extrêmement bien renseigné : il rapportait avec précision des discussions entre Barsac et Leroy auxquelles Jean-Luc Cheval lui-même avait participé. En revanche, le nom de Jean-Luc Cheval ne semblait mentionné nulle part.[...]
    - Que n'essayez-vous de le contacter ? proposa Odette.
    - Bah ! Qu'il soit l'auteur de ce bouquin ou non m'importe peu, à vrai dire. Ce qui me gêne, c'est la déformation de la vérité. Quel besoin Edmond Aldé et Kazéoza avaient-ils de se précipiter ?
    Simple question commerciale, Jean-Luc ; vous le savez bien…
    "

    Dans une interview chez son éditeur, l’auteur répond aux questions:

    Combien de temps dure le périple de Jean-Luc Cheval, combien de kilomètres au compteur de la dernière étape ?
    Au compteur 41 098 kilomètres, parcourus en un an et quatre mois. C'est à très peu de chose près la circonférence de la Terre. En réalité, Jean-Luc Cheval a fait le tour du monde.
    Vous nous peignez une province "arty" : entre le milieu des galeristes soumis au bon vouloir des politiques parisiennes et celui des brocanteurs plus affranchis, il y a tout un monde que va secouer la disparition de Pierre Marsanx, un peintre controversé, c'est un peu le fil rouge du récit, vous pouvez nous en parler ?
    Le personnage de Pierre Marsanx est en effet le seul à avoir acquis une espèce de statut d'artiste. Quand je montre ceux que vous appelez justement des amateurs, ceux-ci sont sincères, ils croient à ce qu'ils font. Pour ce qui est de Marsanx, eh bien, c'est justement lui qui se révèle tricheur. Peut-être qu'au fond, je pense que l'art est une grosse farce, une énorme tricherie… sûrement même… mais je pense aussi que c'est très sérieux.

     Il ajoute :
    J'ai puisé partout, pillé les auteurs, les critiques, les encyclopédies, les dictionnaires, les revues spécialisées et je me suis approprié leurs thèses, leurs réflexions, leurs phrases, leurs mots. Le résultat est ce foisonnement un peu indigeste d'informations authentiques se mêlant à de pures spéculations fumeuses et à des élucubrations fantasmatiques. Tenter de démêler le vrai du faux serait une gageure.
    J'ai voulu balayer un peu toutes les catégories d'activités liées à la peinture. C'est pourquoi on rencontre un peintre en lettres, un atelier de peintres de carrosserie, j'avais même pensé introduire un peintre de l'ONF qui se balade sur les sentiers de randonnée avec ses pots de peinture pour baliser le chemin. Oui, tous ces gens-là me plaisent.

    Entretien avec l’auteur :
    http://www.manuscrit.com/Edito/Auteur/Pages/1eroman_Piton.asp



    "La mort du peintre", écrit par Edmond Alde, 1945, édition " Roman Policier Moderne "

    Venons-en à " La mort du peintre " d’Edmond Aldè qui, toujours en 1945, en avait écrit: Le Glacier de Mortcombe. Les deux romans ont été publiés par l’éditeur Roman Policier Moderne. Il n’y a pas de 4ème page de couverture*, contrairement à ce que dit Odette dans le passage du roman de Bernard Piton repris par le professeur Kazeoza. La première page est illustrée par une empreinte digitale (encre bleue) qui occupe toute la surface. A la façon d’une scène d’exposition au théâtre, les principaux personnages sont présentés au début du livre. Dans le récit, on trouve de nombreux dialogues permettant une adaptation rapide à la scène.

    Je vous livre un extrait : "  Luc Beaumont, homme de lettres, a été trouvé pendu dans le bois de Butard, entre Saint-Cloud et Versailles, le 2 mai 19... à 16 heures. Il avait quitté son domicile la veille à 17 heures. L’ensemble des faits concernant cette mort, mis en relation avec les meurtres de Pierre Marsanx et de Sybil Calderson, permet-il de conclure que Luc Beaumont, après avoir assassiné ces deux personnes, s’est suicidé ? C’est ce qu’il importe d’examiner… " Celui qui s’interroge est Edmond Aldaux, journaliste. Pierre Marsanx est un artiste peintre français ( alors que Sybil Calderson est son homologue américaine). Luc Beaumont, père de Françoise, est romancier.

    On trouve d’autres personnages : le docteur Guy Marès, le critique d’art Leroy et l’inspecteur Nérel. On peut relever aussi la présence de Maître Pavant, notaire et peintre amateur qui , lors d’un dîner, dit : " Pourtant, je maintiens mon point de vue : la vie, les voyages, l’expérience, les expériences ; tout contribue à former l’artiste et concourt à son œuvre, donc mérite d’être étudié. Que serait Gauguin sans Tahiti, Cezanne sans la Provence, Van Gogh sans la folie latente qui se développe dans ses dernières toiles… ". Le dîner est le début de l’énigme : Marsanx a invité plusieurs personnes à passer quelques jours chez lui, dans une région située à l’Ouest de Paris ( vraisemblablement la Normandie bien que l’auteur ne cite pas de lieu ) et il disparaît après être allé se coucher. Cette disparition entraîne le recours à l’inspecteur Nérel qui " avait, comme la grande majorité des policiers et des hommes, la réputation de nêtre ni un aigle, ni un imbécile. De taille moyenne, il paraissait presque étroit d’épaules au premier abord, avant qu’on ait pu se rendre compte qu’il était maigre et sec, mais solidement musclé. La figure pâle au-dessous d’une chevelure blonde passait inaperçue, sauf aux moments où les yeux gris s’allumaient d’un intérêt soudain… "



     
    Il y avait d’autres ouvrages intéressants : j’ai mis deux autres occasions dans le sac.

    paris_rome.jpeg
     
     - L’inconnu du Paris-Rome de Gilda Piersanti, que vous pouvez rejoindre sur son site : http://cailleaze.free.fr/index.php

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     - Grand et Gros, premier roman de Marc Tomasini, édité par l’Ecailler du Sud. Grand et Gros sont deux personnages que tout oppose : le physique, l’origine sociale, l’éducation, le niveau intellectuel, les rapports avec les femmes… Ils se retrouvent en prison dans la même cellule… Moi, j’ai partagé la lecture avec celui ou celle qui m’avait précédé en y laissant des passages soulignés au crayon… mais seulement jusqu’à la page 15. Comme Gros est sorti de prison avant Grand, il ou elle a dû sortir de la lecture avant moi car, après la page 15, ou bien la mine du crayon était cassée ou la lecture s’est achevée brusquement pour cause de suicide, ou… Peu importe, moi j’ai lu ce petit roman jusqu’au bout de sa noirceur sans issue autre que tragique. Je vous livre un court extrait du talent de l’auteur : "  On est félin pour l’autre… l’autre, c’est qui ? Un double, imparfait, l’intermédiaire nécessaire pour se caresser, se baigner, se pénétrer soi-même ? Qu’est-ce qu’on cherche à forer à grands coups de reins, s’anéantir dans un râle ? S’il n’y a rien ni personne derrière le miroir que soi, il aurait fallu que j’amasse un trésor de couleurs, des milliers de sens nouveaux, une force herculéenne pour faire front et vivre cette autarcie sans crainte de la glace ni des coups. Faire passer son essence au-delà des armures, par les pores, inspirer par la chaleur de la lumière qui nous traverse parfois. "

    - Au rayon régional, trois titres d’occasions sur la Corse : Contes et légendes de Corse, de Quinel et De Montgon, illusté par Henri Faivre, Edition F.Nathan (1973) – et deux aux Editions La Marge : ALQUI de Dorothy Carrington (1989) et PIETRI, la Corse touristique, les Editions de François Pietri de 1924 à 1934, préfacé par Emile Arrighi de Casanova (1990)

    corse touristique.jpg PIETRI, la Corse touristique, Editions La Marge.


     
    Le libraire est Thierry Hochberg:

    Il est l'auteur de nouvelles et scénarios. " Paris-Auschwitz-Paris " marque un tournant dans son travail d’écriture, comme un premier roman, en 1993, écrit pour témoigner, pour rendre enfin la parole à cette jeunesse volée, celle de son père : André. Chronique concise et dense d'un aller-retour pour l'enfer, ce livre est le témoignage d'un père retranscrit par son fils, qui nous entraîne, sans a-posteriori, mais avec les yeux de la jeunesse, dans le dédale obscur de l'univers concentrationnaire, de travaux forcés en sélections arbitraires, mais aussi de hasards ultimes en amitiés superbes. En 2003, Les Editeurs La Thune ont publié son deuxième opus " Nouvelles d’ici-bas ", préfacé par Philippe Carrese et qu’il vous dédicacera dans sa librairie.

    nouvelles ici-bas.jpg Nouvelles d'ici-bas

    Pour la petite histoire et peut-être des pistes généalogiques, le nom de Hochberg figure dans l’encyclopédie de Diderot avec la définition : " (Géographie) petit pays d'Allemagne au cercle de Soüabe dans le Brisgaw, Emertingen en est le lieu le plus considérable, il appartient au prince de Bade Dourlach. Long. 25. 32. lat. 48. 10. " Ces renseignements sont rédigés par le chevalier Louis de Jaucourt, philosophe et écrivain français qui a beaucoup aidé Diderot, même lorsque ce dernier a rencontré des difficultés dans la publication de cette œuvre d’érudition

    Le quartier du Hochberg sur la commune de Wingen sur Moder a vu le jour en 1715 sous l'impulsion de Jean Adam Stenger de Rosteig, qui y créa une nouvelle verrerie. Cet établissement a fonctionné jusqu'en 1868. De nos jours subsistent encore des vestiges importants de cette activité : les ateliers et la halle d'étendage aujourd'hui restaurés, des maisons d'habitation, le château et le cimetière de la famille Teusch. (qui se lança dans la fabrication du verre plat à vitre de couleur, et fonctionna jusqu' en 1868). Après une interruption d'un demi siècle, une autre verrerie s'est installée à Wingen à l'initiative de René Lalique et depuis 1922 des œuvres d'art appréciées dans le monde entier y sont créées.Des musées dédiés à Lalique existent à New York, Lisbonne, Tokyo, alors qu'à Wingen même, rien n'indique que l'on y fabrique ces merveilles : la cristallerie se fait discrète dans son quartier et pas la moindre vitrine ne suggère la présence de la prestigieuse fabrication.

    Au coeur du parc naturel régional des Vosges du Nord et à moins de soixante kilomètres de Strasbourg, le Château du Hochberg a été construit en 1863. L'établissement a entièrement été rénové par la ville de Bischheim puis reconverti dans l’hôtellerie. Il appartenait à la famille de Henri-Jacques Reutsch (1794-1845), maître de verreries, qui avait épousé en 1817 Charlotte Metz (1796-1840). Leur fils Edouard, qualifié d’ apôtre sincère de la paix " était né, le 5 novembre 1832, à Wingen-sur-Moder. En 1874, il avait lancé du haut de la tribune du Parlement de Berlin (Reichstag), un appel " pour une paix sérieuse, c'est-à-dire digne et honorable pour tous ". Le 2 septembre 1870, l'armée française était vaincue à Sedan, et Strasbourg capitula le 28 du même mois. A Paris était proclamée la fin de l'Empire mis en place par Napoléon III. Le 18 janvier 1871, le roi de Prusse Guillaume I se fit proclamer empereur à Versailles Quant au chancelier Bismark, il réclama de suite l'annexion de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine. Mais l'armistice signé en janvier conserva à la France la possibilité d'organiser, même en Alsace, les élections pour former l'Assemblée nationale de Bordeaux. Le 12 février 1871, les 145 183 électeurs inscrits du Bas-Rhin élurent douze députés dits " protestataires ". Le protestant Edouard Teutsch figurant sur trois listes - une liste française modérée, une liste cléricale et une liste alsacienne modérée - fut élu en seconde position avec 95 582 voix derrière Emile Kuss, maire de Strasbourg (98 090 voix). Refusant de quitter l'Alsace afin de défendre au mieux la cause de ses électeurs, il signa, le 1er mars 1871, avec les autres députés des départements concernés, " la protestation de Bordeaux " refusant l'annexion de l'Alsace-Lorraine mais acceptée par la majorité de l'Assemblée Nationale française. Le 10 mai 1871, l'Allemagne et la France signèrent à Francfort-sur-le-Main le traité de paix reconnaissant cette annexion. Après avoir été député au Reishtag, il quitta l'Alsaceen 1878 et obtint du gouvernement républicain français une place de trésorier-payeur-général successivement à Auch, Mâcon, Epinal et Nancy. C'est pourtant au château de Hochberg à Wingen qu'il mourut, le 14 octobre 1908.

    Et en remontant plus loin : " 1480-1507 - La maison de Hochberg : Louis XI donna ou plutôt rendit le château et la seigneurie à Philippe de Hochberg, comte de Neuchâtel, fils de Rodolphe de Hochberg et de Marguerite de Vienne. Fin diplomate, l’empereur Maximilien s’empressa de reconnaître le nouveau seigneur de Joux pour maintenir l’équilibre des forces et éviter que Philippe ne basculât définitivement dans le camp de la France. Louis XI riposta en offrant sa propre nièce, Marie de Savoie, à Philippe de Hochberg alors âgé de 27 ans. Le mariage fut célébré en 1480. Le 6 octobre 1504, Jeanne, fille de Philippe de Hochberg, épousa Louis d’Orléans. Mais à la mort de l’archiduc Philippe le Beau, l’empereur Maximilien craignit une invasion française de la Franche-Comté par les troupes de Louis XII. La garnison franco-neuchâteloise de Joux devait être remplacée pour la sécurité de l’empire, aussi ordonna-t-il une expédition militaire dont Denis de Montrichard prit la tête. Celui-ci obtint la remise de Joux, sans grande résistance, en septembre 1507….

    C’est fou le voyage que l’on peut faire, en une heure, à Marseille en prenant le Ferry book avec, pour capitaine, Thierry Hochberg … On peut même remonter le temps !… jusqu’à ce que le présent impose son heure… Midi !… Saccu viotu un tene arritu… Sac vide ne tient pas debout, dit-on en Corse.
    Era Tempu !… Devant nos yeux, une enseigne corse bien choisie qui correspondait à ce présent.

     


    Era_tempu.bmp

    Era Tempu ! … 
    Nous avons découvert un espace de convivialité qui a ouvert au n°70 de la rue sainte à Marseille 7ème. Il s’agit d’un commerce corse d’épicerie fine, cave à vins, " corsican fooding ", du petit déjeuner au spuntinu (en-cas), en passant par l’apéro. C‘est aussi une exposition - vente d’artisanat avec des projets d’élargissement sur tout ce qui touche à la culture corse.

    Era Tempu !
    Un espace qui conjugue l’imparfait dans un présent moderne où la Corse a trouvé sa place, parfaitement représentée par trois jeunes Corses venus sur le continent avec, dans leurs bagages, leur gentillesse et leur savoir-faire.

    Era Tempu !
     Hé sempre tempu… C’est toujours le moment pour découvrir ce lieu, ambassadeur de la Corse d’aujourd’hui et d’aller y savourer des délices dans un moment improvisé. Nous vous donnons l’assurance de l’excellence des produits proposés. C’est une pause salutaire et un moment de convivialité pour ceux qui décident de s’y arrêter...

    Era Tempu !..
    Cela commence comme une chanson corse. C’est aussi, lorsque la faim vous tenaille, la joie tant attendue d’avoir trouvé une bonne table.


    Era Tempu !
    Il était temps que des jeunes donnent à la Corse un espace contemporain à Marseille, en y proposant les meilleurs produits. Ils sont originaires de la Balagne et se prénomment Aurélie, Laurent et Olivier.
     
    ERA TEMPU , 70 rue sainte 13007 Marseille…

    … est un établissement lumineux où les pastels côtoient le design. La touche sombre est apportée par deux magnifiques fauteuils noirs où l’on s’installe princièrement pour un apéritif confortable suivi d’un spuntinu ( en-cas corse ) accompagné d’un vin corse choisi dans une carte de connaisseur...
    Pour les gens allant toujours plus vite et toujours plus haut, des tables hautes avec sièges d’échassiers permettent de prendre de la hauteur pour un petit déjeuner ou un en-cas , à l’abri de la rue animée qui s’offre en spectacle…
    O temps ! suspends ton vol ; et vous, heures propices ! / Suspendez votre cours : / Laissez-nous savourer les rapides délices… et contrairement aux méditations poétiques de Lamartine, le temps a une rive…

    A " Era Tempu , chacun y verra un port où il fait bon de faire escale. Le lieu est agréable avec des espaces qui témoignent d’un respect pour le visiteur, et ce respect s’affirme par l’accueil simple, c’est-à-dire sans mercantilisme agressif, et par une Aurélie, souriante et restant à votre écoute.

    En soirée, vous pouvez passer y prendre un apéritif et/ou un spuntinu avant d’aller finir la soirée au 18 de la rue Corneille. Pour les " branchés ", cela s’appelle un " before". Si vous chantez et dansez jusqu’au matin, un déjeuner vous y attend avec un " after " original.

    Pour les Corses de Marseille ou de passage dans la cité phocéenne, c’est un bon moyen d’apaiser la " Cursita ", cette nostalgie bien particulière que l’on appelle, au Bresil et au Portugal, " Saudade ". Le seul autre moyen serait celui préconisé par Pierre Lepidi dans son roman " Dilemme " ( Editions Albiana, 2005). Il consiste à cocher d’une croix la date espérée de son prochain voyage en Corse, comme le ferait un détenu sur le mur de sa prison, et puis à compter les jours.


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